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 Un double jeu d'apparence [Patty <3]

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L'homme le plus rapide du monde! (flash)


Barry Allen
Barry Allen

Messages : 135
Âge : 27 ans
I&#39;m the fastest man alive!
Statut Matrimonial : Vouloir jouer au héros à temps plein demande pas mal de temps et bon nombre de sacrifices, comme celui de renoncer à la personne que l'on aime afin de la préserver. Ainsi ais-je décidé de condamner cette partie de moi-même pour demeurer célibataire.
Métier : Officiellement, aux yeux du monde, je ne suis qu'un analyste scientifique ordinaire au sein de la police de Central City.
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MessageSujet: Un double jeu d'apparence [Patty <3]   Un double jeu d'apparence [Patty <3] Icon_minitimeLun 28 Sep - 23:39














DESCRIPTION DU RP »
Enquête ouverte pour Joe West et Patty Spivot. Néanmoins, durant ses recherches personnelles, Joe a eu quelques doutes sur l'identité du suspect. Il envisage que ce dernier pourrait être un méta-humain. Informant dès lors Barry, il souhaite que ce dernier accompagne Patty pour une planque. Ne pouvant refuser ce service, Barry est prêt à identifier cette potentielle menace méta-humaine, en espérant que Patty ne sera pas trop exposée et que cela ne la poussera pas à creuser d'avantage sur la piste de ces êtres hors du commun!















« On signale aussi un incendie sur Galena & Maine. »

Je venais à peine de désarmer un braqueur, j’avais à peine le temps de souffler que la voix de Cisco résonnait de nouveau dans mes oreilles. À croire que les rues de Central n’étaient jamais plus agitées que les soirs où je ne pouvais pas réellement me permettre de traverser les quatre coins de la ville. Poussant un petit soupir, l’index à hauteur de l’oreille, j’opinai du chef.

« C’est bon, je suis en route. »

Contrairement à plusieurs semaines d’ici, ma voix avait quelque chose de plus laconique, de plus répétitive en quelque sorte. Je demeurais encore marqué par l’affrontement avec ce Reverse qui n’avait donné aucun signe de vie depuis. Certes, je pouvais compter sur l’équipe de STAR Labs et Joe pour essayer de me redonner suffisamment la foi et le sourire. Mais il y a des choses qui vous marque et qui vous demande du temps pour être réellement acceptées dans votre for intérieur. Ce n’est pas pour autant que je n’officiais plus en tant que bolide écarlate. Dès que je le pouvais, je remplissais cette mission qu’un éclair m’avait un jour confiée.

Plusieurs centaines de mètres et un immeuble en flammes plus tard, je parvenais à retrouver ce frisson et cet instant d’épanouissement où vous avez droit aux remerciements du grand public. Un couple de parents qui retrouvent leur fils, piégé des flammes. Une femme en crise qui se laisser aller aux larmes de joie dès lors que vous lui avez rendu son petit ami. Sans oublier cette vieille dame qui ne cesse de louer le seigneur car elle a pu récupérer son chien en pleine santé. Et pour conclure le tout, les pompiers qui vous saluent en vous remerciant une fois de plus de leur avoir prêté main forte. Oui, dans ce genre de moment, je pouvais presque oublier que je n’étais plus l’homme le plus rapide du monde. Je pouvais oublier le goût amer de ma défaite, et cet échec qui me dévorait les entrailles douloureusement.

Mais tout ça n’empêche pas le temps de s’écouler. Les minutes jouaient contre moi, et malgré toute la rapidité dont je pouvais faire preuve, mieux valait-il que je ne m’éternise pas dans mes interventions à droite, à gauche.

« Encore une urgence à signaler, Cis’ ? »

Arrêté au centre d’une ruelle déserte, je saisis l’occasion de prendre la ‘température ambiante’ afin de savoir à quoi m’en tenir. Il y a des soirs, il y a des nuits où je passe mon temps à sprinter à travers les rues pour déceler toutes les urgences que même les radios de police et de secours ne diffusent pas. Il y a toujours un crime qu’on ne devine, ou qu’on ne soupçonne pas ! La seule différence ? C’est que ce soir j’étais en planque ! Et que ce n’était pas avec Joe ! Alors, si je voulais continuer de la jouer profil bas et de taire tout soupçon, il était de rigueur à ce que je n’éveille pas les soupçons par un comportement ‘étrange’… !

« Plus rien pour le moment, Barry. Et t’as réglé tout ça en moins de sept minutes. Tu viens d’établir un nouveau record, mon grand ! »

Un faible rictus s’affiche sur mon visage malgré moi.

« Merci… Mais on sait tous les deux que ce n’est pas encore suffisant. »

Conclus-je avant de couper le contact radio. L’heure était venue pour que Flash laisse de nouveau place à Barry Allen !

En tant qu’analyste scientifique, ma place n’est certainement pas dans une voiture en train de surveiller les allées et venues d’un potentiel suspect. Mon rôle était de collecter les preuves, d’étudier les éléments tangibles que s’avéraient être des traces de pneus, des empreintes, des résidus en tout genre, ou encore de procéder à des identifications via des échantillons de sang. Enfin, ça c’est la présentation courte bien évidemment. Mais en aucun cas n’avais-je été engagé pour être au feu, sur le terrain, en première ligne. Et j’aurais pu, alors, trouver toutes les excuses du monde pour me consacrer entièrement et totalement à mon rôle de Speedster. Sauf que cette planque, c’était un service que m’avait demandé Joe. En temps normal, je ne sais déjà pas refuser grand-chose mais, une fois que ça vient de Joe, ça devient peine perdue pour que je prononce le moindre nom. Sans compter que, d’après ses dires, le suspect en question pourrait être un méta-humain. Encore un. Un de plus. Si l’avenir donnait raison à mon ‘père adoptif’, alors encore un danger potentiel qui était passé entre les mailles de notre surveillance au sein de la team. Un soupçon de danger que je ne pouvais ignorer… Et encore moins laisser Patty en prendre tous les risques associés !

« Et un chocolat chaud avec supplément de cannelle ! »

Lançais-je en reprenant place dans la voiture de Patty. J’espère simplement qu’elle ne se posera pas de question sur le fait qu’il m’avait fallu près d’un quart d’heure pour aller chercher du café !

Patty était une personne que j’apprenais à apprécier en toute simplicité, et j’ai envie de dire avec une certaine légèreté. Si une part de moi-même n’avait pas été ‘rassuré’ à l’idée de devoir collaborer avec une nouvelle personne, j’ai pu trouver en cette nouvelle collègue une femme avec qui le courant passait relativement bien, et assez facilement. Elle ne faisait pas partie de ces personnes qui vous prennent la tête pour un oui ou pour un non. Elle ne tentait pas de m’acculer de multiples questions chaque fois que j’arrivais en retard au labo, ou sur le terrain. Parfois j’ai même l’impression que c’est quelque chose qui l’amuse à force. Et puis, je dois bien avouer que je me sentais bien, naturel, spontané et moi-même à son contact. Il n’y avait pas de pression de quelconque nature. Il n’y avait pas d’exigence comportementale ou bien d’attente spécifique qui vous pousse à devenir quelqu’un d’autre. Non, Patty était comme une sorte de rayonnement dans mes journées de labo parfois solitaire et un peu trop ‘morne’ comme dirait Iris. Et, sans spécialement penser souvent à Patty, je dois bien avouer que j’avais presque des facilités à ne plus penser à Iris quand je discutais avec elle justement. Je ne cherchais pas à comprendre ou à analyser quoique ce soit sur cette nouvelle entente trouvée. Mais je profitais tout simplement pleinement de cette ‘légèreté’ qui semblait de mise avec elle.

« Et, pour ne pas changer, désolé pour le retard ! »

Dis-je, faisant semblant de me faire tout petit dans mon siège pendant que je portais mon gobelet de café à hauteur de ma bouche, comme pour dissimuler la moitié de mon visage volontairement avant de sourire comme un sale petit garnement.

« Du nouveau ? »



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patty spivot


Patty Spivot
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Âge : Je suis âgée de vingt-six ans.
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MessageSujet: Re: Un double jeu d'apparence [Patty <3]   Un double jeu d'apparence [Patty <3] Icon_minitimeMar 29 Sep - 15:25






un double jeu d'apparence


Intégrer les forces de police peut être un rêve que chaque enfant souhaite concrétiser une fois arrivée à l’âge adulte. Entamer des études policières, entrer dans une école de police, effectuer des stages dans un commissariat notamment… Puis, vint l’instant où il faut être capable de tenir une arme et de bien viser pour ne pas rater sa cible. Il s’agit d’une des étapes cruciales dans la vie de tout jeune policier. Lorsque je tiens une arme à feu, ou que je baisse le regard pour avoir un aperçu sur la mienne, je me rends compte que je ne suis bien qu’en étant sur le terrain et non quand je suis enfermée entre quatre murs à faire de la paperasse. Paperasse qui, d’ailleurs, commence à s’éloigner de plus en plus des tâches que je pouvais accomplir en temps normal. Intégrer les rangs du Capitaine Singh et devenir la coéquipière du grand détective West furent les meilleures choses qui me soient arrivées depuis des années ! Je commençais déjà à prendre mes repères au centre de police en aidant parfois monsieur West lors de ses enquêtes. Cela faisait quelques mois que je travaillais à ses côtés. Un travail où je ne cessais d’apprendre sur le métier, sur la personnalité que nous nous devions d’avoir envers les suspects et les victimes. Dans le quotidien, j’étais une personne compatissante, compréhensive, quelque peu douce. Une douceur qui peut aisément se transformer en toute autre chose si on venait à trop en abuser. De la fermeté, du sang-froid, j’en abusais autant que faire se peut lors de mes interrogatoires et de mes arrestations. Et je pouvais facilement devenir rouge et réagir au quart de tour dès qu’un suspect se met à mettre sur le tapis des éléments qui peuvent me toucher. Notamment, ma dernière affaire fut un homme qui prenait plaisir à capturer des enfants, qu’importe le sexe, et de les faire souffrir d’une manière répugnante, choquante, horrible. Un homme pour lequel j’avais fait naître un sentiment de rage et d’impulsivité… Je n’avais jamais réagi de la sorte auparavant. Je me souvenais, d’ailleurs, que ce fut le détective West qui m’avait quelque peu « calmé » avant que cela ne dégénère. Cela m’avait couté une petite semaine de « mise à pied ». Singh voulait faire passer cela pour un repos afin de faire le point, mais je n’étais pas née de la dernière pluie ! J’avais refusé cela et il m’avait alors affecté à de la paperasse, uniquement. Au moins, ça me permettait de faire le point. Et je me rendais compte qu’être policière n’apportait pas que des bienfaits en sauvant des innocents d’abominables bandits…

Puis, vint l’instant où je suis devenue la collaboratrice de Barry Allen. Un analyste scientifique qui ne manquait pas d’avoir un zeste humoristique pour détendre l’atmosphère et laisser passer le travail, non pas pour une corvée, mais pour un pur plaisir. Cela devait faire un mois que je travaillais à ses côtés en l’aidant à effectuer des analyses d’échantillons de sang par exemple et je ne pouvais que remercier notre supérieur d’avoir réalisé cette alliance. Tout en étant un homme sympathique, amusant et d’une gentillesse sans nom, voici qu’il était aussi serviable !

« Tu commences par me connaître… Je devrais me méfier… »

Lui répondis-je alors que je prenais la boisson chaude en le remerciant d’un sourire amusé.

Les jours s’écoulent, défilent et mon entente avec mon nouveau partenaire continuait d’aller de bon train. Une entente qui s’expliquait notamment, car chacun ne posait pas de multiples questions sur les actions de l’un ou de l’autre. Nous travaillions ensemble, discutons du travail, parfois de nos vies, mais sans emprunter une pente de voie dangereuse où l’autre ne désire pas s’immiscer. Barry accumulait les retards répétés et pourtant, je ne les relevais pas. En vérité, je m’amusais à imaginer les raisons de ses retards : petite-amie, réveil en panne, sauvetage d’un chat dans un arbre, aider une dame âgée à traverser la rue… Tout était possible ! Barry m’apportait une légèreté, une chaleur humaine dont j’avais besoin pour me sentir « bien ». Et tout ce que j’espérais était qu’il ne puisse nullement changer et rester l’homme qu’il était.

Une gorgée du chocolat chaud fut goûtée alors que mon regard était concentré sur la vitre centrale de la voiture. Nous étions en pleine enquête, cachés dans le véhicule, dans l’attente de voir notre suspect. D’ailleurs, je n’avais pas trop saisi la raison pour laquelle West n’était pas à mes côtés… Ce ne fut qu’un détail, car mon partenaire de la journée n’était pas si mal que ça dans son domaine !

« Je vais entrer dans ton système nerveux, le fouiller pour trouver la case « Excuses pour Spivot » et supprimer tes « désolés ». » M’exclamais-je alors en laissant un rire s’échapper de mes lèvres. Je le trouvais adorable à s’excuser autant de la sorte. Tel un enfant qui avait commis une bêtise et qui priait le pardon de ses parents. « Rien d’intéressant à signaler. Sauf qu’un homme, dans la trentaine, est entré au domicile du suspect et que je meurs de faim, aussi ! » A nouveau dans un léger petit rire, je reposais mon gobelet dans son emplacement prévu à cet effet et me redressais afin de prendre possession d’une paire de jumelles pour avoir une vision plus nette du périmètre.

« Dis-moi, tu as déjà eu l’occasion d’être dans le cœur de l’action ? »

Là, c’était loin d’être réjouissant car être dans une planque à faire une surveillance poussée, c’était plutôt ennuyant et nous pouvions y passer toute la soirée.

« J’espère qu’on pourra rencontrer un méta-humain ! Je suis jalouse que West en ait déjà côtoyé… »

Certes, le danger était encore plus grandissant face à de tels individus, mais j’avais cette adrénaline qui ne cessait de nourrir cette envie de pouvoir me mesurer à eux, de près ou de loin, juste une seule fois ! Ce n’était pas une obsession, mais Central City était habité par les méta-humains et seul un d’entre eux se donnait la peine d’être le héros de la ville.

« Et ça me permettra de rencontrer Flash de surcroît. Cela fera d’une pierre deux coups ! »

Souriante, je baissais les jumelles et tournais mon regard vers Barry. Flash… Le bolide écarlate avait été mal en point il y a de cela quelques semaines. Je me souvenais clairement d’un voisin m’ayant fait part de ce qu’il avait vu en passant dans le coin où l’affrontement a eu lieu. J’avais peut-être envie de le voir, mais d’un autre côté, j’espérais surtout qu’il se porte bien mieux…

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MessageSujet: Re: Un double jeu d'apparence [Patty <3]   Un double jeu d'apparence [Patty <3] Icon_minitimeMar 29 Sep - 23:27













« Oui, qui sait ? Après tout, je ne joue peut-être les simples rats de laboratoire pour cacher mon visage de monstre pervers et sanguinolant ! »

Ne manquais-je pas de souligner son petit mot glissé avec malice, pendant que je me livrais alors à une espèce de grimace totalement lamentable avec les bras imitant des mouvements propre à ceux des mort-vivants. Le genre de blague ou de réflexion avec lesquelles on m’aurait certainement pris pour un extraterrestre, ou bien pour un déranger. Et, accessoirement, le genre de ‘blague’ que je ne me serais certainement pas permise avec une autre personne que Patty. Faire le guignol semblait l’amuser, et comme je n’étais jamais avare dans une petite vanne bien glissé ou un mime pitoyable comme à l’instant, j’aimais croire que cela devait lui éviter de s’ennuyer. Note que, pour le même prix, elle aurait très bien pu manifester un amusement moqueur, ou juste par politesse alors qu’elle avait en réalité plus que pitié du cas désespéré de ce pauvre Barry Allen… ! Mais à moins que ma naïveté me trompe totalement sur ma nouvelle collègue, elle ne semblait pas faire partie de ces ‘mauvaises’ personnes qui se moquent et vous critiquent dans le dos pour un rien. La preuve ? Je pourrais vous dire que cette chère Patty l’apportait d’elle-même, sans difficulté aucune.

« Attends… T’introduire dans mon cerveau, vraiment ? »

Bien évidemment, il était important que je joue le jeu de la surprise, pourquoi pas de la crainte avec une pointe de dégoût dans la foulée ! Mais, et par-dessus tout, celui du scientifique qui ne voulait pas voir ses connaissances et l’ensemble de ses recherches et autres expériences être volées par le premier venu. Ceci dit, je chassai bien rapidement cette éventualité qu’elle procède à une telle intrusion… À moins d’être une méta-humaine cachant relativement bien son jeu ! Bien que, une fois encore, je ne pensais pas cela possible après avoir appris à la connaître.

« Crois-moi, tu n’es pas encore prête pour ce genre d’expérience ! »

Ponctuais-je d’un faux air mystérieux avant de me mettre à rire chaleureusement. Plus encore qu’en d’autres périodes, le rire m’aidait plus que je ne lui en accordais de la place ou de l’importance en ce moment. Et, à sa manière, Patty était la seule, actuellement parlant, à savoir m’arracher de tels rires. Il était difficile d’avoir nos moments de légèreté avec Joe avec tout ce que j’avais en tête. Il en était de même du côté de l’équipe de STAR Labs. Quant à Iris, vu la configuration de notre situation et des sentiments que je lui cachais toujours… Ma meilleure amie se retrouvait à occuper tous les rôles possibles et imaginables sans approcher celui de la personne capable de me faire tout oublier, et de me faire rire avec autant de spontanéité. Oui, la raison de ce que je qualifierais de feeling avec Patty, c’était que tout état naturel, spontané. Aucun rire qu’elle faisait naître en moi n’était calculé ou forcé. Sur le coup, cela m’amena furtivement la réflexion de savoir comment pouvait être ma collègue en dehors du boulot, et si, dans un cadre hors professionnel, si nous pourrions nous entendre aussi bien, et rire tout autant. Je ne sais pas pourquoi cette pensée fugace me traversa l’esprit en cet instant. Peut-être que cela mériterait-il d’être creusé… Ou peut-être pas ! Ce qui était certain, c’est que malgré cette propension au rire et à l’amusement, je n’oubliais pas que nous étions là pour le boulot. Et que la menace pouvant plâner sur nos épaules et sur Central était, une fois encore, bien réelle ! D’autant si, conformément aux suspicions de Joe, il s’agissait d’un nouveau méta-humain !

Portant mon gobelet à mes lèvres, j’écoutais son mini-briefing sur la situation avec intérêt et sérieux. Je n’eus qu’un simple petit rictus inspiré par son léger rire, mais sans plus. Me plongeant dans cette sorte de mutisme, tandis que mon regard se portait sur la maison que nous étions en train de surveiller, le bolide écarlate qui est en moi ne pouvait s’empêcher d’imaginer les mille et une facettes qu’aurait pu prendre un nouveau méta-humain. Nous en avions déjà traqué et attrapé une multitude, tous avec des pouvoirs différents, uniques. Je dois bien avouer que si ça ne doit pas être un sujet à plaisanterie, nous faisions parfois plus d’un pari avec Cisco pour savoir sur quoi nous allions tomber. Entre ça et les multiples noms avec lesquels nous baptisions nos adversaires… Ah on peut dire qu’officier en tant que héros au sein de STAR Labs ruinait la réputation totalement sombre, sérieuse et mélodramatique des justiciers. Disons que si c’était pour faire comme tout le monde, ce n’était pas la peine non plus !

« Hum… »

Je n’aime pas ça. Avec cette question à l’apparence si banale, j’ai comme la sensation qu’on entre sur un terrain glissant. Ce que j’appelle terrain glissant, c’est toutes ces situations au cœur desquelles je dois mentir, et arranger la vérité pour la détourner au profit de ma double-identité, de mon ‘secret’.

« Disons que ça m’est déjà arrivé une ou deux fois, par accident… ! »

Haussais-je rapidement les sourcils tout en roulant des yeux avec un petit sourire gêné. Telle était l’image que le monde avait de Barry Allen, et telle était l’image qu’il devait continuer d’avoir, même Patty.

« Comme Joe aime le répéter : je ne sais jamais être à l’heure quand il le faut, mais je suis toujours le premier pour se retrouver là où il ne faut pas, quand il ne faut pas. »

Argumentais-je, laissant un nouveau rire léger se manifester. En réalité, je n’ai pas le souvenir que Joe m’ai dit ça un jour, seulement je sais que si elle en allait lui poser la question, il n’hésiterait pas à rebondir dans le sens de mes propos, et m’aider ainsi à me couvrir. Car oui, une fois qu’il était question de devoir mentir ou d’improviser des excuses, j’avais encore une immense montagne de boulot à abattre pour devenir crédible !

En revanche, je dois être franc et sincère. Dès que Patty commence à parler des méta-humains, il y a un petit quelque chose qui me gêne, qui me dérange. Je ne sais pas si c’est ce désir d’en voir, où cette forme d’impatience et d’excitation de pouvoir en confronter un. Mais je n’aime pas ça. Je ne suis personne pour lui interdire une telle ‘envie’ mais… Disons que, oui, quand on n’a jamais été face à un méta, quand on n’a jamais dû en combattre un, on peut certainement avoir cette forme d’empressement et de ‘fièvre’ à vouloir leur faire face. Pourtant, et même en possédant une vitesse surhumaine, je peux vous certifier que c’est loin d’être une partie de rigolade. Et que fasse aux capacités de certains, on a plus souvent la sensation d’être en face d’un cauchemar ambulant, plus qu’autre chose !

« Tu sais… »

Me renfonçant quelque peu dans mon siège, je baisse la tête et laisse mon attention se fixer sur mes deux mains tenant mon café.

« Je veux pas avoir l’air d’un rabat-joie, ni même de jouer les petits intellos effrayés ou coincés mais, à ta place… J’éviterais d’être trop impatiente avec eux. »

Pourquoi je dis ça ? Barry, tu veux te griller tout seul ou quoi ?! Allô, Barry, ici la Terre, tu me reçois ? Réflexe instantané, une partie de moi avait besoin d’amorcer le sujet en ce sens, alors que l’autre se demandait d’ores et déjà comment j’allais me dépatouiller du merdier dans lequel je risquais de me mettre tout seul.

« Enfin, je veux dire… Avec Joe, on a déjà vu les dégâts que ça pouvait faire. Et si un méta nous tombe dessus ce soir, crois-moi, mieux vaut compter sur tes jambes que sur l’arrivée de Flash. Après tout, il est déjà arrivé qu’il ne… soit pas assez rapide… »

Conclus-je, laissant ma tête se tourner vers la vitre, une main venant se poser sur le bord de mon front. Oui, ma spontanéité du moment m’a conduit à prononcer des paroles que je n’aurais peut-être pas dû mais, et surtout, ne peut m’empêcher de repenser à mon échec contre Reverse. L’espace d’un instant, je revis tout. Ma mère. Reverse. La vision de ces éclairs tourbillonnant à toute vitesse dans mon chez moi d’antan. Les coups qui pleuvent, le dédoublement de ce monstre, et sa voix ne cessant de me hanter sur tout ce qu’il pourrait faire pour m’atteindre… Sans directement s’en prendre à moi.



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MessageSujet: Re: Un double jeu d'apparence [Patty <3]   Un double jeu d'apparence [Patty <3] Icon_minitimeMer 30 Sep - 17:20






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« Si les rats de laboratoire pouvaient être comme toi, je ne m’en plaindrais pas. »

Une petite pointe faisant ressortir un léger compliment. Barry pouvait être un véritable clown quand il s’y mettait. Ses mouvements qui imitaient des morts-vivants ne furent pas très convaincants. En effet, mon regard restait légèrement surpris, choqué, effaré par la vision qui s’offrait à ma personne. Evidemment, pensez-vous bien que je n’avais aucunement peur. La comédie est la clé de ce résultat faussé. Machinalement, ce fut la paire de jumelles qui se retrouva dans le creux de ma main que je soulevais dans un mime voulant le fracasser sur la tête du jeune homme afin de l’assommer.

« Ne m’oblige pas à faire un geste que je pourrais regretter… »

Demeurant quelque peu sérieuse et ferme, je finis par reposer mon arme fatale en souriant avec amusement et malice. Mes collègues n’étaient pas tous comme monsieur Allen. Il devait bien être unique en son genre et être sur le terrain avec lui, n’était pas plus mal en fait ! J’appréciais sa compagnie et même si nous étions là pour travailler, le fait de nous détendre de la sorte ne nous faisait pas dévier de notre objectif principal et peu de personnes pouvaient avoir le mérite de s’en vanter.

« Je n’ai pas besoin de posséder une faculté extraordinaire pour deviner ce que pensent les hommes… »

Assez évasive dans mes propos, mon regard se reposait sur le devant de la scène, et plus précisément sur la maison qui était sous haute surveillance discrète et assurée. Les hommes… Pour ainsi dire, j’en avais côtoyé plusieurs tout au long de ma vie et je pense que les exceptions rencontrées jusqu’à présent se résumaient simplement au centre de police de Central City. Evidemment, je ne connaissais pas personnellement tous les employés du service, mais je ressentais une personnalité moins masochiste et fière de mes compères. Le détective West et Barry font partie intégrante du lot, d’ailleurs. Mon regard se redressait pour se reposer sur le rétroviseur.

« N’aie aucune inquiétude, je ne suis pas une méta-humaine et je ne manipulerais pas ton cerveau. »

Mon rire léger se mélangeait au sien durant le temps où je repris possession de mon chocolat chaud afin d’y boire une gorgée plus longue que tout à l’heure. Central City était connue pour sa luminosité, sa fraîcheur, sa légèreté et ce soir, recevoir de la chaleur par le biais de boisson chaude n’était pas de refus ! Le moteur du véhicule était arrêté afin de faire un peu d’économie. Un silence se fit entendre et s’installa à l’intérieur du moyen de locomotion. Un silence expliqué de par notre vision concentrée sur la maison qui n’avait pas encore eu autant de mouvements que je ne l’aurai souhaité. Malheureusement, se terrer dans des planques ainsi suscitait que l’action ne puisse survenir que quelques heures plus tard et ça, nous ne pouvions rien y faire. Afin de faire disparaître ce muet, le sujet des métas humains revenaient sur le tapis. Ayant brièvement parlé de ceci à West, ce dernier refusait, pour une raison que j’ignorais encore, de me voir être en contact avec ces derniers, de près comme de loin. Or, j’étais habitée par cette envie de protéger la ville et de la sauver de ces personnes ! Autant aimais-je mon métier tel qu’il était, autant je désirais utiliser cette passion pour arrêter ces personnes touchées par l’explosion de cette machine. Qu’en importait l’avis du détective, je voulais en découdre coûte que coûte. Le dos reposé contre le dossier du siège conducteur, ma tête se tourna pour avoir une vision plus claire sur Barry. Je regardais son visage, l’expression qui s’en émanait me faisait froncer légèrement des sourcils, tout en ayant un petit sourire étiré sur le coin des lèvres.

« Cela fait combien de temps que tu connais le détective, Barry ? »

Ils étaient si proches tous les deux… Quand je les voyais, je me surprenais à les imaginer comme un père et un fils. Certes, ils ne font pas partie de la même famille, mais le sang n’était qu’un détail dans notre code génétique et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure que les deux s’entendent de cette manière.

« Barry… Je peux comprendre ton ressenti et je l’accepte, mais je suis une défenseuse de l’ordre, une protectrice de ces habitants. Je me dois de les protéger au mieux. C’est notamment pour cela que je désire les capturer, les arrêter et les mettre derrière les barreaux ou dans une institution suffisamment équipée pour qu’ils n’aient aucun moyen de sortie. »

Oui, j’étais peut-être un peu excitée à l’idée de pouvoir en rencontrer un, mais cette excitation ne pourra nullement remplacer mon devoir envers la justice. Je me redressais de mon siège et regardais un peu plus directement Barry.

« Et ainsi, tu me fais part de ça simplement car ça t’est déjà arrivé de les voir une ou deux fois… ? Tu en es bien certain, Barry ? » Ponctuais-je alors en lui offrant un petit sourire doux et plaisantin.

Barry me semblait réagir d’une manière un peu maladroite. Ou du moins, il me parlait comme s’il avait déjà vécu la situation du héros de la ville. Les sourcils froncés, le regard ailleurs, je me questionnais. Considérais-je Barry être la personne la plus rapide du monde ? Non. L’idée ne m’avait jamais traversé l’esprit et j’ignore si elle l’avait pénétré en cet instant. Cependant, je décidais d’en faire abstraction pour regarder à nouveau Barry et me rapprocher de quelques centimètres afin de déposer une main douce et délicate sur son avant-bras.

« Flash est l’homme le plus rapide que je connaisse. Personne ne changera ça. Rends-toi compte qu’il a fait son apparition quelques mois après l’explosion de la machine à particules. Il a dû avoir très peu de temps pour assimiler tous ces fabuleux pouvoirs et il peut être très fier du chemin parcouru jusqu’à présent. Il a connu un échec. Les échecs sont là pour en tirer des conclusions et des solutions. Il ne doit pas se laisser abattre et continuer d’aller de l’avant. Je suis certaine qu’il obtiendra cette revanche où il sera plus fort, encore plus rapide qu’il ne l’aura jamais été. Et là, gare à ceux et celles qui se mettront en travers de son chemin ! »

A ces mots, mon regard s’était illuminé et j’avais presque brandi du poing vers le toit de la voiture. Je m’emportais un peu, mais tout ce que je disais était la pure vérité.

« La ville croit en lui, je crois en Flash. »

Et je continuerais de toujours de croire en lui. J’aurai tellement aimé qu’il soit parmi nous lors de l’accident de ma meilleure amie qui lui avait coûté la vie… Ma tête se reposait contre le siège et un soupir s’échappa de mes lèvres.

« Et si Flash ne se montre pas ce soir si un méta se met à faire des dégâts, ce n’est pas grave. Les métas sont humains. Ils peuvent mourir d’une ou plusieurs balles. » Je fronçais un peu mes sourcils. « Rassure-moi. Toi qui est scientifique, ils le peuvent, n’est-ce pas ? »


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Barry Allen
Barry Allen

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MessageSujet: Re: Un double jeu d'apparence [Patty <3]   Un double jeu d'apparence [Patty <3] Icon_minitimeVen 2 Oct - 17:46













Un fin rougissement. Oui, je ne sais pas si je devais le prendre totalement comme un compliment mais, pour la peine, son petit mot concernant les rats de laboratoire me firent sourire et me gênèrent quelque peu. Il n’est pas question d’une allergie aux compliments, aux encouragements ou agréables considérations. Mais c’était un peu systématique dès que je me retrouvais en compagnie d’une jolie femme me faisant un quelconque compliment. Aussitôt, ça faisait ressortir la fibre de l’adolescent n’ayant jamais réellement connu le plaisir des flirts ou autres histoires d’amour. Mon obsession pour mes parents et mes sentiments envers Iris y sont pour beaucoup de choses. Comme me l’a déjà plusieurs fois répétés mon véritable père, Henry Allen, il fallait que j’apprenne à prendre ma vie en main, et à ne plus me laisser entraver par le passé, ou encore des sentiments impossibles. Je ne nierais pas le fait qu’il doit certainement avoir raison. Je pense même pouvoir rajouter que j’aurais pu être prêt à le faire… Si ma nuit avec le Reverse n’était pas littéralement venue changer la donne. Le fait n’étant pas alors que je m’empêchais de vivre… Mais que tous les aspects de ma vie me rattachaient encore à cette tragique nuit, et toutes les conséquences que cela a pu avoir. Sans le Reverse, je ne serai pas allé vivre chez Joe. Je ne serai pas tombé amoureux d’Iris. J’aurais toujours mes parents. Je ne serais peut-être plus à Central City. Je ne serais sans doute jamais entré dans la police. Et, par-dessus tout, je ne serais jamais devenu le Flash… Même si je ne voulais pas m’enchainer au passé, ce dernier continuait de s’enchainer comme un amant fidèle et dont on ne peut se détacher. Tout ça pour en revenir au fait que, oui, j’avais loupé pas mal de choses d’une vie ‘normale’. Dont le plaisir de tels compliments d’une personne que vous trouviez sympa, drôle, agréable et foncièrement belle également.

Mais nos petits jeux de mimes et d’humour reprirent de plus belle, m’arrachant alors la grimace du pauvre coupable craignant plus que la mort elle-même cette fameuse paire de jumelle. Le rire regagna ainsi naturellement l’habitacle, et j’étais alors bien loin de cette petite rougeur manifestée sur mes joues. Le restant de nos propos n’avaient aucune importance, ni aucune signification intéressante pour notre mission actuelle. Cependant, qu’est-ce que ça permettait d’alléger l’ambiance et toute éventuelle tension ! Je veux dire par là que, aussi sympathique puisse-t-il être, il m’est déjà arrivé une ou deux fois de me retrouver en voiture avec Eddy. Et là, croyez-moi, l’ambiance n’est pas au rire et à la spontanéité. Enfin, de sa part, oui, sans retenue. Mais pour moi, c’est différent. Comment se sentir à l’aise en face de l’homme qui vit avec la personne dont vous êtes amoureux depuis aussi longtemps, hum ? Je sais ce que vous allez dire, je sais une fois de plus ce que mon père me dirait, ce que Joe me dirait, et probablement ce qu’Oliver me dirait également. Ne te morfonds plus et profite, surtout avec une aussi belle femme avec toi juste à côté. Et dans un sens, c’est ce que je fais. Car, une nouvelle fois, j’oublie, je ne pense pas trop à tous les soucis qui se présentent de front. Le naturel reprend ses droits, et on parvient alors à rester dans cette voiture sans trop prêter attention au temps qui passe. Non, je savais pourquoi Joe voulait que je sois avec Patty ce soir. Je savais pourquoi il tenait à ce que je sois seule avec elle, et pourquoi il désirait que je sois si près de l’action. Joe comptait sur moi. Joe comptait sur Flash. Ce qui n’en n’amenait que plus de certitudes encore que Patty ne pouvait pas être une méta de toute façon.

Si nos rires continuaient de s’unir de façon harmonieuse, elle arriva toutefois à me poser la question qui calme ledit rire. Non pas qu’il s’agissait d’un sujet qui me dérangeait. Mais lorsqu’on m’interrogeait sur ma relation avec Joe, je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir un regard se perdant dans ce qui se trouvait devant moi, la tête se hochant et un sourire d’une teinte toute particulière se manifester sur mon visage.

« Je le connais depuis toujours. À vrai dire, j’ai le sentiment d’avoir toujours vécu avec lui. Il n’est pas mon père mais… »

Je tournai alors ma tête vers Patty, tout en la déposant dans le creux du siège, laissant mes dents apparaître d’avantage par le biais de ce sourire qui ne cessait de s’étendre, sans pour autant retenir une pointe de nostalgie à la surface des yeux.

« C’est lui qui m’a élevé, qui a veillé sur moi… Et qui m’a permis d’arriver là où j’en suis aujourd’hui. »

Oui, je devais beaucoup à Joe, énormément. Pour les anciens du commissariat, il n’y avait rien à expliquer. Toute l’histoire était connue, comme une petite anecdote qu’on n’arrêtait jamais de répéter encore, et encore. Et je vois que Patty n’avait pas encore été ‘trop curieuse’, ni avoir rencontré un vieux de la vieille qui lui aurait tout dit. Je n’en n’avais pas honte, sans pour autant le crier sur les toits. Si on m’interrogeait sur le pourquoi du comment, je répondais sans mal. Mais c’est vrai que je n’avais pas pour habitude de dévoiler toute l’histoire dès qu’on mentionnait mon enfance ou mon lien avec Joe. L’ironie du sort a voulu que, avec le temps, j’aimais autant mon père que je pouvais aimer Joe. À la fois tous les deux comme des pères, et à la fois de façon totalement différentes. Je pense que c’est pour ça que je n’ai jamais essayé de les comparer dans mon esprit. Car, en définitive, toute personne proche ou importante à vos yeux, à sa place unique, et ce n’est pas une histoire de compétition. Je pourrais autant mourir pour mon père, que pour Joe, que pour Iris, Cisco, Caitlin, le professeur Wells, Oliver et j’en passe. Ils avaient tous une valeur unique à mes yeux, et étaient tous mes amis. Je n’avais pas grand-chose, je n’avais pas de grandes richesses matérielles mais, les avoir eux ans ma vie, là était mon véritable trésor !

Un petit sourire pas trop convaincu et inquiet se manifesta lorsque Patty fit sa proclamation de foi. Cela me donnait une occasion de voir et de cerner la belle personne qu’elle était. Sa foi, ses convictions, son amour pour la Justice… On peut dire que je m’évertue toujours à préférer voir le bon chez une personne, aussi mauvaise pouvait-elle paraître. Avec Patty, il n’y avait pas d’efforts à elle, car elle rayonnait de cette lumière noble, bienveillante et juste. Ce qui ne pouvait que renforcer mon inquiétude si un jour, elle devait se retrouver face à un méta… Et que je ne sois pas assez rapide pour venir l’aider !

« Bon, d’accord, peut-être trois ou quatre… »

Souris-je avec un poil d’ironie.

« Mais, ce que je veux dire c’est que… J’ai déjà vu ce qu’ils pouvaient faire. Et… Quand tu te retrouves face à quelqu’un qui peut maitriser les orages ou les tempêtes, quand tu te retrouves devant un homme qui peut t’électrocuter du bout de ses doigts ou encore altérer l’esprit des gens pour n’en faire ressortir que la rage et la colère… Eh bien, une plaque de flic et une arme ne sont pas ce qui te protégera face à ça. »

J’étais limite en train de vouloir jouer les moralisateurs inquiets alors que, pour sa part, elle m’offrait dans la foulée un magnifique discours de confiance envers Flash. Et je ne vais pas vous mentir. Chaque mot prononcé, chaque parole qu’elle évoqua me fit intérieurement du bien. En l’entendant parler, j’avais comme cette pointe d’hystérie et de plaisir que j’avais toujours ressenti en tant que Flash. Elle me fait un peu penser à Oliver et à sa façon de m’ouvrir les yeux sur l’importance de mon rôle et de mon combat. Sans en avoir conscience, Patty entrouvrait les yeux du bolide écarlate pour qu’il cesse de se morfondre et de se torturer pour son échec. Cette tête que j’avais tourné vers la vitre de la portière ? Elle finit par se retourner vers ma coéquipière de ce soir. Mon regard de chien presque battu s’accompagnait d’un sourire touché et, accessoirement, essayant de la croire et de lui donner raison en ce qu’elle disait. Si cela avait été Joe, les choses auraient été plus faciles… Dans le sens où j’aurais pu parler en tant que Flash. Néanmoins, je devais continuer de réagir en l’image du Barry Allen scientifique et jamais ponctuel malgré son incroyable vitesse. Je préférais ne rien dire, ne pas réagir par peur de me mettre en danger. Telle est la raison pour laquelle je tentai de chasser d’avantage l’amertume sur mon visage, opinant du chef et souriant avec un peu plus de conviction.

« Oui, tu as surement raison… ! »

Silencieusement, je regardais Patty. Je voulais la regarder, la fixer, là, en cet instant. Je l’écoutais de nouveau s’exprimer encore une fois sur les méta-humains. Par moment je me dis qu’on a hérité d’une bien étrange malédiction à Central City. Et, en contrepartie, on dit toujours qu’un héros doit payer le prix pour les dons ou la chance qu’il a reçu. Oui, les métas étaient ma responsabilité, aussi jeune puis-je être en termes de justicier. Mais ils l’étaient et le seraient toujours. C’était bien le seul point sur lequel je n’avais aucun doute, et encore moins quand je regardais Patty et l’écoutait s’exprimer, avant de finalement me permettre un rire amusé.

« En théorie, oui. Enfin, je dis bien en théorie. Après tout dépend de la nature du méta… Tout comme de sa capacité à pouvoir se déplacer plus vite ou non qu’une balle de fusil. »

Souris-je en repensant à mes propres facultés, laissant quelques secondes de silence s’installer une nouvelle fois dans l’habitacle.

« Je… Je suis désolé pour ce petit numéro de mise en garde mais, même si ça fait qu’un ou deux mois qu’on bosse ensemble, je… Je voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose, Patty. »

Conclus-je, mon regard tourné vers le sien avec un fin rictus sincère et profondément honnête.


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MessageSujet: Re: Un double jeu d'apparence [Patty <3]   Un double jeu d'apparence [Patty <3] Icon_minitimeSam 3 Oct - 15:41






un double jeu d'apparence


La tête reposée contre le dossier du siège, mes yeux observaient, regardaient, presque dans une voie tendre et douce, le visage de ce partenaire improbable. Improbable car rien ne laissait supposer, présager, que nous puissions passer une seule journée, une seule soirée en « tête à tête » dans une voiture à attendre que l’action ne se daigne de montrer le bout de son nez. Improbable, car mon inconscient ne pouvait guère croire qu’en si peu de temps, je puisse m’attacher à un homme tel que lui. Cet homme qui était un admirateur, un puissant servant de la science. Un domaine qui m’avait alors toujours passionné, sans que je ne puisse réellement y mettre les pieds. Néanmoins, mes connaissances en la matière semblaient faire partie de ces points communs qui nous rapprochaient. Peut-être était-ce d’ailleurs l’une des raisons qui font que nous puissions aussi bien nous entendre…, comme si nous nous connaissions depuis de nombreuses et longues années. Barry Allen avait ce don, cette petite magie de me faire craquer. Entendons-nous bien par là qu’il ne s’agit pas de « craquer », dans le chemin pouvant mener vers un quelque amour, du moins, je ne le pensais pas et n’y penserais pas d’ailleurs, mais il avait ce rire, ce regard qui me détendait en un quart de seconde, à une vitesse fulgurante et saisissante. C’était surprenant. Une surprise qui est assez agréable en soi. Une surprise que j’aimais connaître en sa personne. Et l’entendre se confier, me faire part du lien qui le reliait au détective West… Il ne s’agissait que de quelques mots, mais mon cœur ressentait bien tout l’amour qui pouvait les lier. Un amour d’un père à son fils et inversement. Un amour qui semblait être aussi fort pour lui que pour le vrai père de Barry. Un sourire, perdu dans le vague, se dessinait sur mes lèvres. J’étais curieuse, mais pas au point de m’immiscer dans la vie privée de mes collègues. Pour moi, lui poser cette question, était d’en connaître la réponse de par lui, et uniquement lui. Je me voyais mal demander cela au détective West qui était un peu mon supérieur et je ne le connaissais pas assez pour passer au-delà de cette barrière professionnelle.

« Vous vous soutenez, vous vous aimez… Une telle proximité est belle à voir. Vous avez de la chance de vous avoir, vraiment. »

Mon sourire, tantôt présent, s’élargissait un peu plus à son égard. Mes pensées divergèrent vers le père biologique de Barry. Qui ne connaissait pas Henry Allen ? Celui qui semble être le coupable de la disparition de la mère de Barry ? Beaucoup ont cru à la culpabilité de ce dernier. Je dois bien admettre que je faisais partie de ce lot. Mais, mon jugement avait quelque peu changé suite à l’incident déroulé l’année dernière. Je me redressais quelque peu sur mon siège, tournant brièvement mon regard vers la vitre centrale afin de voir si un changement a eu lieu.

« Quant à ton père, Barry… »

Je m’étais un peu mordillée la lèvre inférieure. J’ignorais si c’était le moment propice pour le dire, mais je ne pouvais pas passer à côté. Le regard perdu dans le vide, je pris courage à deux mains pour entrouvrir à nouveau mes lèvres.

« Rejoindre la justice me fait davantage prendre conscience que cette même justice peut avoir des défauts. Des défauts que seul un groupe restreint se détache afin de véritablement incarcérer les vrais coupables. Elle fait des erreurs et cela continue, malheureusement… La preuve en réside vers ton père… »

Mon regard se relevait et se reposa sur le visage de Barry, dans un fin sourire.

« Quand je te regarde, je me dis qu’Henry Allen ne peut pas être l’homme que les médias aiment raconter. Ce n’est pas possible. Il doit être aussi gentil que tu peux l’être. Je suis convaincue que tu le retrouveras très bientôt. La justice se montre souvent idiote, mais elle se rattrape bien rapidement avant la fin du déluge. »

Une manière comme une autre de montrer à Barry que l’espoir doit être maintenu, coûte que coûte. Ma petite confidence avait été dite quelque peu naturellement. Je n’attendais pas vraiment à ce qu’il me réponde d’une quelconque manière, mais il fallait que je le dise, quoi qu’il en soit.

Les méta-humains… Des individus auxquels je veux me confronter afin de démontrer ma confiance envers Joe West et qu’il puisse voir qu’il peut compter sur moi pour l’aider à les stopper. Certes, Flash avait dû être souvent sur ces lieux, mais je voulais vraiment en découdre avec ceux-ci. En réalité, je faisais une petite obsession sur eux car ils étaient tous nés grâce à la science. Il s’agissait là d’un monde scientifique qui n’avait pas encore été exploré jusqu’à présent et ça me fascinait. Une fascination qui ne me rendait pas aveugle, cependant.

« Tu me racontes ça avec une telle profondeur…  » Je me redressais et accordais, apportais mon attention sur la maison que nous surveillions. « Je ne compte pas me jeter dans la gueule du loup et j’apprécie ton geste, mais ces métas ont parfois tendance à se montrer sans se présenter. Il faut bien que la police essaie de les stopper quand cela arrive… » Malheureusement, il fallait en être conscient et Flash ne sera pas toujours là pour nous sauver. Je me demandais d’ailleurs s’il pouvait être à plusieurs endroits en même temps… Je ne possédais peut être pas de super pouvoirs, mais je compte bien mettre tout en œuvre pour les arrêter. Même si je dois passer outre les lois !

Mes joues avaient laissé passer un léger rougissement lorsque j’avais parlé du héros de la ville. Je rêvais de le rencontrer, ne serait-ce qu’une seule et petite fois. Non, pas pour jouer les admiratrices, mais pour uniquement échanger quelques mots avec lui et lui délivrer  ce petit discours. Le monde était peuplé d’héros qui avaient besoin de savoir que beaucoup de citoyens croyaient en eux et feraient tout pour les aider, qu’en importe les manières. Je voulais faire cela pour Flash. Je ne suis qu’une petite personne parmi tant d’autres, mais rien ne m’empêchait d’essayer cependant. Je secouais légèrement la tête pour regarder Barry et laisser un rire s’échapper de mes lèvres.

« Ils ne sont pas tous comme des Superman, ou des Flash. Laisse-moi m’accorder le plaisir de penser que je peux les arrêter avec plusieurs balles. » Dans un premier temps, du moins ! Car les armes à feux ne réussissent pas souvent à venir à bout d’un humain « exceptionnel ».

« Barry… »

Un sourire touché prit place sur mes lèvres. Cela se voyait qu’il était honnête dans ses mots et c’est ce qui me toucha encore plus. Je pris l’initiative de me pencher vers lui afin de pouvoir le ramener contre moi et de le garder quelques instants dans mes bras.

« Je te promets que je me montrerais très prudente et que je porterais une protection pare-balles. Cela t’aide à te rassurer un peu ?»

Je frottais quelque peu son dos en souriant avant de me détacher de lui et de déposer un léger baiser sur sa joue.

« Et puis, vu l’homme fort que j’ai avec mes côtés, ça devrait aller pour que tu me protèges du fléau humain… »

Un sourire un peu amusé, mais je prenais en considération son inquiétude à mon égard et je voulais qu’il se persuade que je ferais très attention. Je suis bien consciente de l’enjeu qu’est de me lancer à leur poursuite, mais je ne me jetterais, néanmoins, pas à corps perdu dans ce « combat ». D’ailleurs, l’action semblait pointer le bout de son nez car le suspect venait tout juste de sortir de chez lui. Je faisais tourner le moteur en me repositionnant bien sur le siège. La soirée ne faisait que commencer.




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MessageSujet: Re: Un double jeu d'apparence [Patty <3]   Un double jeu d'apparence [Patty <3] Icon_minitimeLun 5 Oct - 22:37













Avec les paroles de Patty, je repensais à toutes ces années auprès de Joe. C’était ironique, étrange et parfois douloureux de me dire que je n’échangerais toutes ces années pour rien au monde, alors qu’en contrepartie, je n’avais à cœur que de libérer et sortir mon père de prison. Une partie de moi-même était plus qu’heureux et épanoui de tous les souvenirs que j’avais avec Joe. Sa manière de me recadrer. Sa façon de vouloir me protéger en pensant m’aider, en voulant me faire comprendre la réalité et la chimère que mon esprit d’enfant aurait pu imaginer cette nuit-là. Sa présence lorsque j’étais en pleur. Sa voix chaude et réconfortante, qui n’hésitait pas à me réprimander, tout comme à me faire rire ou bien à m’écouter lorsque j’en avais besoin… Ni ces instants où il me posait, lui, des questions sur la science alors que je n’étais qu’un adolescent. Oui, j’étais très attaché et extrêmement lié à Joe. Mais la douleur serait toujours là. La douleur que ces instants passés ne soient pas avec mon véritable père. Le fait d’avoir pu trouver une forme de bonheur en sachant que lui devait rester en prison pour un meurtre qu’il n’avait pas commis. Quelque part, je n’ai jamais voulu être blâmé ou plaint pour ces malheurs et pour la tragédie qui a frappé ma famille. Je ne m’autorisais pas à penser que j’avais tout perdu cette nuit-là… Car celui qui avait tout perdu, jusqu’à sa liberté, c’était mon père. Il était la victime dans tout ce cauchemar et cette immonde injustice. Et j’en ferai payer le monde le jour où je parviendrai à l’innocenter, et à le faire libérer une bonne fois pour toute !

Seulement, autant j’appréciais les mots de Patty, je les trouvais délicats et bien choisis, autant ne connaissait-elle par la vérité. Autant ne pouvait-elle se douter à quel point la Justice s’était fourvoyée… Mais à quel point j’avais tout gâché il y a quelques semaines à peine. Et, même s’il ne pouvait l’entendre, ce fut plus fort que moi. Il y avait cette rage et cette culpabilité en moi qui avait besoin de s’exprimer. Capable de bouger, mais aussi de penser à une vitesse vertigineuse, c’est l’intuitivité qui guida ma rapidité en ces secondes.

« Non. Henry Allen n’a rien fait. Mon père n’a rien fait ! Si l’existence des Métas avaient été prouvées à cette époque-là, jamais il n’aurait été en prison ! Mais j’ai tout raté, Patty. Je viens de tout faire échouer ! Je viens de tout planter ! Je suis Flash ! Je suis celui qui a perdu son combat… Mais je suis celui qui a perdu le combat contre le responsable de la mort de ma mère ! J’ai perdu la face devant celui qui doit être trainé en Justice, face à celui qui est le seul à pouvoir prouver l’innocence de mon père ! Sans lui, sans être capable de le vaincre, sans être capable de le faire avouer, je ne pourrai jamais faire libérer mon père ! Et jamais il ne le sera ! »

Tout cela avait du se produire en un centième de seconde à peine, beaucoup trop rapide pour que Patty puisse cerner un poil de mouvement dans ma posture. Et même si c’était inutile, cela me fit du bien de le dire, d’évacuer ce que j’avais sur le cœur, d’avouer cette culpabilité qui me rongeait de l’intérieur. Je n’étais pas prêt de lui avouer la vérité. Je n’étais pas prêt de prendre le risque de la mettre en danger en lui faisant découvrir qui était réellement Flash. De toute façon, cela aurait été de la folie alors que nous nous connaissons depuis même pas six mois. Mais sans doute était-ce ma naïveté légendaire qui me poussait à voir la confiance que je pouvais placer envers elle. Oui, Patty Spivot m’inspirait confiance. Oui, elle ne me donnait aucune envie d’avoir de la méfiance ou de la retenue à son égard. En avais-je raison ? En avais-je tort ? Seul l’avenir nous le dira !

Il est vrai que le rôle de la police était avant tout de veiller au bien-être des citoyens. Et je dois bien admettre que le CCPD s’adonnait corps et âmes en la matière. La police d’ici était à l’inverse de celle que l’on pouvait trouver dans des villes comme Gotham par exemple. J’étais fier d’en faire partie, très sincèrement. Tout comme j’aimais l’idée de pouvoir travailler dans un commissariat où la corruption n’avait pas sa place, et où l’ensemble des officiers de terrain n’hésitaient pas à faire preuve de volonté et d’acharnement pour assurer une vie paisible à Central City. Par contre, si c’est un nouveau rictus qui accompagna les dires de Patty, nullement moqueur, je ne pouvais m’empêcher de me dire que les ‘simples’ flics de la ville n’étaient pas préparés face à la menace des métas-humains. Tout comme j’avais conscience que des gens comme Patty étaient nécessaires et indispensables… Car je n’étais pas encore assez rapide pour être partout à la fois, et essayer de préserver au maximum l’ensemble de la population contre tous ces métas. Je l’aimerais, très sincèrement, du plus profond de mon cœur. Mais je n’en n’étais pas capable… Pas encore… Ou peut-être ne le serais-je jamais… Ainsi ma conscience en tant que Flash, en tant que Barry, en tant que justicier, serait toujours celle de donner mon maximum pour minimiser autant que possible les pertes humaines, et toutes les tragédies que les métas pouvaient répandre derrière eux. Pour avoir été victime de l’un d’entre eux, je ne pouvais souhaiter ça à personne. Absolument à personne… Ou bien à une exception près…

« D’accord, d’accord, je n’insiste pas… »

Souris-je avec un amusement légèrement tronqué par une sincère inquiétude, mais tout en ne voulant pas me montrer trop ‘entravant’ envers Patty et ses propres désirs de Justice.

« Je sais que tu ne fais pas partie de ce genre mais, tant que tu gardes à l’esprit qu’ils ont souvent une longueur d’avance… Et que tu ne considères pas ça juste comme un ‘jeu’… »

Tournais-je à nouveau ma tête en direction de la sienne, laissant une apparence naturellement ouverte et protectrice se dégager de ma frêle allure de ‘simple scientifique ordinaire’, ayant ‘toujours fuis’ la bataille lorsque je me montrais assez rapide, au lieu de sortir les poings. Oui, l’image qui se dégageait de Barry Allen aux yeux du monde pouvait sembler bizarre avec ce que j’étais en train de dire. Toutefois, que j’en sois pris pour un petit gars trop mielleux ou trop dans des romans de science-fiction, je ne me priverais pas de mettre en garde des personnes pouvant devenir chères, alors que je connais la véritable réalité de tels dangers.

Lorsque je me retrouvai dans les bras de Patty, je dois bien reconnaître que je ne m’y attendais vraiment pas. Jusqu’à présent, c’était des réactions que manifestait principalement Iris. Parfois Felicity ou Caitlin se risquait à ce genre de ‘remerciement’ pour mon inquiétude. Mais, allez savoir pourquoi, je n’aurais jamais imaginé ça de la part de Patty. C’était étrange, mais ça me surprit plus que cela me choquait. Cela me prit quelques secondes avant que je réponde à cette légère étreinte, laissant une main se poser sur son dos pendant que je hochais de la tête.

« Oui. »

Répondis-je, simplement, tout en mentant quelque peu pour la rassurer elle-même. Peut-être que, ce qui m’effrayais, ou ce que je n’aimais pas, c’était l’idée qu’elle doive faire face à un méta-humain et que moi je ne sois pas sur le terrain pour m’en charger. Il s’agissait d’un ressenti vraiment étrange, bizarre. Difficile à expliquer. Néanmoins, une petite voix en moi me disait qu’elle ferait réellement tout pour respecter cette promesse. Et puis, ne le nions pas, elle réussit à m’amadouer avec son petit baiser sur la joue qui, autant me gêna quelque peu, me fit du bien.

« Euh… Je parierais pas un Big Belly Burger là-dessus… Mais je peux essayer de faire de mon mieux quand même ! »

Commentais-je avec plus de légèreté et d’humour, histoire de faire redescendre l’ambiance ‘pesante’ des sujets qui venaient d’être abordés. Bien évidemment que je serais là pour la protéger, même si elle ne s’en rendrait pas compte. Après tout, c’était la raison pour laquelle Joe avait préféré me mettre sur le coup avec elle. Afin que Patty ne risque rien ! Autrement dit, quelle que soit la surprise du jour, valait mieux que Flash choisisse un autre soir s’il voulait ne pas se montrer à la hauteur d’un nouveau combat…

« Joe, cible en mouvement. »
« On est dessus, Bar’. Faites bien attention. »

Joe et moi ne manquions pas de prudence pour autant. Même si cela faisait partie de nos petits secrets, il avait échangé ma place à STAR Labs contre la sienne sur le terrain. Traquer un méta-humain sans mon ‘équipe’ était un cas très rare, exceptionnel. Mais ce n’était pas un cas sortant de l’ordinaire ce soir, ce n’était qu’une fois de plus la routine dans ce double jeu entre la vie de Barry Allen et de Flash. Je laissai ma main redescendre de l’oreillette, tournant brièvement ma tête vers Patty.

« Désolé de pas t’avoir prévenue. Mais Joe ne nous aurait jamais laissé aller sur le terrain sans couvrir nos arrières… »

Et je n’aurais pas pris le risque de rester sans contact avec lui, ou l’équipe de STAR Labs.



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MessageSujet: Re: Un double jeu d'apparence [Patty <3]   Un double jeu d'apparence [Patty <3] Icon_minitimeMar 6 Oct - 20:56






un double jeu d'apparence


Henry Allen… Henry Allen… Ce nom se répétait plusieurs fois au sein de mon esprit, comme dans l’espérance de me souvenir de détails qui m’échappèrent, de m’en souvenir pour en parler avec Barry, même si la situation actuelle ne s’y prêtait aucunement. Henry Allen… Le regard perdu, l’esprit en chemin, j’essayais de me souvenir de ce journal, de cet article, de cette une qui avait largement parlé de ce meurtre commis par ce « dernier » sans prendre en considération les détails de ce jeune garçon qui s’était vu enlever les deux personnes qui continueraient toujours de l’aimer, qu’importe l’endroit où ils se trouvaient actuellement. Bien évidemment, le monde avait des raisons de ne pas croire en l’innocence de monsieur Allen et de ne pas accorder de crédits en les détails énoncés par le jeune Barry. Cependant, en cet instant, je me souvins de brides mots. Les sourcils légèrement froncés, je me tournais vers Barry. D’ailleurs, j’ignorais ce qui avait bien pu se passer durant ma petite période de torpeur où je ne l’avais pas regardé, mais il me semblait étrange.

« Hum… Tu m’as parlé, Barry ? Je te trouve… changeant… Si c’est parce que j’ai parlé de ton père, je m’en excuse. Je ne voulais pas te mettre dans l’embarras… » J’étais à des années lumières de savoir que c’était l’homme le plus rapide du monde qui avait usé de sa vitesse pour se confier, et vider son sac en ma personne ! « Mais… Je suis désolée de revenir là-dessus… Lorsque tu disais aux autorités cette vision d’un homme en jaune, est-ce que tu… »

Je me tus. Aucun mot ne franchissait le portail de mes lèvres, car l’hésitation d’aller plus loin me freina. Ma presque obsession envers les métas humains et d’en découdre avec eux prenait une place conséquente dans mon esprit et avec l’arrivée de cet ennemi qui avait presque réussi à tuer Flash… Je n’arrivais pas, en cet instant, à retenir cette idée, cette éventualité folle de penser que le Reverse Flash était cette personne en jaune. Il fallait dire que tout avait changé après cette explosion et tout se mélangeait dans mon esprit, car il était impossible que cet homme se retrouve là puisque la machine à particules n’avait pas été créée en cette époque. Ceci me montrait clairement que je ne devais pas énoncer le fond de ma pensée à Barry. Il me prendrait certainement pour une dingue si je m’avançais dans cette théorie loufoque et je devais m’en éloigner ! Sauf que… Cela sera plus difficile à réaliser…

« Hum… Non, oublie ce que j’ai dit. »

Conclus-je finalement en lui offrant un deuxième grand sourire, faisant apparaître la quasi-totalité de mes dents blanches. Une apparition qui les laissa disparaître derrière mes lèvres pour qu’un simple étirement se fasse. Un regard presque tendre et attendri se montrait en la personne du scientifique. Nous n’étions devenus partenaires de terrain uniquement car le détective West avait préféré qu’il soit à mes côtés pour une raison ignorante encore. Des patrouilles, j’en avais réalisé par le passé avant d’intégrer les rangs des forces de l’ordre de Central City, et pourtant, je n’avais jamais ressenti une protection de mes anciens partenaires être ressemblante à celle que me montrait Barry Allen à présent. Toute femme aime savoir qu’elle est protégée, même si elle se montre forte, indépendante, n’ayant pas besoin d’homme pour sa protection : ce qui était mon cas. Et le ressentir par le biais de Barry… J’appréciais.

« Je suis lucide. Je ne vais pas risquer ma vie sans en connaître les enjeux. Parole de scout ! »

Avais-je alors prononcé le temps où notre étreinte s’était quelque peu perdurée. Une étreinte où j’avais simplement tapoté légèrement, gentiment, le dos de Barry avant de me séparer de ses bras.

« Oh, tu peux bien faire cet effort, Barry ! Le Big Belly Burger ne risque pas de mourir de désespoir si tu venais à prendre ce pari ! »

Rétorquais-je, appuyais-je, poursuivais-je en souriant, presque avec une pointe, une lueur de défi dans la voix et dans le regard, dans la lancée pour accompagner une petite détente d’atmosphère. Une atmosphère qui n’allait pas retrouver son ambiance détendue et joyeuse de sitôt, car en effet, l’action était à nouveau de la partie ! Une partie que je me réjouissais d’avance d’explorer et d’en remporter la victoire ! Les courses poursuites pouvaient faire partie de mes petits plaisirs d’officière et pourtant, j’espérais ne pas entreprendre des routes, des lancées, des cascades, à avoir une assez bonne vitesse pour coincer le suspect ! Ce dernier avait ainsi quitté son domicile pour se rendre vers un véhicule. Vraisemblablement un 4x4. Le moteur en route, levier de vitesse descendu d’un niveau, je me repositionnais bien sur mon siège et quittais notre emplacement pour prendre la route et suivre la voiture qui avait démarré. Un suivi qui devait se faire discrètement afin de ne pas attirer l’attention sur nous. Etonnamment, le chauffeur n’était pas le suspect ! Il devait se positionner à l’arrière du véhicule pour faire dieu seul sait quoi. Alors que mon regard était concentré sur la vitre centrale, mes oreilles sifflèrent et mes sourcils froncèrent.

« Joe ?... Joe ? »

Combien de temps était-il en contact avec lui ? Et d’ailleurs, la vraie question était : pourquoi était-il en contact avec lui ? West ne me faisait-il pas assez confiance pour être à la hauteur de cette affaire qui allait s’annoncer juste banale et identique aux anciennes exécutées jusqu’à présent ?

« Désolé… » Répétais-je alors à une voix à peine audible entre mes lèvres. « Je me croirais presque sous haute surveillance policière pour une simple course poursuite… » C’était la sensation que je ressentais en tout cas ! « Couvrir nos arrières… Nous ne sommes pas la seule équipe à être sur le terrain. Tout ceci est juste insensé ! » Oui, ça l’était et je n’allais pas me focaliser là-dessus. J’avais une priorité qui était juste devant mes yeux. Et ces yeux découvrirent que quelque chose d’anormale se produisait à l’intérieur de la voiture. « Nous réglerons ça plus tard. » Lui accordant un regard dans le rétroviseur avec un fin sourire, j’appuyais sur l’accélérateur. Je ne comprenais pas la raison de mon cœur qui commençait à s’accélérer en vue de ses battements rythmiques, mais mon petit doigt, mon instinct m’informait que cette course poursuite ne serait pas aussi banale en fin de compte…

« Tu ne possèdes pas une paire de jumelles à infrarouge ? Quelque chose se trame… »

Car oui, le véhicule que nous poursuivions venait de dévier dangereusement, ce qui donna le résultat que plusieurs automobilistes furent décontenancés tout en tentant de maintenir le contrôle même de leur moyen de déplacement. Entre des klaxons, des dérapages, les accidents allaient bien arriver ! Il fallait arrêter le véhicule au plus vite et il s’en était chargé car il venait de tourner à un angle de rue, continuant sa route vers une ruelle.

« Je vais nous arrêter à quelques pâtés de maison. Tu veilleras mes arrières pendant que je me rendrais sur place. Et ne discute pas ceci. »

Ajoutais-je alors en soutenant mon regard dans le sien, au profit du rétroviseur afin de ne pas trop me perdre, involontairement, dans ses yeux.




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