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 Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills]

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Vicki


Vicki Vale
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MessageSujet: Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills]   Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills] Icon_minitimeDim 6 Sep - 19:26














DESCRIPTION DU RP » Vicki Vale est sur la trace de Mirror. Elle est la première à avoir compris qu'un tueur en série courait dans les rues de Gotham et son article a interpellé le premier concerné. Se faisant passer pour un agent de la DIA, Jonathan Mills veut s'assurer que la journaliste ne représente pas un danger pour lui. Mais malheureusement pour lui, Vicki l'a déjà inscrit sur sa liste de suspects et elle sait qu'il ne joue pas franc jeu avec elle. Désormais, il est devenu son suspect N°1.





Mirror & Vicki Vale ♦ don't trust you.
La famille Mills, jamais Vicki Vale ne pourrait oublier ce nom tant leur histoire l'avait profondément émue. Cette famille honnête qui ne demandait rien à personne avait été percutée de plein fouet par un destin aussi funèbre qu'injuste. Pourquoi ceux sont toujours les gens biens qui payent la note, avait pensé la journaliste à l'époque. Shandra, Tabitha et Jennifer avaient toutes les trois perdu la vie dans un terrible accident de voiture tandis que le père de famille, Jonathan, avait survécu. Mais était-ce vraiment une bonne nouvelle? Etait-ce vraiment désirable de voir un homme perdre tout ce qui constituait sa raison de vivre? Vicki n'avait pas su quoi penser à l'époque mais elle avait ressenti une énorme compassion à l'égard de cet homme qui se retrouvait sans rien. Elle aussi avait vécu cela, sa mère était morte en la mettant au monde et son père était mort 20 ans plus tard d'un anévrisme cérébral. Certes ce n'était pas aussi douloureux que la perte de sa femme ou de son enfant, mais Vicki en souffrait tout de même encore énormément. Elle s'était retrouvée seule, sombrant dans une terrible dépression et elle était persuadée que ce Jonathan Mills emprunterait le même chemin qu'elle.

Mais que pouvait-elle faire? S'immiscer dans sa vie alors qu'il était au plus bas et qu'elle ne représentait à ses yeux qu'une vulgaire inconnue, un vautour à la recherche d'un scoop pour faire pleurer dans les chaumières? Ignorer cet état de détresse qu'il allait immanquablement devoir traverser? Oui, Vicki Vale n'avait pas su quoi faire à l'époque. Alors elle avait fait ce qu'elle savait faire de mieux, écrire. Elle avait rendu hommage à cette famille comme elle avait pu, prenant soin à ce que ce terrible accident ne passe pas inaperçu. Prenant soin à ce que la mort de ces trois personnes ne soit pas vaine. Alertant tous les citoyens que cela pouvait aussi leur arriver. Vicki avait essayé de les sensibiliser, espérant qu'ils feraient plus attention à l'avenir. Espérant que ce genre d'accidents ne se produirait plus. Bien sûr, elle n'était pas si naïve, elle savait qu'il y aurait toujours de tels drames à déplorer. Mais si elle avait au moins pu interpeller quelques lecteurs et les poussaient à redoubler de vigilance sur les routes, c'était toujours cela de gagner. Quelques vies sauvées valaient bien mieux qu'aucune. Non, Vicki n'oublierait jamais la famille Mills. Alors imaginez sa surprise lorsque son assistant lui annonça qu'elle avait un rendez vous avec Jonathan Mills en personne. Il prétendait être un agent de la DIA s'intéressant à l'article de la journaliste sur un mystérieux tueur en série.

En effet, depuis plusieurs jours, Vicki Vale s'intéressait à différents faits divers n'ayant à priori aucun lien. Même les autorités ne semblaient pas alerté par ces morts étranges qui présentaient tout de même un point commun et pas n'importe lequel. Toutes les victimes étaient des rescapés. Il n'en avait pas fallu plus à la journaliste pour se lancer sur la piste d'un tueur en série, dressant déjà une liste de suspects dont ce fameux Jonathan Mills faisait d'ailleurs parti. Souhaitant alerter la population de Gotham du danger qui rôdait dans ses rues, Vale n'avait pas hésité à publier un premier article pour exposer son hypothèse et apparemment, un poisson avait été flairé. Car Vicki Vale le savait, Jonathan Mills n'était plus un agent de la DIA... alors pourquoi avait-il demandé ce rendez vous des plus officiels? Etait-il réellement l'auteur de ces meurtres infâmes ou cherchait-il à arrêter le véritable coupable voyant en Vicki Vale une alliée potentielle? Il pouvait être le meurtrier tout comme il pouvait être un nouveau justicier. Après tout, les deux hypothèses se tenaient. Dans la première, il pourrait vouloir libérer ses victimes du fardeau qui les pèse. Etant lui même un rescapé, cela se tenait parfaitement. Mais il pouvait aussi vouloir arrêter ce criminel par peur d'être sa prochaine victime ou par volonté de redonner un sens à sa vie après la terrible épreuve qu'il avait du traverser. Vicki Vale n'en savait encore absolument rien mais une chose était sûre, elle ne le lâcherait pas de si tôt. Jonathan Mills présentait trop de zones d'ombres pour qu'elle renonce à s'intéresser à lui.

L'agent Mills est là Vicki.

La voix de l'assistant de Vicki Vale raisonnait dans son interphone. Un frisson parcourut le corps de la journaliste. Elle allait enfin voir Mills en personne. Elle allait pouvoir commencer à l'analyser, à le décrypter...

Faites le entrer.

Répondit Vicki. Elle ferma alors l'écran de son ordinateur portable et essaya de paraître la plus décontractée possible. Lorsque Jonathan entra dans son bureau, Vale se leva pour l'accueillir et lui serra la main.

Bonjour agent Mills.

Vicki avait insisté sur le mot "agent", elle savait pertinemment qu'il ne faisait plus parti de la DIA mais pour le moment, elle jouait le jeu, curieuse de voir le mensonge qu'il lui avait préparé. Affichant un sourire plus ou moins sincère, elle retourna s'asseoir derrière son bureau.

Je vous en prie.

Ajouta t-elle en lui montrant la chaise qui se trouvait en face d'elle. Le premier face à face entre Mirror et Vicki Vale allait avoir lieu.


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Jonathan Mills
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MessageSujet: Re: Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills]   Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills] Icon_minitimeDim 6 Sep - 21:47

Je ferme les yeux quelques secondes alors que l'eau brûlante coule sur ma peau, éclaboussant mes épaules et mon visage en coulant avec force depuis le pommeau de douche, pendu en hauteur. Très vite, un nuage de vapeur emplit la cabine alors que ma peau rougit doucement. Je serre les dents, grimaçant lorsque l'eau brûlante coule jusqu'à la profonde coupure que j'ai dans le dos, juste sous les côtes. J'inspire profondément malgré l'humidité, ce qui me fait tousser. Je me racle la gorge et expectore un glaviot sanguinolent dans le fond de la douche, près de l'évacuation. La chaleur endort tout, les bleus et les articulations endolories. La plaie, même. La douleur s'y fait plus ténue, plus sourde. Moins lancinante. Dans ma tête, le roulement d'explosions et le bruit des rotors, l'odeur du sang et du fycélène. Un moment, je revoie la nuit afghane dans les montagnes, des traçantes illuminant le ciel alors que les SpecOps gravissent la pente. Je revoie Leur visage, dans la voiture accidentée. Je revois la guerrière de krypton, en train d'éliminer toute ma section d'intervention et à l'horizon, le duel des Dieux. Je vois l'homme masqué, sous respirateur, en train de massacrer d'autres de mes camarades dans Gotham, pendant l'affaire de l'Ogive. Je garde les yeux fermés un bon moment, la douleur dans ma poitrine se faisant plus dure, plus lancinante au fur et à mesure de la remontée des souvenirs. Jusqu'à ceux de la nuit passée. Mes mains qui serrent ce coup. Lui qui attrape un couteau à côté de son évier et qui me lacère malgré mes protections. La lueur qui s'éteint dans ses yeux. En sortant de la douche, je déglutis péniblement et j'ai les yeux remplis de larmes de rage, de frustration et de désespoir. Je me saisis de la bouteille de bourbon sur le bord du lavabo, j'en engloutis une généreuse rasade. Je me regarde dans le miroir. Ce que j'y vois m'est tellement douloureux. Sur le bord du miroir, sa brosse à dent. Je bois encore. J'inspire profondément, je me calme, je me concentre. Rasoir en main. C'est peut être le moment, maintenant ?


Lentement, péniblement, je repose l'outil sur le bord du lavabo. Je nettoie la plaie dans mon dos, je la suture, avec difficulté. C'était au central que je me faisais soigner. Avant que je ne me mette à tuer des gens. Avant que je perde mon badge, ma vie, ma dignité. Je me concentre sur ma mission. Assez de faiblesse. Je dois continuer. Pour elles. Pour tous ceux que j'aide, du mieux que je peux. Je nettoie tout ce que je peux, puis je me prépare. Je me rase de près, je me coiffe. Chemise. Costume. J'emporte mon holster, mon badge. J'ai l'impression d'aller au bureau. Tout comme avant.


Sauf que la maison est vide. Plus personne. Je bois encore une grande lampée de whisky avant de nouer ma cravate. Je me brosse les dents, plusieurs fois. J'ai l'estomac qui gargouille, mais j'ignore. Je domine. Une demie-cafetière avant de partir, et je me mets en route. La veille, j'avais paniqué en lisant l'article paru dans le journal. La journaliste avait réussi à connecter quelques fils. Elle ne savait pas tout, visiblement. Mais elle avait éveillé l'opinion sur la « menace ». Elle mettait en danger ma mission. J'avais dû agir. J'avais passé la vitesse supérieure, avant de prendre rendez-vous. Un truc officiel, un coup de poker en fait. Je n'avais plus ni autorité ni mission fédérale. Je n'avais plus rien, je n'étais plus personne. Un fantôme. Ce que j'avais été toute ma vie, militaire ou civile. Un infiltré. Aujourd'hui, un infiltré dans ma propre existence, mon « moi » comme couverture. Il me faut un moment pour parvenir à destination, mais je suis à l'heure. On me fait patienter quelques instants, puis on m'introduit. J'imite mon ancien moi à la perfection, sourire poli aux lèvres en saisissant la main de la jeune femme qui m'accueille d'une poignée de main. Je la jauge rapidement, sans la détailler de trop. Assez grande, silhouette assez fine, blonde comme les blés, le regard vif et intelligent. Ce que j'attendais de la part d'une journaliste d'investigation aussi réputée. Je dois aller encore plus loin dans le bluff pour ne pas me faire définitivement cramé. Un instant, je me demande si ma démarche n'est pas suicidaire, si elle n'est pas un moyen inconscient de me faire enfin arrêter.


| Bonjour, Miss Vale. C'est un plaisir de vous rencontrer, et je tiens tout d'abord à vous remercier de bien vouloir me recevoir. |


Je prends donc place dans le siège qu'elle me présente. Toujours poli d'apparence, je ne suis pas particulièrement avenant mais ma posture se veut assez calme et détachée ; avec mon passé cela fait bien longtemps que je sais cacher toute forme de stress, jusqu'à parfois ne plus en ressentir du tout. Comme ici, comme maintenant, en fait. Je ne ressens rien, sinon un léger frisson lié au danger, à la satisfaction de faire ce que je fais de mieux. Je me lance donc.


| Comme on vous l'a probablement expliqué, je suis agent spécial à la DIA, les services de renseignements de l'armée de terre. Je vais jouer cartes sur table ; je ne viens pour aucune investigation officielle. Je suis venu suite à votre article sur la présence d'un nouveau tueur en ville. |


Je laisse couler quelques secondes, aussi bien pour la laisser contextualiser intérieurement l'entretien que pour me laisser imprimer le fait que c'est c omme ça qu'on percevra mes actions, c'est inévitable.


| Je viens vous voir pour que nous partagions, si cela vous tente, nos informations. J'ai peur que cet homme soit un ancien méchant, un dur, que nous aurions pu déjà affronter dans le passé et j'ai commencé à constituer moi-même un dossier pour l'agence sur les menaces potentielles à l'intérieur du pays. Qu'est ce que vous savez sur lui ? | demandais-je, le plus curieusement du monde
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MessageSujet: Re: Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills]   Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills] Icon_minitimeVen 11 Sep - 15:21

Mirror & Vicki Vale ♦ don't trust you.
Assise derrière son bureau, Vicki épiait chaque faits et gestes de Mills. Il avait tout de même un sacré culot de venir ici en se faisant passer pour un agent de la DIA. Comment pouvait-il penser une seule seconde que la journaliste ne savait pas la vérité sur lui? Vicki prenait presque ça comme une insulte. Il prétendit alors que c'était un plaisir de la rencontrer mais la jeune femme en doutait. Savait-il seulement à qui il avait à faire? Pour oser une telle rencontre, la réponse était visiblement non. Il continua ensuite avec des formules de politesse dont Vicki n'avait pas forcément l'habitude. Fouineuse professionnelle, elle avait plutôt l'habitude de s'immiscer dans la vie des gens, pas l'inverse. Elle était donc plutôt habituée à être rembarrée voir chassée par les personnes qui l'intéressaient. Un peu de courtoisie dans ce monde de brutes, même de la part d'un suspect, ne faisait finalement pas de mal. Face aux remerciements de Mills, Vicki esquissa un sourire tout aussi poli et faux que le prétexte de sa venue ici. Depuis qu'elle était devenue journaliste d’investigation, Vicki était passée maître dans l'art de la comédie. Elle savait très bien dissimuler ses émotions et jouer un rôle. Il n'était donc pas difficile pour elle de faire semblant de croire Jonathan.

Attendant avec impatience d'entendre le discours, très certainement bien préparé, de Mills, Vicki croisa les bras, lui faisant ainsi comprendre qu'elle lui laissait volontiers la parole. L'imposteur, l'air tout à fait normal, expliqua donc la raison de sa venue ici. Comme elle l'avait soupçonné, il était bien là suite à l'article qu'elle avait publié sur son hypothèse de tueur en série. Cela ne faisait qu'augmenter les soupçons de la journalistes à l'égard de Mills. Seul le coupable, ou un chasseur traquant sa proie, s'intéresserait à cet article. Même la police de Gotham n'y avait pas prêté attention. Pourtant, ils savaient que Vale visait souvent juste. Seul Jim Gordon avait prit le temps de contacter Vicki pour lui demander de le te tenir au courant de la suite de son enquête. Il avait également tenu à la mettre en garde pour qu'elle ne mette pas une nouvelle fois sa vie en danger. Jim était le meilleur flic que Vicki connaissait. Bien sûr, aux yeux de la jeune femme, il n'arrivait pas à la cheville de son défunt père, Eddy Vale, lui aussi membre du GCPD à son époque. Jim et Vicki travaillaient souvent ensemble, s'échangeant des informations, faisant des réunions au sommet avec le Chevalier Noir. Ils formaient un trio terriblement efficace même si Vale déplorait qu'ils ne puissent pas oeuvrer plus souvent ensemble. Pour le moment, Vicki n'avait pas parlé de Mills à Gordon mais si l'homme ne trouvait pas les arguments pour la convaincre de son innocence, il était certain qu'elle citerait très prochainement son nom auprès de Jim.

Cerise sur le gâteau, voilà maintenant que Mills lui demandait, sans détour, de partager ses informations avec lui. Ce n'était pas la première fois que Vicki faisait face à une telle situation, elle était souvent sollicitée lors d'enquêtes importantes. Mais c'était la première fois que l'un de ses suspects lui faisait une telle requête. Les propos de Mills tendaient à confirmer la seconde hypothèse de Vicki, il semblait vouloir attraper lui même le tueur. Mais faisait-il cela par pur volonté de rendre justice ou essayait-il de brouiller les pistes pour que la journaliste ne remonte pas jusqu'à lui? Tout était encore flou dans l'esprit de Vicki.

Et bien, je pense qu'il pourrait s'agir d'un homme comme vous monsieur Mills. Un rescapé s'en prenant aux rescapés. Pour tout vous dire, vous êtes même déjà sur ma liste de suspects. Et le fait que vous soyez là aujourd'hui, alors que nous savons pertinemment tous les deux que vous n'êtes plus agent de la DIA, vous place justement au sommet de cette liste. Mais je n'ai pas encore de preuve sinon ça ne serait pas une poignée de mains qui vous aurait accueilli mais une paire de menottes.


Vicki se redressa sur sa chaise, s'accoudant au bureau, plongeant son regard dans celui de Mills.

Alors maintenant vous allez m'expliquer pourquoi vous êtes venu ici et aujourd'hui avec cette insigne? Pourquoi m'avoir menti monsieur Mills?

Vicki Vale n'était pas du genre à tourner autour du pot et encore moins à se faire passer pour une sotte. Elle avait vu clair dans le manège de Mills et elle voulait qu'il le sache. Elle n'appréciait pas du tout que l'on essaie de la manipuler et encore moins de lui mentir. S'ils traquaient tous les deux le même criminel, autant jouer carte sur table non? Vicki scrutait alors avec une minutie toute particulière chaque réaction de Jonathan, espérant déceler rapidement s'il était coupable ou non.

©clever love.


Dernière édition par Vicki Vale le Dim 13 Sep - 22:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills]   Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills] Icon_minitimeSam 12 Sep - 17:07

Je viens jouer ma partition jusqu'au bout, même si je ne peux absolument pas présager de la suite. Je sais que c'est risqué, couillu même, car tout peut vraiment partir en cacahuète du début à la fin sans que je n'y puisse véritablement grand chose. Quoiqu'il en soit, je ne peux plus faire machine arrière. D'une manière ou d'une autre, je me dois de terminer ce que j'ai commencé. D'aller au bout. De toute façon, qu'est ce que je pourrais faire d'autre ? Si je regarde en arrière, je suis foutu. Si je contemplais le bain de sang, si je m'attardais sur les profils des gens que j'avais tués, si... Avec des si on refait l'histoire. Et la mienne était tout simplement trop tâchée de sang pour que je puisse essayer. Ma nature m'en empêchait également, j'avais été formaté pour aller jusqu'au bout, quoiqu'il en coûte. J'attaque donc de front. Quand il est impossible de se cacher dans l'ombre, il ne reste plus que l'option de prendre l'adversaire à contrepied et de lui rentrer dedans de face. La journaliste que j'avais en face de moi avait déjà publié quelque chose et j'étais à peu près sûr que c'était autant pour faire réagir les autorités que pour faire bouger le meurtrier qu'elle recherchait. Je ne savais pas si elle s'était attendue à un pareil mouvement mais elle devait savoir des choses. A moi de découvrir lesquelles, pour évaluer la menace qu'elle représentait. Je me fichais autrement de ce qu'elle allait me raconter à propos de l'image du tueur -la mienne-, puisque je savais très bien que personne ne comprendrait jamais.


Sans détour, la journaliste contre-attaque directement. Je ne me laisse pas décontenancer. Je ne suis plus Jonathan Mills, Jonathan Mills est mort dans cet accident de voiture. Ce n'est plus qu'un masque qui lui ressemble, que j'affiche en permanence. Mais je suis Mirror. Mirror est l'homme que j'étais autrefois en opération, le type qui pouvait liquider sans états d'âmes des miliciens et des civils du tiers-monde pour des raisons qui sembleraient folles aux citoyens du pays qu'il défendait, quand il y avait encore quelque chose à défendre. Mirror ne se laisse pas détourner de sa mission, il prend les coups et les accueille, sans essayer de les éviter. Je pars d'un petit rire d'où transperce une pointe de désespoir.[/i]


| Moi ? Vraiment ? Ca se tient. |


J'accroche son regard et ne le lâche plus, je m'y engouffre, je m'y noie. Je brouille la vérité sans user de mensonges mais la vérité elle-même. Je ne prends même pas le temps de réfléchir. Je m'infiltre d'instinct, comme je le faisais autrefois. Tant pis si cela doit me conduire à la chaise à injections après vingt ans de procès interminables.


| J'ai perdu ma famille et j'ai les compétences pour mener à bien ce genre de... Mission, croisade, appelez cela comme vous voulez. Pourtant, vous oubliez quelque chose, Miss Vale. |


Je me rapproche d'elle, posant mes coudes sur son bureau, liquidant une partie de la distance pour la laisser sonder mon âme au travers de mon regard.


| Comment pourrais-je tuer des gens aussi gratuitement alors qu'ils ne m'ont rien fait ? Je ne vous bassinerais pas avec toutes ces conneries patriotiques qui m'ont poussé, il y a une quinzaine d'années, à m'engager dans l'armée, ça ne me retiendrait sans doute pas à transgresser la loi si j'en avais besoin. Je ne vous bassinerais pas non plus avec mon passé à la DIA, où j'ai justement passé une partie de mon temps à pourchasser des gens comme ce tueur, à l'étranger mais aussi dans ce pays. Je ne suis pas cet homme, parce que dans les secondes qui précédaient l'accident qui m'a fait assister à la mort de ma femme, qui a traversé le pare-brise, à l'une de mes filles, tuée sur le coup et à l'autre qui a brûlé sous mes yeux.... Et bien, nous nous disputions. Elles voulaient que j'arrête tout ça. Que j'arrête de me mettre en danger pour pourchasser des dieux et des chimères. Elles voulaient que je rentre à la maison, que je reste avec elles. Et moi, je ne les ai pas écoutées. J'avais bu, j'étais secoué à la suite de retrouvailles avec d'anciens camarades. Je ne les ai pas écoutées. Et je ne pourrais plus me regarder dans la glace si je devenais un assassin de sang-froid. Je ne pourrais pas affronter le regard des femmes de ma vie quand je me rends fou pendant des heures à regarder des photos. |


Impressionnant, comment cela me venait naturellement. C'était la vérité, après tout. Comment y déceler un mensonge ? Je secoue la tête en lâchant un petit rire ironique. Je ne pouvais plus me regarder dans une glace et voir partout chez moi les cadres photos de mes chéries me rendait fou. Je buvais et me préparais sans cesse, préparant mes missions pour éviter à d'autres le même désespoir déchirant et psychotique qui me serrait le cœur, m'empêchait de dormir. Je voyais constamment leurs ombres, j'entendais leurs paroles. Cela me rendait fou, et je ne le supportais pas alors que paradoxalement, je ne pouvais renoncer à la compagnie de mes fantômes ; ce serait les laisser partir pour de bon. Je redresse le regard vers la journaliste, ayant soudainement envie d'un verre bien tassé.


| On a révoqué mes accès, on m'a donné un congé. Pour me reprendre. Mais je sais que la commission n'a pas encore statué sur mon sort. J'ai survécu aux purges de Bane dans Gotham il y a des années, j'ai survécu aussi au désastre de Smallville. J'ai un passé qui joue en ma faveur. Mais j'avais bu. Et ils savent très bien que je ne suis plus l'agent stable et raisonné que j'étais. Pourtant, même aujourd'hui et pour mon plus grand malheur, je suis incapable d'écouter les suppliques de ma femme et de mes filles. Je ne peux pas abandonner, je ne peux pas renoncer. Cet homme court les rues et assassine les gens comme moi. Pourtant, si toute cette souffrance me remue à l'intérieur et me rend fou, je ne suis pas prêt à y renoncer. Je veux vivre. Si l'agence ne me fait plus confiance, je ne baisse pas les armes. J'ai la force de continuer ma mission, vous comprenez ? C'est tout ce qu'il me reste, aujourd'hui. Alors, vous avez raison. Je suis un tueur. J'ai parfois tué des gens pour des raisons discutables. Mais je ne suis pas celui que vous cherchez. Je suis venu vous voir pour continuer ma mission, envers et contre tout, même contre mes propres supérieurs s'il le faut. Vous ne l'attraperez pas seule, Miss Vale. Pour traquer ce monstre, vous allez avoir besoin d'un de ses semblables. |
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MessageSujet: Re: Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills]   Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills] Icon_minitimeDim 13 Sep - 22:37

Mirror & Vicki Vale ♦ don't trust you.
Le regard déterminé et interrogateur à la fois, Vicki ne lâchait pas Mills des yeux. Elle attendait, non, elle exigeait une réponse claire et convaincante. L'homme était plus suspect que jamais. Vale n'y avait pas été par quatre chemins, lui avouant clairement ce qu'elle pensait de lui, le mettant sans détour sur le banc des accusés. Il y avait ce petit quelque chose chez Mills qui le rendait assez difficile à cerner. Il pouvait très bien avoir le visage d'un innocent tout comme il pouvait avoir celui du coupable. Cela était assez perturbant pour la journaliste. Dans tous les cas, quelque puisse être la réponse de Mills, Vicki garderait un oeil sur lui. Elle avait comme l'étrange sentiment qu'elle ne pourrait pas lui faire confiance. L'homme se mit à rire, se moquant ouvertement de l'hypothèse de Vicki. Le véritable coupable en aurait-il fait autrement? Surement pas. Railler une hypothèse était le meilleur moyen de la descendre. Ce petit rire ne changea donc en rien l'avis que Vale avait sur l'ancien agent de la DIA. Dans un premier temps, Mills confirma qu'il aurait très bien pu être le tueur. Il en avait les compétences. Mais très vite, il sortit divers arguments pour se défendre. Rien de plus naturel. Vicki l'écouta donc avec la plus grande des attentions.

A sa grande surprise, Jonathan se confia à elle, lui révélant des choses très intimes concernant l'accident qu'il avait eu avec sa femme et ses filles. Selon lui, cela était l'argument phare de sa défense. Il ne pourrait pas être un tueur sanguinaire par mémoire pour sa famille. Cela se tenait et Vale hésitait vraiment entre sincérité et mensonge. Mais comment démêler le vrai du faux? Vicki avait déjà sa petite idée. Le seul moyen d'être sûr était de pister Mills vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jour sur sept. L'épier, le traquer. Observer son quotidien, ses habitudes, ne jamais le lâcher. Trouver la faille ou la preuve de son innocence. Alors quand l'homme fit comprendre à Vicki qu'il était lui aussi aux trousses du tueur et qu'il était prêt à lui venir en aide pour l'arrêter, Vale y vit une opportunité. Celle de le côtoyer régulièrement, celle d'avoir une excuse pour trainer dans ses pattes, celle de se rapprocher un peu de lui pour apprendre à le connaître, à le cerner. Le jeu était dangereux car si Mills était véritablement le coupable, Vicki se jetterait alors littéralement dans la gueule du loup. La journaliste jouait avec le feu et elle savait très bien qu'elle risquait de se brûler. Mais l'enjeu en valait la chandelle. Soit elle démasquer Mills et l'envoyait en prison. Soit il l'aidait à trouver le vrai coupable et ensemble, ils l'envoyaient en prison. Dans les deux cas, cette potentielle alliance permettrait à la justice de triompher. Et si Vale devait, au passage, y perdre quelques plumes, alors elle acceptait de prendre le risque. Comme toujours...

Certains propos de Mills lui avaient tout de même fait froid dans le dos. Le fait qu'il assume d'être un tueur par exemple. Ou encore que pour attraper le coupable, elle aurait besoin de l'un de ses semblables. Il considérait donc avoir quelques points communs avec le tueur, une révélation assez perturbante encore une fois. Après le long monologue de Mills, Vicki resta silencieuse un instant, plongeant son regard dans le sien. Essayant de voir dans les yeux de Jonathan le moindre petit indice qui pourrait la mener sur la bonne piste mais rien, absolument rien. Pour une fois, Vicki Vale n'était plus sûre de rien. La seule certitude qu'elle avait était qu'elle ne devait pas le laisser filer. Elle devait réussir à garder un oeil sur lui et accepter son aide semblait être la meilleure des solutions.

Très bien Monsieur Mills. Si je comprends bien, vous m'avez donc menti pour obtenir des informations et partir seul à la recherche de ce criminel. Et maintenant vous me proposez votre aide. J'avoue qu'elle ne sera pas superflue. Ce tueur est dangereux, intelligent et rusé. Courir après lui ne sera pas sans risque alors si nous devons collaborer, je veux être certaine de pouvoir vous faire confiance. A partir de maintenant, vous devrez jouer franc jeu avec moi et ne plus me mentir. En êtes vous capable Monsieur Mills?

Vicki n'avait aucune confiance en cet homme mais elle devait lui faire croire que cela pouvait changer.
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MessageSujet: Re: Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills]   Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills] Icon_minitimeLun 21 Sep - 22:36

Noyer le mensonge dans la vérité plutôt que l'inverse. Première leçon de toute infiltration. Les russes et les gros teubés de la CIA, à apprendre et à réviser de fausses identités alambiquées à tout bout de champ, finissaient par s'identifier eux-mêmes à leurs mensonges. Mais cela ne suffisait pas, en fait. L'expérience m'avait depuis longtemps appris qu'il était bien plus efficace de s'inspirer de la vérité brute, de sa vie, de ses expériences, pour pouvoir ensuite les remodeler au service du mensonge. J'avais entendu l'histoire d'un agent de la CIA qu'on avait libéré avec mon A-team, dans l'ouest du Pakistan. S'écartant sur le passage d'une jeep, il s'était fait rouler sur le pied et sous le coup de la surprise et de la souffrance, il avait juré en anglais. On l'avait récupéré en miettes mais toujours en vie, trois jours plus tard. Se cacher de sa propre nature risque toujours de nous la faire péter en pleine gueule, c'était un fait qui m'apparaissait assez évident. La journaliste quoiqu'il en soit, ne perd pas une miette de mon récit. Elle semble tout à fait déterminée à me passer aux rayons X, mais je ne me laisse pas démonter. Après chaque expédition, débriefing des huiles, de l'armée, de la CIA et de tout le bordel. A la DIA, c'était pareil avec les autres agences. Je devais mentir en permanence, relater en continu, sans jamais rien omettre. Je la sens un peu bousculée par mon récit. Elle doit vouloir y croire, mais son instinct la pousse sans doute à de la retenue. En tant que journaliste, elle doit avoir l'habitude à ce qu'on lui raconte des salades ou qu'on la bonimente, alors je m'enfonce plus encore dans mon récit, l'entamant en profondeur, révélant toute sa noirceur intrinsèque.


Je savais que ce que je disais n'était pas forcément rassurant. Que ce n'était pas plus de preuves qui pouvaient me disculper des soupçons qui pesaient sur moi. Mais tant pis, sincèrement. La journaliste pèse le pour et le contre de mon récit, avant d'accepter mon aide. Je hoche la tête, d'un air raisonnable et convaincu. Je ne comptais pas faire de vagues.


| Vous demandez à un ancien des Forces Spéciales et des renseignements de l'armée de Terre de tout vous dire ? Je peux vous dire tout ce qui concerne la mission, tout ce qu'il y a à savoir. Et je vous ai déjà dit beaucoup. Mais vous avez vos secrets et moi les miens, Miss Vale. Il est des choses qui, si elles devaient être révélées, nous mettraient probablement tous les deux en danger, n'est-ce pas? |


Je me décontracte, déboutonne ma veste. J'en tire quelques photos, que j'étale sur la table.


| Cet immeuble, là, a été le lieu d'un meutre il y a quelques jours. Et ces photos là, montrent des signes de bagarre. Je suis tombé sur cette ruelle et n'ai rien trouvé, à part des signes de lutte, comme cette cloison enfoncée, derrière l'atelier. Pas d'effraction, mais tout sans dessus-dessous, comme s'il y avait eu une bagarre de tous les diables. La pluie a tout lavé, et les flics sont pas allés aussi loin. Quand on voit le profil de notre victime, on sait qu'il s'agit de notre homme. D'après un ami au GCPD, une balle de 7,62 d'un fusil de précision a été trouvée dans l'appartement, alors que le tueur ne se sert pas de ce genre de matériel. Je crois, Miss Vale, que nous ne sommes pas les seuls à traquer cet homme. |
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MessageSujet: Re: Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills]   Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills] Icon_minitimeVen 2 Oct - 10:21

Mirror & Vicki Vale ♦ don't trust you.
Vicki avait le sentiment de ne pas avoir été claire avec Jonathan. Elle ne voulait pas qu'il lui raconte tout de sa vie, ça elle le découvrirait par elle même en menant sa petite enquête, qu'il le veuille ou non. Mais elle voulait au moins qu'il soit honnête avec elle sur tout ce qui concernait de près ou de loin leur enquête. Il s'agissait là de la base de tout bonne coopération, elle ne demandait tout de même pas la lune. Bien sûr, cela lui permettrai également de confirmer ou d'annuler ses soupçons. S'il se montrait franc et honnête alors Vicki pencherait sans aucun doute plus pour son innocence mais si elle découvrait encore une fois qu'il avait osé lui mentir alors elle pencherait plus pour sa culpabilité. Finalement, le quiproquo se corrigea de lui même, l'homme lui affirmant par la suite qu'il était prêt à tout lui dire sur cette mission. Vicki était vraiment curieuse de découvrir s'il respecterait sa parole car pour être honnête, elle n'avait absolument pas envie de lui faire confiance. Son discours, son attitude, tout était suspect chez cet homme et son instinct de journaliste était dans tous ses états. Il n'était peut être pas le meurtrier qu'elle recherchait mais il y avait quelque chose de louche chez lui, cela était indéniable et Vicki ferait tout pour découvrir quoi.

Lorsque l'homme termina en lui disant qu'ils avaient tous deux leur jardin secret, Vale acquiesça d'un simple mouvement de tête. Elle se demandait d'ailleurs si lui aussi avait l'intention d'enquêter sur elle. Elle se montrerait dès aujourd'hui plus méfiante et vigilante que jamais. Jon sortit ensuite quelques photos de sa veste et lui décrivit avec minutie une scène de crime. Il semblait persuadé que leur homme était mêlé à ce meurtre. Mais la plus grande révélation, celle que Vicki ne s'attendait pas du tout à attendre, était qu'il soupçonnait un autre individu d'être à la poursuite de leur tueur. Vale ne l'avait vraiment pas vu venir celle là. Qui pouvait bien s'intéresser à ce meurtrier? La police ne semblait pas très réceptive à l'article de Vicki et un fusil de précision ne correspondait pas aux méthodes des justiciers qu'elle connaissait. Voilà une nouvelle zone d'ombre qu'il allait donc falloir éclaircir. Cette enquête s'annonçait bien plus complexe et sombre qu'elle ne l'avait imaginé. La journaliste devait absolument contacter le Batman pour lui demander son aide. Lui seul pourrait véritablement l'aider, elle en était certaine. Si Vicki n'avait aucune confiance en Jon, cela était tout le contraire avec le Chevalier Noir. La journaliste serait capable de remettre sa vie entre ses mains les yeux fermés. Vale avait une confiance et un respect immenses pour le Batman et ce depuis toujours. Elle le considérait d'ailleurs comme son plus grand allié, le meilleur, le plus fiable.

Vraiment? Voilà une hypothèse très intéressante. Mais qu'est-ce qui vous fait dire que notre homme est derrière tout ça?
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MessageSujet: Re: Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills]   Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills] Icon_minitimeLun 12 Oct - 23:05

Okay. Se cacher en plein jour, ce n'était pas toujours une solution particulièrement louable vous pouvez me croire. En fait, c'était même totalement ingrat parce que pendant tout le moment où je réfléchissais à ce que je faisais, je me rendais bien compte que des tas de gens, à commencer par des innocents, allaient souffrir de ma décision. C'était comme si j'étais incapable de me rendre, ni même de garder l'esprit clair. Quand on commence à mentir, quand on met un doigt dans l'engrenage, on ne peut plus que serrer les dents et affronter la réalité, ce monstre bien tangible, que l'on s'est forgé soi-même. Ce n'est jamais plaisant, quand tout finit par nous retomber dessus. Mais au final, peu importe. On ne peut pas plus lutter contre sa propre nature. Je savais en sus que je n'avais pas forcément tiré dans le mille avec la journaliste. Pour avoir interrogé quantité de gens de manière plus ou moins brutale au cours de mon existence, j'avais depuis longtemps appris à décrypter les détails de leur attitude, notamment leurs regards et les infimes crispations de visage, la posture, la durée des silences. Savoir quand me taire et quand parler avait été précieux en interrogatoire, mais je manipulais la situation de toute évidence bien moins facilement quand je faisais moi-même


Je pris néanmoins la journaliste au dépourvu en lui avançant les preuves du passage de Mirror dans un appartement, en utilisant des éléments de ma véritable incursion là-bas. Se cacher en pleine lumière était devenu un véritable leitmotiv. Je ne pouvais qu'aller encore un peu plus loin, m'enfoncer dans mes mensonges, pour ne pas me laisser à découvert par mes tentatives assez hasardeuses. Je devais aller plus loin, tout simplement parce qu'il n'y avait plus de retour en arrière qui soit possible après cela. La journaliste me questionne et je saisis la balle au bond.


| Même profil que les autres victimes, cette personne avait perdu ses parents dans un incendie auquel elle a elle-même survécu. Infiltration au top dans l'appartement. En fait, je pense que tout se serait passé comme sur des roulettes s'il n'y avait eu ce mystérieux tireur... |


Je soupire doucement, je suis vraiment fatigué ces derniers temps et je joue celui qui n'est plus cru par qui que ce soit depuis le terrible accident.


| Ecoutez, je peux essayer de remonter encore sa piste et vous de vous renseigner sur un tireur de précision qui court les rues, et on se partage nos infos ? Vous devez bien avoir des contacts vus vos articles... |
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MessageSujet: Re: Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills]   Can I Trust You? [Feat. Jonathan Mills] Icon_minitime

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