Une connaissance du présent [Avalon Harper]

Eobard Thawne & Avalon Harper

Une connaissance du présent

03/08/2015

DESCRIPTION DU RP »

Lorsque qu'Eobard a assimilé le Docteur Wells, il a également assimilé ses souvenirs et par la même occasion, ses bribes de souvenirs l'ont ramenés à Gotham City, là où se trouve une de ses connaissance.

Une connaissance du présent

Il y a un bon côté en chacun de nous

Une arrestation qui avait été un peu rude. Le combat n'avais pas été de tout repos. Un collègue de travail qui avait perdu son arme de service, à cause d'un vilain tour de passe-passe. Avalon n'avait pas eu d'autres choix que d'employer la manière forte. Les coups volèrent et furent retentissant, en échange. Il ne l'a pas loupé, mais elle ne le ménageait pas non plus. C'était un adolescent qui avait voulu s'en prendre à un gérant, d'un petit commerce de la ville. L'homme était parvenu à alerter et à appuyer sur la sonnette d'alarme. Ils n'avaient pas mit longtemps avant d'intervenir. Ils se trouvaient non loin du commerce et ils s'y rendirent. Avalon avait avec elle, une jeune recrue pour l'accompagner, pendant son "service". Le malheureux avait été imprudent, c’était l'une des principales faiblesses des nouvelles recrues. Ils devaient apprendre à gérer et à éviter ce genre d'incident. Avalon s'était "battue" avec le voleur, avant d'immobiliser son bras derrière son dos, face au comptoir de réception. Finissant par lui mettre les menottes, avant de rendre l'arme à la jeune recrue. - " La prochaine fois, tu apprendras qu'il ne faut pas baisser ta garde. " - . C'était un avertissement, si la prochaine fois il recommençait ce genre d'erreur, elle le signalerait. Faisant entrer le jeune homme à l'arrière du véhicule, prenant le volant, tout en gardant un oeil sur lui. Ils se dirigèrent vers le commissariat. Une fois arrivée, elle arrêta le moteur. Ouvrant la porte arrière du véhicule, pour prendre en charge "le gamin". Il allait faire un petite séjour dans une cellule, jusqu’au lendemain matin. Ca ne lui fera pas de mal. Refermant la portière avec son pied, demandant au jeune coéquipier d'ouvrir la porte du commissariat. Y entrant, tout en emmenant le gamin dans sa cellule, qu'elle referma. Ce jeune homme demeura silencieux et il valait mieux qu'il le reste. Allant à son bureau, la recrue était prise en charge par un autre collègue. Elle allait enfin être tranquille.

Elle ouvrit le courrier qui se trouvait sur son bureau. Commençant à lire quelques courriers, dont une carte postale de son oncle, sa tante et de sa petite cousine. Tout en lisant, elle ne pu s’empêcher de sourire de bonheur. Le collègue qui était devant elle, devait se gratter la gorge pour signaler sa présence. Souriant, tout en l'observant. - " Tu as quelque chose à me dire? " - . Il mit quelques secondes avant de lui répondre. - " Un homme a demandé à te voir? " - . Un homme? Une de ses anciennes conquêtes ou tout autre chose? Avalon avait hâte de le savoir. Rangeant la carte et son courrier dans un tiroir qu'elle referma. Remettant son collier ou se trouvait la clé, autour de son cou. - " Ok merci, tu peux retourner à tes occupations. " - . Tout en se dirigeant vers le hall d'entrée, tout en demandant à l'un de ses collègues ou il se trouvait, l'homme qui voulait la voir. Portant son attention vers l'homme qui se trouvait dans un fauteuil roulant. Elle le connaissait. Ne devait-il pas être mort? Légèrement confuse, elle s'avança vers lui. Tout en s'assoyant afin d'être à sa hauteur. - " C'est vraiment vous, Monsieur Wells? " - . Un peu étonnée, beaucoup de questions fusèrent dans sa tête. Levant l'un de ses sourcils, tout en mettant ses mains sur ses cuisses, tout en le questionnant, un peu interloqué. - " Vous n'étiez pas supposé être mort? " - . Avalon en avait parlé, en toute discrétion. Elle avait besoin d'en savoir plus, comme un être humain "normalement" constitué, une fois mort il le demeure. On ne revenait pas à la vie. Une fois que nous sommes mort, nous le sommes pour de bon, non?

MERCI ♥

Il y a un bon coté en chacun de nous

Gotham City était si différent de Central, il avait l'impression d’être à peine sortie d'une grotte où il a hiberner pendant des années. Pourtant il en a connu des endroits, il a longtemps voyagé à travers le monde, mais ici, ça puait la corruption et le mal à l'état pur. Non, il ne se sentirait pas de traîner ici ou encore moins d'y vivre. Heureusement il était qu'en simple visite, rien de bien extravagant. Bon, sans oublier les malfrats qu'il a tué en venant, une petite bricole de rien de tout. Loin de ses soucis à Central, Eobard avait tout simplement de se changer un peu les idées en allant voir une personne qu'il connaissait, du moins que Wells connaissait d’après les souvenirs qu'il a absorbé. Le commissariat étant bien éclairé, Eobard tenta de chercher la jeune Harper du regard, question de prendre un peu d'avance, mais sans succès. Il avait tellement eut l'habitude de se mettre à courir à toute vitesse quand il voulait voir une personne, alors rester mobile à utiliser simplement son regard comme un humain lambda, ça ne lui ressemblait pas, il avait encore un peu de mal à s'y faire.

Patient, le moment finit par se présenter, elle apparut dans son champ de vision. Jolie jeune femme ayant visiblement bonne mine, une habituée de Gotham bien entendu. Enfin, cela cachait-il un mal-être ? Ça doit être assez récurrent dans cette ville. Y vivre ça doit changer une personne psychologiquement. Et quoi de mieux que de se faire accueillir par une moue complètement étonnée ? Il s'y attendait, mais il n’espérait pas qu'elle le voit comme un fantôme, ce qu'elle faisait à ce moment précis en venant pratiquement le détailler de bas en haut pour se donner une raison de sa présence. Non, il n'était pas un revenant, il n'était pas mort. Ça le faisait rire intérieurement et le faible sourire sur son visage le prouvait.

" C'est comme ça qu'on accueille ses amis à Gotham ? Tu devrais venir à Central City, je t'assure c'est beaucoup mieux."

Rien de méchant bien entendu. Dirigeant rapidement son regard tout autour de lui en espérant que personne n'ait entendue quoi que ce soit, il finit par répondre à la seconde question d'Avalon.

" Comme tu peux le voir, j'ai pas rejoins l'au-delà, par contre j'ai perdu bien des choses."

Dit-il en baissant son regard vers ses jambes, et encore, ce n'était qu'une infime partie de ce qu'il avait perdu...enfin de ce qu'il prétendait avoir perdu. Relevant les yeux vers ceux de la jeune femme, il reprit en voulant paraître moins nostalgique.

" Et encore, tu n'as pas vu ma situation à Central City. Mais assez parlé de moi. Qu'est-ce que tu deviens ? Agent au GCPD ? Hmm....j'ai toujours sur que tu irais loin Avalon."

Wells était un grand ami de la famille Harper, le père de cette dernière le considérait presque comme un frère, il était un peu comme un oncle pour Avalon lorsqu'elle était petite. Pourquoi ne pas reprendre le flambeau ? Wells était mort, mais Eobard ressemblait trait pour trait à ce dernier et se faire passer pour lui n'était pas vraiment difficile grâce aux souvenirs de ce dernier. Continuant de sourire, il attendit de voir ce qu'Avalon dirait.

HRP: Juste pour préciser, personne ne connait la véritable identité d'Eobard Thawne, tout le monde pense qu'il est le célèbre Harrison Wells. La célèbre médecin grand ami de la famille Harper. Du coup, elle pense voir Wells, l'ami de la famille et none Thawne, l'homme du futur. Coeur 3

Une connaissance du présent

Il y a un bon côté en chacun de nous

Avalon n'était pas une femme délicate, elle était plutôt du genre directe et franche. Souvent, non parfois, un peu d'indulgence tout de même ! Ça pouvait blesser voir offenser. Que voulez-vous, elle avait hérité du caractère de son père. Elle grimaça un peu, apparemment il avait du se sentir vexé, mais maintenant c'était trop tard, elle ne pouvait pas revenir en arrière. - " Ne soyez pas vexé, c'était une façon de vous dire bonjour ... " - . Tout en bougeant, afin d'être mieux installée, souriant un peu quand il lui disait, qu'il valait mieux qu'elle change "d'air". - " Si seulement ... vous m’hébergez gratuitement. Pourtant, Gotham est tout de même une "jolie" ville, non ? " - . Avalon ne se montrait pas agressive, elle était même contente de revoir une connaissance, enfin un "ami" proche de son père. Elle l'appréciait quand elle était enfant, elle l'avait toujours vu comme "un grand homme", tout comme maintenant. Dans un sens, elle était soulagée qu'il soit toujours de ce monde. Elle n'avait plus eu de ces nouvelles depuis pas mal de temps. Elle n'avait même pas prit la peine de le contacter. Avalon n'avait pas de temps pour ça, parce que son travail était toute sa vie et qu'elle ne prenait pas le temps pour les relations "humaines". Elle savait à quoi il faisait "référence". - " Oui je le vois bien, mais vous êtes toujours là. N'est ce pas le plus essentiel ? " - . Elle n'était pas du genre à se morfondre, ce n'était pas dans sa nature d'être nostalgique. Elle débordait toujours d’optimisme et de courage.

Curieuse. Elle se demandait ce qu'il avait bien pu lui arriver là-bas, elle ne tarda pas à le lui demander. - " Que vous est-il arrivé? " - . Ne tournant jamais autour du pot, quand elle voulait poser une question et c'est pour ça elle ne se retenait jamais. Elle était fière d'elle, elle haussa les épaules et montra l'insigne qui se trouvait sur son uniforme. - " Oui, comme mon vieux père ! " - . Monsieur Wells n'avait pas besoin de lui dire qu'elle irait loin. Puisque c'était ce qu'elle voulait. - " Ce n'est que le début. J'ai eu des hommes "exceptionnels" comme exemple, je compte bien aller aussi loin qu'eux. " - . Elle ne mentait pas, ne manquant pas d'ambition, elle en était même débordante. Avalon se demandait pourquoi il était venu la voir. Elle s'empressa de lui le demander. - " Dites moi, pourquoi teniez vous à me voir? " - . Tout en observant autour d'elle, manquant sa dose de caféine quotidienne. Elle avait besoin d'un café, le distributeur n'était pas loin en plus. - " J'ai envie d'un café. Souhaitez vous boire quelque chose ou pas? " - . Elle commençait à sortir quelques pièces qui se trouvaient dans ses poches, elle en avait suffisamment pour eux, deux. Tout en attendant sa réponse. Avalon s'accorderait un moment de pose, pour pouvoir discuter avec lui. Après tout, il y avait bien longtemps qu'elle ne l'avait pas vu. Ils fallaient bien qu'ils rattrapent le temps perdu.

MERCI ♥

HJ : Sorry sorry. J'ai corrigé merci de me l'avoir dit! Wink

J'espère que la réponse te conviendra. Very Happy

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Mentir ? Jouer la comédie ? C'était à quelque chose près la même chose et ça ne dérangeait nullement Eobard de jouer sur deux tableaux étant donné qu'il savait parfaitement le faire. L'entrainement n'a pas été nécessaire pour lui, c'était innée et ce depuis son plus jeune age, pas besoin de se demander comment il fait pour arriver à ses fins comme il le fait si bien. Une manipulation intensément extrême est le tour est joué. Ne voulant pas qu'elle croit qu'il était vexé suite à l'accueil de cette dernière, il lui afficha un sourire au coin des lèvres afin de le prouver. Il en fallait bien plus que ça pour le vexer et c'était pas une simple humaine agent du GCPD qui allait le mettre hors de lui.

" De nom oui. Il y a toute la place qu'il faut à Central tu sais."

Il faisait bon d'y vivre en dehors de la présence des méta-humains se faisant de plus en plus nombreux grâce à lui. Sans lui ils n'auraient jamais existaient, ils seraient aussi insignifiants que tout les citoyens de la ville, incapable d'accomplir certaines choses. Ils lui en étaient reconnaissant, ils n'arrivaient pas à le reconnaître, mais Eobard le savait. Ce dont ils ne savaient pas par contre, c'est que l'homme du futur utilisait les méta-humains comme des pions pour arriver à ses fins, pour pousser Barry à se surpasser. Oui, tout faisait partie du plan. Et quoi de mieux que de se faire des alliés au passage ? Alliés provisoire ? Comme c'était le cas d'Avalon. Il était effectivement content d’être encore en vie, alors oui c'était l'essentiel, mais au fond de son être, au fond de ses tripes, l'essentiel n'était pas vraiment ça, mais bien le retour à son époque.

" Tu n'as pas lu le journal depuis quand ?.....L'accélérateur de particules a explosé et j'ai été projeté au sol avant de finir sous les gravats. J'ai bien cru que j'aurai fini aplatit comme une crêpe, mais ce n'était visiblement pas mon heure."

Et encore heureux, l'explosion n'avait pas pour but de le tuer, loin de là vu qu tout a été organisé par lui-même. Et puis, ça ne lui aurait pas permis de voir à quel point les humains de ce siècle débordait d'assurance. Il en avait vu des cas comme ça, mais celui d'Avalon se trouvait être légèrement au-dessus, une assurance et une détermination sans faille. Deux grandes qualités pour une agent du GCPD. Une chose est sure avec elle, la corruption elle ne la connaîtra jamais. Roulant grâce à son fauteuil roulant sur quelques petits mètres, Eobard tenta de répondre convenablement à Avalon.

" Je sais que ma soudaine disparition après mon accident sans donner de nouvelles n'est pas excusable et venir ici signifie pour moi comme une sorte de rachat. J'ai toujours eu un grand respect pour ta famille et après avoir perdu tes parents, j'ai pas envie de perdre ton amitié."

Il aurait du faire du théâtre, il en était sur qu'il avait ce petit don pour jouer la comédie, mais à ce point là, c'était exceptionnel. Refusant poliment le café qu'elle lui proposa, il la suivit du regard se prendre quelque chose tout en continuant à lui parler.

" Ça fait combien de temps que tu fais ça ?"

Plus loin, la voix de deux agents retentissent, Eobard tendit l'oreille tout en se félicitant intérieurement.

" Nous avons repéré trois cadavres, d'après leurs identités ce sont des anciens détenus.

Les trois types qu'Eobard avait prit soin d'éliminer parce qu'ils pensaient réussir à s'imposer face à lui. La jeunesse, toujours à vouloir se mettre sur un piédestal. Et on le considérait comme un criminel dans son époque. La preuve, il allait jusqu'à éliminer l'un d'eux ici, au XXIème siècle. Qui est le véritable mauvais dans l'histoire ?

Une connaissance du présent

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Lire le journal? Avalon n'est pas vraiment du genre à s'asseoir avec un café pour feuilleter le journal. Elle avait entendu parlée de cette affaire, aux informations c’était pas mal déjà, il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Effectivement. Quand ce n'était pas le moment pour nous de quitter ce monde. Les circonstances font que nous pouvons nous estimé chanceux ou pas, d'être encore en vie. - " Depuis toujours ... vous savez que je n'aime pas lire les journaux et ne parlons même pas des journalistes qui en sont auteurs ... ça n'a pas changé et ça restera ainsi ... " - . Elle regardait souvent la première couverture, les gros titres, mais elle n'allait pas plus loin et elle passait son chemin. Tout en retournant à ses occupations principales. - " Je suis tout de même soulagée, de vous voir toujours parmi nous .... vous savez. " - . Elle ne mentait pas, c'était un grand soulagement, de voir qu'il était bien vivant. Souriant face à sa déclaration, tout en enchaînant poliment. - " Même si vous êtes en froid avec mes parents, mon estime pour vous, même si je ne suis pas du genre à l'étaler et bien présente en votre égard. " - .

Refusant sa demande, elle ne chercha pas à le faire changer d'avis. Ce n'était pas parce que tout le monde ici, étaient portés sur la caféine qu'il en serait de même pour lui. Se servant, tout en ne rompant pas leur conversation. - " Je dirai de nombreuses années, mais ma "carrière", si on peut dire ... elle ne fait que commencer ... " - . Avalon perçut ses collègues, faire références aux cadavres d'anciens détenus, retrouvés dehors en ce jour. Sur le moment, elle se disait que ce n'était pas une grande perte et que ça ferait un peu de ménage. Quelques secondes plus tard, elle se disait qu'elle devait résoudre cette énigme. Elle savait que ça ne pouvait pas, être une action d'un justicier, ça ne leur correspondait pas. Puisqu’ils ne tuaient pas. Sa curiosité s'éveilla, gobelet plein à la main. Avalon se dirigea vers ses collègues, pour pouvoir en savoir un peu plus. Ils lui donnèrent le papier, qu'elle se mit à lire sans plus attendre. Personne de Gotham n'agissait de la sorte. Elle savait aussitôt que c'était l'oeuvre d'un "criminel" venant de l'extérieur de la ville. Observant Monsieur Wells, tout en gardant le papier, qu'elle décida de garder sur elle. Ne pouvant pas rester ici, elle avait besoin d'aller sur les lieux des crimes, pour en savoir plus. Tout en se dirigeant vers lui, elle resta face à lui, avant de s'exprimer. - " Je vais devoir vous laisser quelques instants. " - . Il y avait du mouvement autour d'elle, tout en poursuivant. - " Navrée Monsieur Wells ... souhaitez vous m'attendre ou bien nous nous reverrons, un de ces jours ? " - . Avalon ne pouvait pas aller sur la scène de crime, avant de savoir ce qu'il projetait de faire.

MERCI ♥

Il y a un bon coté en chacun de nous

Avec tout ce qui se passait à Central City et les problèmes que j'ai à résoudre pour essayer de cacher ma véritable identité pouvait me jouer des tours sur certains souvenirs, comme présentement quand elle m'annonça qu'elle n'était pas du genre à aimer lire les journaux. Je lui adressa un sourire au coin se voulant légèrement gêné et confus par cette petit erreur de ma part.

" Désolé, j'aurai du m'en souvenir, mais avec tout ce qui s'est passé, c'est un peu comme si j'avais tout oublié, comme quoi un malheureux accident peut en engendrer d'autres."

J'allais devoir être plus prudent pour éviter d'éveiller quoi que ce soit comme soupçons, je démarrai mal et je le ressentais. Encore heureux que j'avais plus d'un tour dans mon sac que que les cartes que j'avais en main pouvait grandement me servir afin de continuer sur cette lancée. Ce qui est bien, c'est que d'avoir une membre des forces de l'ordre dans la poche pouvait être bénéfique, pour plusieurs raisons. La première est qu'elle avait probablement une certaine influence grâce à son insigne, même si elle demeurait minime. Elle avait du pouvoir, un pouvoir de persuasion assez important. Que demander de plus le jour où la vérité sera levée ? On pourrait se dire mais qu'est-ce qu'une membre du GCPD pourrait m'offrir ? Ceux à la connaissance insuffisante ne verrait rien d'utile à ça et pourtant...

" Et moi je suis soulagé que tu me le dise, j'avais besoin de l'entendre. J'ai toujours eu un profond respect et une grande amitié pour ta famille et me voir en guerre avec tes parents...c'est comme recevoir un grand coup de massue sur le crane. Tu es belle, intelligente, courageuse...j’espère que ça n'entachera pas notre relation."

Aussi amicale soit-elle bien entendu. J'ai toujours été assez complice avec elle et sa famille, finir cette relation à cause d'un malentendu avec ses parents, ça serait un peu déplacé. Mais je pourrais comprendre, la vie n'est toujours pas facile et accorder sa confiance à quelqu'un était d'autant plus difficile quand on voyait tout ce qui se tramait autour de nous. Et elle l'apprenait sur le terrain en étant au GCPD. Le commissariat de Gotham n'était pas l'endroit le plus fiable de la ville, c'était connu comme quoi la corruption gagnait en terrain, même avec des agents disciplinés et ayant une certaine morale, morale qui s'évanouissait dans l'obscurité d'un jugement criminel ou corrompu. Si j'étais du genre naïf, je pourrais croire qu'Avalon n'était plus vraiment quelqu'un de confiance, pourtant je la connaissais, aussi intègre qu'elle, ça n'existait pas. J’espérai pour elle que sa carrière perdure et qu'elle puisse avancer comme elle l'a toujours fait. Et pour ça, être sur le terrain quand on a besoin d'elle est primordiale, comme par exemple au moment où ses collègues annoncèrent que d'anciens détenus étaient retrouvés morts dans les rues de Gotham, une certaine agitation se fit voir, surprenant pour accorder une importance à des détenus. Oh bien sur, je savais parfaitement de qui il parlait, de ceux que j'ai tué tout à l'heure, en venant au GCPD.

D'un air calme, j'observa d'un œil avisé les quelques agents se précipiter vers la sortie du commissariat en trombe pour aller voir ce qui se passait. Comme s'ils allaient trouver quelque chose. Pathétique, mais tellement marrant.

" Je vais t'attendre si ça ne te dérange pas. Je n'ai rien de prévu et....cette ville est assez passionnante."

Je faisais bien entendu allusion à toute cette agitation et aux cadavres dans les rues, mais ça elle ne le savait pas et ne pouvait pas s'en douter. Comment pourrait-elle accuser un vieil ami de la famille d’être un meurtrier ? C'était tout bonnement impossible. Autant qu'elle aille sur le terrain. Pour ma part, j'avais comme l'étrange sensation qu'un petit nettoyage au sein du GCPD était de mise afin de garder Avalon en sécurité. Des traîtres, des corrompus, il y en avait...et quel était leur destin ? Finir à la morgue.

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