Lorsque j'ai posé les pieds pour la première fois à Gotham, je me suis sentie un peu comme déprimée. Et bien, malgré que nous sommes en été, le soleil se fait ici plus tôt rare. Tout est si gris et si triste, à même les habitants affichent une mine maussade pour la majorité d'entre eux. Les rumeurs comme quoi Gotham est la ville du crime, ne sont finalement peut-être pas aussi exagérées que je le pensais. Je me suis demandée en arrivant sur l'île, si le Gotham City Police Department allait vraiment accepter de me prendre en tant que stagiaire chez eux. En effet, j'imaginais que l'autorité de Gotham avait peut-être bien trop à faire pour s'occuper de la formation d'une étudiante qui n'a même pas encore eu sa majorité. Et j'avoue avoir beaucoup compté sur le fait que je me sois déplacée de Californie pour ce simple stage, afin qu'il prenne en compte ma détermination. Mais au final, j'avais un peu paniqué pour pas grand-chose, car il me fit signer des papiers avant de me refiler la tenue de service... celle qu'on donne au stagiaire. Evidemment, il me fit passer un examen physique afin de déterminer si j'avais les compétences pour aller sur le terrain. Il est vrai par ailleurs que je n'avais pas imaginé que ce genre d'épreuve était nécessaire pour une simple stagiaire venue simplement se familiarise avec le métier. Toutefois, je me doute bien qu'à Gotham City, les choses étaient à prendre au plus sérieusement possible. Après les épreuves, ils jugèrent que j'étais bel et bien apte à être stagiaire parmi leurs locaux. Ma première journée au GCPD débuta donc le 5 juillet de cette année 2015. La première journée fut dédier à ce que je devais savoir à l'intérieur et à l'extérieur du GCPD, je devais savoir les lieux par cœur comme si j'étais réellement un agent du Gotham City Police Department. D'ailleurs, il n'est pas rare que certain me voit au même titre qu'un bleu et m'appelle précisément « le bleu » pour m'interpeller.

À la suite, toujours dans cette même première journée, on m'enseigna à monter et démonter une armée comme on peut le voir dans les films militaires. Mais c'était vraiment plus compliquée qu'à la télévision, une seule arme démonter, c'est un véritable casse-tête à remonter, un véritable puzzle en trois dimensions. Il m'a fallu deux jours pour réussir à démonter et remonter une arme sans oublier une pièce. Il me fallut encore une journée de plus pour savoir démonter et remonter une arme en cinq minutes, l'objectif que je devais apparemment atteindre pour mon premier exercice. Le deuxième exercice était de savoir correctement nettoyer une arme... enfin, vous l'aurez compris, c'était le genre de truc qu'il me donnait pour que je ne traîne pas trop dans leurs pattes. Mais le temps à passer depuis, j'ai pu avoir la chance de m'entraîner à tirer avec le fameux Glock de neuf millimètres... l'arme officielle de tout flic que se respecte. Je peux vous dire que j'ai passée de très bon moment dans ces stands de tire, il faut avouer que c'est plus marrant de tirer sur un mannequin que sur quelqu'un. Et j'espère ne jamais avoir affaire à une telle situation pour être honnête, les pouvoirs dont j'ai hérité du Mage Shazam seront d'ailleurs plus utiles que le pistolet... Malgré qu'au début, il n'y avait rien de sensationnel en terme d'activité, je dois admettre qu'à la fin du mois de juillet, j'ai fait et j'ai appris beaucoup de choses. Depuis maintenant une semaine afin que je puisse faire une entière immersion dans le monde des défenseurs de l'ordre, je participe à présent à des rondes dans Gotham la journée. La nuit, c'était apparemment bien trop dangereux et l'agent qui était responsable de moi, ne voulait pas prendre de risque de m'embarquer dans un merdier. Cependant, en cette journée du 10 août, alors qu'on fait une ronde matinale dans la ville, l'agent avec qui je suis aujourd'hui est contacté via son Talkie Walkie.     

« Un corps a été signalé au 24 avenue McKinley Street dans le East End. »

L'agent à côté de moi, répond qu'il est déjà dessus, mon cœur pour ma part bat à tout allure, certainement sous l'effet de l'adrénaline. Il y avait de quoi m'emballer dans un état de stress et de panique, ce n'était pas la première fois que j'allais peut-être voir un corps sang vie. Avec ce que j'ai vu à Metropolis, ce fameux jour où Superman a affronté le Général Zod. En effet, ce serait là, mentir que de dire que c'est la première fois que je vois un corps sang vie. On arrive sur les lieux et comme l'agent à côté de moi ne m'ordonne pas de rester dans le véhicule, j'en déduis que je peux le suivre. Un homme était debout face à la ruelle, l'agent expérimenté, après avoir confirmé la présence du corps, lui posa les questions habituelles du genre... Est-ce que c'est vous qui avez signalé le corps ? Vers quelle heures exactement l'avez-vous trouvé ? Etc... Puis ensuite, il prit son Talkie Walkie pour confirmer au GCPD le corps signalé afin qu'ils envoient une équipe sur place. Je reste loin du corps, car j'ignore dans un premier temps si en tant que stagiaire j'ai l'autorisation de m'approcher et l'étudier. Ensuite, l'odeur du corps embaume la ruelle, pas étonnant avec cette atmosphère lourde. Toutefois, plusieurs choses me perturbent quelque peu avec l'état du corps par exemple. D'ici je peux voir que les membres de la victime sont tordus et retournés... Pourquoi ? Si la victime était tombée du toit de l'immeuble ses membres seraient certainement dans le même état. Cependant, le reste du corps aurait été écrasé écraser par l'impact du sol, en plus de ça, le corps est contre le mur. L'agent m'interpelle et m'interrompe dans ma réflexion. Il me tend le fameux ruban jaune de signalisation avec écrit dessus « Caution ». « Prends ça, tu vas délimiter la zone de là, à là. » M'annonce-t-il en me pointant les zones où je devais étendre le ruban jaune. Je me suis mise au travail immédiatement.

Il est important de délimiter une zone où un meurtre a été commis, afin d'empêcher les civils de piétiner d'éventuels indices sur la scène de crime. Une fois la zone délimitée, il nous fallait à présent attendre la police scientifique.

Cela fait à peine quelques jours qu'Oliver à mit le pied à Gotham et voilà qu'un meurtre non élucidé alerta la fréquence du GCPD. A ce stade il pouvait amplement remercier Felicity de lui avoir apprit deux ou trois choses sur le piratage d'une fréquence, un bon moyen de pouvoir agir en conséquence. Ça ne faisait aucunement partie de son mode operandi, mais c'est en testant de nouvelles choses qu'on avance, non ? Si au début il était assez maladroit avec cette technique, croyez-le ou non, il a vite prit l'habitude et s'en sert à bon escient. Pour en revenir au fameux meurtre, ce dernier a été également aperçu à Starling City et la police n'a rien pu faire, ou du moins n'a pas trouvé assez de preuves pour pouvoir déterminer qui avait fait ça. Un professionnel du camouflage probablement, à en juger les nombreuses victimes en quelques jours sans qu'on puisse lui mettre la main dessus. Bien évidemment, Oliver s'est penché sur cette affaire lui aussi et aussi observateur qu'il pouvait être, il n'a rien trouvé non plus. Une certaine frustration s'était emparée de lui. Peut-être aurait-il plus de chance à Gotham ? Le hasard fait bien les choses pourtant. Il était ici à la recherche du Batman et tombe sur une affaire non élucidée qui a prit sa source à Starling City.

La seconde étape était de se rendre sur le lieu du crime. Mais de quelle façon ? Se faire passer pour un agent de Starling ou en tant qu'Arrow ? Il était impossible pour lui de s'infiltrer dans un endroit sans qu'on le reconnaisse, sa réputation n'était plus à faire, il avait fait de nombreuses fois la première du journal local de Starling, ou même simplement passé à la télévision à cause de son statut de fils de riche. Le choix était vite fait, il n'avait aucunement besoin de s'attirer des ennuis avec les forces locaux de Starling.

Vêtu de son uniforme, Oliver arpenta les rues pour finir par apercevoir une voiture du GCPD filait à vive allure sur la route. Il lui suffisait simplement de les suivre pour arriver là où s'est déroulé le meurtre. Quoi que, l'adresse a été communiqué sur la station du GCPD après qu'un des agents ait donné l'alerte. Sur les toits de Gotham, il finit par arriver à l'endroit précis du meurtre, il y avait deux personnes sur les lieux pour le moment, un homme et une jeune femme visiblement en train de délimiter le périmètre. Venir en civil était impossible, personne ne le laisserait entrer, du coup autant employer une méthode plus "forte".

De là où il était, il pouvait difficilement voir la scène du crime pour en déterminer le moindre indice le pouvant mener à un potentiel suspect. S'accroupissant aux bords du toit en question, juste au-dessus de la scène du crime, Oliver fit en sorte de rester dans l'ombre pour le moment, prenant encore quelques secondes à contempler la scène, essayant de trouver un moyen d'entrer dans le secteur sans se faire tirer dessus.

Quand on vit à Gotham City, depuis toujours. Ça ne vous empêche pas de vous dire, que rien de ce que nous connaissons ou que nous avons vécu est inchangeable. Tout peut changer, à tout moment. Etre un agent vous permet de vous rendre compte, que le monde est tordu et déjanté et qu'il ne change pas dans le sens que nous voulons. Vous en enfermez, mais d'autres arrivent ou reviennent. C'est un cercle vicieux.  Même si vous avez l'habitude de côtoyer le mal de près. Même si vous êtes endurcie, cela ne veut pas dire que vous n'êtes pas touchée, quand d'innocentes victimes sont tuées. Toutes les affaires et les enquêtes policières sont à prendre avec sérieux et tout doit être minutieux. Assise au bureau, vous lisez le dossier des meurtres qui ont eu lieu à Starling City et qui semblent se répercuter depuis quelque temps, à Gotham. Les scènes de crimes sont ressemblantes, il n'y a pas le moindre doute. C'est bien le même tueur, mais nous n'avons pas encore été capable de faire un portrait robot du présumé "coupable" et "tueur en série". Uniquement la description de l'état psychologique du tueur, qui est essentiel pour chercher à "comprendre" les actions revendiquées par le tueur. Y détecter un message, voir même plusieurs. Chercher des indices, des failles dans son cheminement pour pouvoir l'appréhender. Deux semaines c'est bien trop pour elle, le simple fait, qu'elle sache qu'il recommencera. Si on ne l'arrête pas, l'insupporte et ça doit s'arrêter.

Votre talkie-walkie vous sort de vos "songes".  Signalant : qu'un corps a été signalé au 24 avenue McKinley Street dans le East End. Ils ont retrouvé le corps d'une jeune femme, dans les mêmes conditions que les autres "victimes". Avalon ne perdit pas de temps, elle prit sa veste dans sa main. Rangeant le dossier dans son tiroir, qu'elle referma, mettant sa clé dans un lieu sur. Une équipe était sur le coup et elle en faisait partie. Le trajet dura dans les alentours de trente minutes. Une fois sur les lieux, elle constate que la "nouvelle" s'était vite répandue. Les flics ont réussi à laisser une bande distance, pour ne pas que les journalistes arrivent vers le "cadavre".  Ils risquaient de foutre en l'air la scène de crime. Si on ne leurs mets pas une limite, à ne pas franchir, ils se croient tout permis. Sortant du véhicule, saluant rapidement les collègues, avant de rejoindre Ethan et la stagiaire qui se trouvaient à limiter la scène de crime avec les bandes jaunes. Quand à elle, elle dévia vite son visage vers le cadavre. Tout était exactement identique, la même "signature". Marchant autour de la zone, pou observer tous les recoins. Finissant par s'adresser à son collègue, tout en observant la victime qui allait pouvoir leur donner quelques éléments, qui pourraient être un plus, pour faire avancer l'enquête. Espérons. - " C'est le tueur il n'y a pas de doute.  " - . Tout en regardant la jeune femme dont le tueur avait ôté la vie. Comme si elle n'avait pas la moindre importance. Qu'un simple "bétail". Son collègue répliqua. - " Faut espérer qu'elle puisse nous aider ... en agissant, laisser des traces ... " -. Avalon tapota amicalement l’épaule de son collègue. - " Oui, tout comme les autres victimes. On finira par le coincer ... il se mettra en danger lui-même et on le chopera. " - . Ils devaient garder cela en tête. Un tueur finit toujours par se tromper, lui-même. Les victimes parlent, même si elles ne sont plus de ce monde, pour vous le dire avec des mots.

La pluie commence à faire son apparition, mais elle n'est pas sur la scène de crime, uniquement dans sa tête. Observant sa montre, se demandant quand est ce que la police scientifique allait arriver. Avalon n'est pas de nature patiente. Quand ils mettent un certain temps ,avant d'arriver. Souvent, ça ne représente rien de bon, bien au contraire. Décidant d'observer à nouveau la scène, tout en ayant les éléments de l'enquêtes qui défilaient autour d'elle. A un moment donnée, un élément prendre plus d'impact et alors, ils ne seront pas loin de le coincer. Elle en fait le serment, comme toujours et elle tient toujours parole. Quitte à aller contre les ordres de ses supérieurs, elle agira si elle sent qu'elle est sur la bonne voie, pour l'arrêter.

À peine ai-je délimité la zone que de petits curieux commençaient à montrer le bout de leur tête depuis leur immeuble, tandis que certains s'attardaient directement sur place. Plusieurs véhicules du GCPD arrivèrent, mais pas encore ceux de la police scientifique qui déterminera la cause et l'heure approximative de la mort chez la victime. Les officiers m'aidaient en quelque sorte à délimiter la zone, certains d'entre eux prenaient position pour empêcher les civils de dépasser la bande jaune. En vérité, ils étaient surtout là pour empêcher un journaliste d'en faire de même, c'était eux les plus sournois. Un autre véhicule ne tarde pas à arriver sur les lieux de l'homicide, c'est une femme, je crois l'avoir aperçu deux où trois fois. Je crois avoir compris qu'à la différence de tous les flics présents en ce moment, celle-là a une sacrée réputation, que soit en tant que flic ou bien en tant que rebelle de service. Je la trouve plutôt classe, rien qu'à sa démarche et sa présence. Elle nous rejoint moi et l'agent qui est responsable de ma personne aujourd'hui, ainsi elle entre dans le périmètre délimité. Je l'observe s'intéresser au cadavre, mais je préfère, peu après, prendre mes distances, étant donné que je n'ai rien pour éviter de sentir l'odeur putride du corps qui commence sa décomposition. Je passe rapidement sous la bande que j'avais installée plus tôt afin de me retrouver du côté civil. Cela ne servait à rien que je reste là-bas, surtout si c'était pour observer sans rien dire. Et puis, je ne ferai que piétiner d'éventuels indices qui pourraient apporter des éléments nouveaux à l'enquête. Toutefois, je suis en train de penser que si on a affaire à un psychopathe maniaque, je doute qu'il faille attendre de lui qu'il fasse une erreur. J'ai étudié le comportement des maniaques lors de mon stage à Metropolis, se sont des êtres qui ne supportent pas le désordre. Tout doit être propres, ordonné, coordonné.

Même lorsqu'il tue une personne, il faut que cela soit fait, selon une heure précise, d'une façon précise et toujours avec propreté et sans trace. Lorsque je vois que la victime est posée contre le mur comme si elle avait été volontaire posée là, me fait penser que l'assassin a peut-être déplacé le corps après avoir commis son meurtre. Simplement pour l'esthétique si c'est un maniaque, en plus d'un tueur en série. Je croise les bras, frustrée de ne pas savoir ce qu'il en retourne. J'aurais aimé suivre l'enquête depuis le début, rien que pour savoir comment le tueur choisit ses victimes. Si c'est le même tueur qui sévit à Gotham depuis deux semaines, il ne faut pas s'attendre à le coincer en trouvant des preuves sur le corps. Il faudrait donc chercher à savoir quelle est la chose qui relie les victimes précédentes pour ainsi tenter de deviner et de trouver qui sera la prochaine cible du tueur ? Mais je n'ai jamais eu accès aux éléments d'enquête, ce corps est le premier que je vois. Alors qu'au loin d'autres véhicules arrivent, faisant chanter leur sirène et ayant une structure beaucoup plus imposante que les véhicules déjà présents sur les lieux, je devine qu'il s'agit de la police scientifique, arrivant avec du matériel. J'avais un peu hâte de savoir ce que les légistes pourraient nous dire à l'heure actuelle. Lorsque les véhicules passèrent en face de moi, ce fut très rapide, mais je remarquai quelque chose qui me dérangea. Le reflet lointain d'un homme sur l'un des immeubles de la ruelle, se reflétant sur les vitres sombres des véhicules qui passèrent. Je ne me suis pas retournée pour ne rien laisser paraître, mais sans perdre de temps je me dirige vers l'immeuble sans me presser, marchant de manière calme et poser pour ne pas montrer une attitude suspecte. Une fois dans l'immeuble je fonce en direction du toit, je veux en avoir le cœur net... Ai-je halluciné, ou y a-t-il bien un homme sur le toit ?     

Celui sur le toit peut bien être le tueur, d'où le fait, que je n'ai pas voulu éveiller les soupçons et qu'après, il vient à prendre la fuite. C'était probablement dangereux de faire une telle chose, mais je ne peux non plus me permettre d'utiliser le Shazam sans être certaine que ce soit véritablement le tueur. Parce qu'en effet, ça peut être un journaliste venue prendre de meilleure clichée photo pour son article, ou un autre petit curieux. Mais dans le doute, je sortis la matraque qu'on m'avait donné comme seul port d'arme. J'ouvre la poste de sécurité du toit, puis enfin, je m'écris en prenant soin de garder au début mes distances, même si je porte un gilet par balle : « On ne bouge plus, vous n'êtes pas censé être là, c'est une zone d'enquête. » Dis-je pour établir une raison officielle à présence sur le toit, car oui la zone est censée aussi interdire l'accès aux toits des deux immeubles. J'ai voulu rajouté une phrase digne d'un bon agent, lorsque je vis le visage de l'homme en face de moi. « Je vous demande de mettre vos mains en évidence et... et... Oh mon Dieu ! Vous êtes... vous êtes Oliver Queen ! » J'ai un poster de lui dans ma chambre, ce mec est une célébrité, une vraie de vrai... Malgré tout, je tente de garder mon calme... Dieu qu'il est beau, bien plus qu'en image. Je fais tousser ma gorge en rangeant ma matraque, il ne pouvait pas être le tueur, du moins c'est impossible pour moi qui le soit. « Vous ne devriez pas rester là, monsieur Queen, vous risqueriez d'avoir des problèmes avec l'autorité locale. » Annonçais-je alors que je tentais de ne pas le regarder dans les yeux, histoire de ne pas me laisser emporter par ma Fangirl attitude. Surtout que je disais vrai, il pourrait avoir de gros problèmes en restant là. Cependant, je me demande tout de même ce qu'il faisait ici dans cette région aussi malfamée qu'est le East End. J'ouvre de nouveau la porte menant vers le bâtiment avant de rajouter.

« Permettez-moi de vous raccompagner en bas. »

Il pourrait dire que vu dans haut, la scène de crime ne serait pas aussi distinct qu'il l'aurait pensé, mais grâce aux jumelles qu'il porte toujours sur lui il arrive a en voir un peu plus. Ce meurtrier avait aussi fait parler de lui à Starling City, où était sa prochaine destination ? En sachant qu'il a entamé un nombre de victimes s'élevant à 2 à Starling, une piste pour réussir à le coincer ? Trop mince, il en fallait plus que ça. Rangeant ses jumelles, Oliver toujours en étant penché de façon a continuer d'avoir un œil sur la scène, un bruit le fit sortir de ses pensées, le bruit d'une porte s'ouvrant. Le bruit des sirènes prenaient peut-être une bonne partie du quartier, mais la concentration d'Oliver était telle qu'il faisait abstraction des sirènes, se concentrant sur une toute autre chose, d'où le fait qu'il se releva le plus rapidement possible, mais c'est sans compter sur la réactivité de la jeune femme l'ayant rejoint sur le toit. Il n'a pas eut le temps de prendre son arc qu'il se vit obliger de lever les mains vers le ciel, à moitié tourné vers l'agent qu'il avait croisé en bas, du moins qu'il avait vu seulement. Que faisait-elle ici ?

" Et vous, vous désobéissez aux ordres en sortant du lieu du crime."

Oui, Oliver a toujours eut un certain répondant, trouvant toujours une quelconque riposte pour retourner la situation à son avantage, que ça soit par les gestes ou par la parole. Le regard rivé sur celui de la jeune femme, il tenta de trouver la moindre faille pouvant lui faire baisser les bras, lui faire comprendre qu'il ne craignait pas de cette dernière. Et c'était pas avec sa petite matraque qu'elle allait l'effrayer. Mais rapidement, l'attitude de l'agent changea du tout au tout malgré qu'elle tentait de garder une certaine contenance. Oliver Queen...elle venait de prononcer son nom ? Impossible, c'était tout bonnement impossible. Comment pouvait-elle le reconnaître alors qu'il avait la capuche sur la tête ? Il n'en croyait pas ses oreilles. Fronçant les sourcils, il tenta de se remémorer un passage de sa vie où il aurait rencontré la jeune femme, mais elle ne lui disait rien.

" Comment connaissez-vous mon nom ?"

Son nom, son visage, c'était fou. Baissant finalement les mains en voyant qu'elle se faisait bien moins menaçante qu'il y a quelques minutes même si pour lui elle ne l'était pas tout à l'heure, il refusa de partir et ce malgré qu'elle ouvrit même la porte pour lui ouvrir le passage également.

" Et laisser un tueur en série en liberté alors qu'il a fait deux victimes dans ma ville....désolé, mais je ne partirai pas d'ici avant d'avoir découvert qui est cette personne."

Debout cette fois-ci, Oliver baissa son regard brièvement et à nouveau en contre-bas avant de dire à la jeune femme.

" Alors, soit vous m'aider, soit il vaudrait mieux que vous retourniez en bas avec vos supérieurs."

Il ne voulait pas vraiment s'encombrer d'une personne ne pouvant rien lui apporter. Alors que pourtant, intérieurement il trouva une utilité à la présence de la jeune femme, restait plus qu'à voir ce qu'elle allait faire.

Ils n'avaient pas l'intention de partir, avant que la police scientifique n'arrive, pour analyser la scène de crime. Avalon inspecta la scène de crime minutieusement, elle se doutait bien que ça ne serait pas facile, d'avoir de nouveaux indices. Il était intelligent et minutieux, il n'y avait pas de doute. Bien trop concentrée sur la victime, pour se rendre compte qu'il y avait la présence d'un homme sur le toit, qui était entrain d'observer la scène de crime d'en haut. Soudainement, elle ressentait un étrange pressentiment, comme si elle était sur le point de découvrir, un élément qui pourrait être le déclencheur. Ce moment où on se rend compte que ça peut tourner en notre faveur. Les policiers ont ce genre d'intuition et souvent, elle s'avère vrai. Une légère emprunte de pas aussi mine soit-elle, mais bien présente sur le sol. Comme une pointure d'homme, certainement. Elle ne pouvait que le présumer, mais pas le confirmer. La pluie de la veuille allait sans doute leur être d'une grande aide. S'avançant, tout en s'arrêtant devant les bandes jaunes. Avalon n'allait pas pour autant crier victoire, trop vite, car l'empreinte pouvait tout aussi appartenir, au voisinage et non pas au psychopathe qui sévissait. - " Et, il y a une empreinte ici ... la police scientifique devrait voir ça de plus près ... on est peut être sur une bonne piste ... qui sait ... " - . Tout en s'adressant au collègue, avant de percevoir le véhicule de la police scientifique. Avalon se hâta vers eux, pour leur transmettre ce qu'elle avait perçu. - " Bonjour, il y a comme une empreinte de pas sur la scène de crime, vous devriez y jeter un oeil ... peut être que cette empreinte pourrait s'avérer utile ... " - . Les accompagnants jusqu’aux bandes. Ils étaient en combinaison, prêts à intervenir comme ils se devaient. - " Nous allons nous en occuper et nous vous informerons des résultats plus tard ... " - .  Ils hochèrent la tête au même moment, tout en se saluant respectivement. Avant de retourner à leurs occupations prédestinées.

Soudainement elle cru percevoir un mouvement, qui n'avait pas l'air d'être loin d'elle et proche de la scène de crime. Sans pour autant pouvoir discerner l'individu. Elle n'avait perçu qu'une ombre en déplacement actif. Arme en main, elle s'empressa de dire sur un ton franc et bref. - " Ne bougez pas, vous ... " - . Il semblait ignorer ses ordres, elle n'appréciait pas qu'on l'ignore. Elle décida de le poursuivre, enclenchant son arme afin de pouvoir tirer, si nécessaire. Son collègue l'avait perçu entrain d'entrer dans l'immeuble désinfecté. Il n'eut pas le temps de la stopper. - " Ce n'est pas possible, elle n'en fait toujours qu'à sa tête ... ! - " . Elle l'avait entendu, en lui disant haut et fort qu'elle ne devait pas y aller seule. Comme d'habitude, elle ne l'écoutait pas. Continuant son avancée, jusqu’à se stopper quand elle entendit un bruit. Une forte respiration, montrant clairement des signes de peurs et de craintes. Est ce que c'était un leurre? Ou bien un témoin ? Un "admirateur" du tueur ? Ce qui était certain c'est que ce n'était pas un journaliste. - " Montrez vous .... je suis agent de police ... vous ... " - . Apeuré un jeune garçon sorti de l'immeuble avant d'y retourner, en toute frénésie, montant les marches avec ces petites jambes toute frêles, mais avec courage. Rangeant son arme tout en le suivant. Etait-il le fils de cette victime ? Il allait en direction du toit, il n'y avait pas d'autres issues. C'était l'idéale pour prendre la fuite, mais aussi pour rester coincé sur le toit. La porte était sur le point de se refermer. Avant que celle-ci ne se referme, elle donna un fort coup de pied à la porte métallique, avant que celle ci ne soit sur le point de se refermer derrière elle. Avalon discerna le jeune garçon, le trouvant sans difficulté. Employant un timbre de voix rassuré et bienveillant. - " Et, mon garçon tu n'as pas à avoir peur ... tu ne risques plus rien, tu es en sécurité d'accord? " - .  Tout en gardant une main posait sur son arme, tandis que l'autre, elle l'a tendit vers lui pour lui faire signer d'approcher. Le garçon bougea, ses cheveux sombres cachèrent son visage enfantin. Elle pouvait clairement deviner qu'il avait passé, toute la nuit dehors. Tremblant, tout en sanglotant, une fois en confiance. Il s'avança vers elle, tout en passant ses petits bras autour de sa jambe, si tenant désespérément. Se permettant de tapoter le haut de sa tête, en signe de réconfort. Avalon perçut un bruit autour d'elle. Mettant l'enfant derrière elle, elle ne pouvait pas se permettre de mettre en danger l'enfant. Parce qu'il pourrait être la clé, il était peut être possible, qu'il est pu voir ce qui avait eu lieu hier soir. Prenant son arme entre ses mains, tout en rompant le silence. - " Si vous pensiez passer incognito, vous vous êtes trompé ... je suis agent de police, vous feriez mieux de vous montrer ! " - . Tout en rassurant l'enfant, tout en gardant un oeil alerte. Avalon était prête à parler dans son talkie-walkie, mais elle s'en abstint pour le moment. Tout en entendant son supérieur hurler, en lui disant qu'elle ferait mieux de revenir, si elle ne voulait pas avoir des ennuis.

Ce serait là mentir que de dire que je n'ai pas fait attention à sa tenue et puis son arc, mais lorsque j'ai reconnu Oliver, j'ai intérieurement renié l'idée que c'était ce que je pensais... c'est-à-dire un justicier. Nous sommes après tout, le matin et il y a un soleil qui brille plus que jamais, j'avoue que j'ai un peu de mal à le réaliser. Après tout, les justiciers font généralement le travail le soir, du moins ceux qui n'ont pas hérité de pouvoir ou qu'ils ne sont pas des méta-humains. Eh puis, il n'est pas rare de tomber sur des gens ayant un costume de la sorte, surtout à New-York pour les événements de Comic-Con. Ou encore tout simplement, tomber sur un cinglé qui se la joue Kick-Ass, surtout depuis que le monde entre dans une ère de justicier. Mais là aussi, c'est tout simplement du dénie, il n'a rien d'un ridicule Kick-Ass, mais bel et bien d'un Justicier imposant. Intérieurement je me demande pourquoi il est là, sa présence n'est nullement normal. Je parle surtout avec le risque de se faire remarquer par les flics, venir en civil aurait paru moins suspect. Était-il l'un des Justiciers de Starling City ? Étant donné, que je ne fais pas trop attention aux informations de Starling City, j'ai aucune idée de ce à quoi ressemble les justiciers de là-bas. Mais j'ai entendu des rumeurs sur un Archer à Starling City, serait-ce Oliver ? Je ne répondis pas à sa réponse, selon laquelle j'ai désobéis aux ordres en quittant la scène de crime. Je ne suis que stagiaire, je ne suis même pas censée être sur une scène de crime. En d'autres termes, je n'ai aucune obligation d'être sur la scène de crime. « Vous êtes plutôt connu voyons, j'ai un poster de vous dans ma chambre sans votre étrange tenue. Toutefois, je pense que je ne vous aurais pas reconnu s'il faisait nuit. » Répondis-je à sa question. Il semblerait qu'il enquêtait lui aussi sur le meurtre qui a aussi eu lieu dans sa ville.

« Je comprends, mais il n'empêche qu'ici les justiciers ne sont pas très bien vu à cause du Batman. Si j'ai pu vous apercevoir, un autre officier le pourra aussi. » Je rajoute après un petit moment de silence. « De plus, ce n'est pas en restant ici que vous allez trouver celui ou celle qui a commis ce meurtre, vu l'état du corps, le crime a dû avoir lieu dans la soirée et le tueur doit être loin désormais. » Je pose mes mains sur mes hanches, en soupirant. « Je ne vois pas comment vous aider actuellement. J'ai pu voir le corps, mais pas assez près pour décrire une anomalie. » Annonçais-je, alors qu'un enfant passe à côté de moi, me faisant m'écarter de la porte sous la surprise, celle-ci se referme. Qui est ce gosse et pourquoi il est là ? Je sursaute suite au choc contre la porte causer par un coup de pied, et je reconnais l'agent Avalon qui tente de rassurer le gamin. Intérieurement, je me dis que si elle veut le rassurer, un coup de pied pour ouvrir une porte n'est pas le meilleur moyen. Mais c'était ce genre de situation que je craignais pour Oliver, qu'un véritable officier tomber sur lui. Je lève les mains lorsqu'elle sort son arme pour ne pas qu'elle fasse quelque chose d'inconsidérée. « Agent Harper... Il n'y a personne de dangereux ici, enfin je crois. »

Le fait qu'elle ait réussie à le reconnaître lui mettait le doute sur sa capacité à masquer sa véritable identité sous la capuche. Comment pouvait-elle voir le moindre détail pour en conclure qu'il était Oliver Queen ? Elle a un poster de lui dans sa chambre, il ne s'attendait pas à ça, donc c'est une groupie ? Une fan ? Une jeune femme aimant les Bad-Boys ? Bravo à elle, mais n’empêche qu'elle était bien plus observatrice et perspicace qu'il l'aurait cru. Elle devait réagir un peu comme une psychopathe devant une photo pour en observer le moindre détail pouvant tromper sa vigilance. Sa posture, son masque au niveau des yeux, l'inclinaison de sa tête, il faisait jour certes, mais il fallait reconnaître qu'elle était vraiment à fond dedans. Mais qui dit qu'elle connait son identité, qui dit qu'elle peut s'avérer dangereuse pour lui. Va t-elle le révéler ? Quelles sont ses véritables intentions derrière cette gueule d'ange ? Impossible de le savoir pour le moment, mais Oliver comptait bien en savoir pus sur cette jeune femme et lui faire comprendre qu'il valait mieux pas qu'elle ébruite ça, que ça reste entre eux, voilà tout ce qu'il demandait sur le moment. Ne voyant aucune raison de répondre à sa remarque concernant la notoriété qui le suit depuis son plus jeune age, il fit abstraction du passé pour se concentrer sur le présent, sur le meurtrier en série qui a laissé un nouveau corps à Gotham. Après avoir pollué Starling City de sa marque, voilà qu'il se mettait à polluer encore un peu plus la ville du chevalier noir.

" Je me fiche pas mal du fait que nous sommes mal vus, si je suis ici c'est pour arrêter ce meurtrier."

Pourquoi lui parler du Batman ? Sa réputation le précédait et celles des justiciers de la ville également, mais Oliver n'était pas de Gotham et le fait qu'on pourrait le détester ici ne lui faisait ni chaud, ni froid. Laissant son regard planer sur la scène du crime du haut de l'immeuble, Oliver reprit d'un ton toujours aussi neutre et calme à la fois.

" Je connais son mode opératoire et croyez-moi, il a laissé un indice. Pas pour que vous le trouviez, mais pour que je le trouve."

Il est doté d'une grande intelligence, il serait encore capable de faire en sorte de masquer un indice de façon à ce que personne à part moi le trouve. Il a commencé à Starling City, l'archer a traqué le meurtrier, mais il a réussit à s'enfuir, c'est devenu un peu comme un jeu pour le criminel en série. La folie fait partie intégrante de sa personne. Soudain, la porte du toit s'ouvrit à la volée suite à un gros coup donné sur le battant. C'est pas possible ? Il avait du mal à y croire, voilà que maintenant c'est une flic du GCPD qui s'est pointée. Ils ne savent pas qu'il est préférable d'écouter les supérieurs à la place de vouloir jouer les têtes brûlées. Exaspéré par ce comportement indigne d'une bonne agent, Oliver ne prit même pas la peine de se retourner pour voir à quoi ressemblait l'agent. Non, il se pencha un peu plus, fronçant légèrement les sourcils afin d’espérer voir le moindre indice.

" Il a laissé un mot à l'intérieur du thorax de la victime."

Voilà ce qu'il aimait faire pour attirer l'attention de l'archer, un morceau de carton caché à l'intérieur, une fois les morceaux rassemblés, ça forme une petite carte où se trouve logiquement le meurtrier. Oliver devait impérativement récupérer ce morceau de carton pour éviter que ça tombe dans les mains d'une autre personne que lui, va savoir ce qui se passerait si quelqu'un d'autre se pointerait là-bas. Aussi tordu était-il, il n'osait même pas imaginer.