Les sirènes d’une voiture de police sont l’un des seuls sons qui s’emparent, qui accompagnent les pensées, l’allure vive de la nouvelle coéquipière de l’analyste scientifique. Une coopération qui ne la dévie pas de sa profession initiale, principale qu’est de faire régner l’ordre et la justice à l’aide seule de son assurance, de son sang-froid, de sa fermeté et de son arme à feu sur le terrain. Central City était une ville qui se voyait regorger de multiples personnes qui ont bénéficié d’un don extraordinaire. Plus les jours s’écoulaient et plus le constat en était flagrant. L’amusement se lisait toujours sur le visage de mademoiselle Spivot lorsqu’elle voyait la mine déconfite du Capitaine. Ce dernier n’arrivait pas à s’habituer à tous ces êtres. Pourtant, il semble s’habituer au bolide écarlate qui protégeait les habitants de la ville. Patty ne cessait d’avancer, de faire un pas vers un futur qui, elle l’espérait, serait un peu plus meilleur, libérateur et révélateur.

Flash entrait dans la catégorie de ces quelques personnes qui apportaient de la lumière aux habitants de la ville et qui les protégeaient des plus puissants. D’autres sont là d’être de sa trempe et préfèrent largement user de leur don pour semer le chaos sur ces terres. Aux premiers abords, en écoutant, récoltant quelques témoignages, la belle avait été persuadée que ces agissements avaient été causés par le Captain Cold. Jusqu’à aujourd’hui, il était le seul qui usait franchement de son arme glaciale pour geler tout sur son passage. Néanmoins, un problème persistait : Leonard  Snart ne se cachait jamais. Or, cette personne, ce mystérieux individu prenait sans cesse la poudre d’escampette sans qu’autrui ne puisse l’identifier. Lorsque des unités de police arrivaient sur place des endroits qui eurent été gelés, aucune empreinte ne put être prise. Plus étrange encore, ce furent régulièrement des bijouteries qui sont pris pour cible. En lisant les notes de ses collègues, en écoutant les mots du Capitaine, Patty ne pensait qu’il ne s’agissait que de l’œuvre d’une femme ne désirant que se construire une panoplie de bijoux de toute sorte. Habituellement, la policière ne s’occupait que d’affaires n’incluant pas des métas humains : sous ordre direct de Singh et du détective West. Cependant, ce jour-ci fut différent. Le désir d’aller sur place, de constater les dégâts et peut-être de distinguer l’individu, était le plus fort. Non sans avec assurance, certitude, et fermeté, elle parvint à convaincre ses supérieurs de rejoindre et faire partie de l’unité qui se rendra sur place à la prochaine attaque. Et ce fut plus rapide qu’ils n’y pensaient.

Ce ne sont pas les alarmes qui ont prévenu les forces de police, mais bel et bien un passant qui, au moment de rentrer chez lui, découvrit le mauvais état du lieu. Ce fut de part lui que l’unité en charge de l’affaire encercla de quelques véhicules de police le lieu cambriolé.

« Oh, bon sang ! » Furent les premiers mots qui s’échappèrent des lèvres rosées de l’agent de police quand elle découvrit avec stupeur l’état des dégâts. Boutique totalement dévalisée. Non sans n’avoir écouté les recommandations du responsable de l’équipe, la douce, qui tenait fermement son arme à feu dans le creux de ses deux mains, s’avança lentement vers cet endroit victime des méfaits du glacé. « Vous êtes encerclé ! Essayez de vous en aller et nous vous rattraperons ! » La voix fut légèrement élevée afin de se faire grandement entendre avec assurance. Malgré qu’elle ait fait deux pas à l’intérieur de la boutique, elle en ressortit aussitôt dès lors que le froid la « fragilisait ». A reculons rapides, elle se posta derrière une voiture. Prendre l’initiative était parfois dangereux et complexe, elle attendra les recommandations de son chef pour faire le moindre geste. En tout cas, son regard scrutait les alentours à la recherche du responsable…

Il fallait du temps au jeune homme pour qu'il s'habitue à la vie dans cette nouvelle ville, dans cette nouvelle époque, dans ce nouveau monde. Qui n'a jamais eu l'impression de n'être qu'un pion malhabile d'un jeu plus gigantesque? Bart avait l'impression de ne pas être à sa place. Pourtant, nombreux étaient ceux qui étaient morts pour qu'il atterrisse ici. Sa mère et son oncle avaient été les premiers à subir la justice expéditive des Thawne. Puis il avait perdu sa grand-mère, elle qui avait réussi à le sortir de sa prison de pixels et qui l'avait fait arriver ici. Jay et Max étaient devenus ses oncles adoptifs. Certes, la différence d'âge était énorme, et ils n'étaient pas à même de le mettre au courant des pratiques des jeunes de son âge, mais ils l'avaient éduqués et lui avaient permis de se faire une petite vie à Central City. Le jour, il n'était qu'un étudiant parmi tant d'autres, mais en dehors de ses cours, il redevenait le petit-fils de Flash. Il avait aussi créé un costume pour Impulse. Doté d'une paire de lunette, la tenue était rouge au milieu et blanche sur les côtés. Elle était fortement inspirée du costume de Kid Flash, mais lui permettait d'avoir une certaine originalité. Il se tenait au courant de ce qui se passait en ville, mais il n'était pas encore très connu. On ne le voyait pas beaucoup, et certains pensaient que c'était uniquement un nouveau costume pour Kid Flash.

Un léger air d'ennui parcourait les traits tranquilles de Bart, alors qu'il était accoudé à la fenêtre et qu'il regardait la ville faire sa vie à l'extérieur. L'appartement de Bart était banal, mais il était déjà en bazar. Il n'avait pas l'habitude de posséder des choses matérielles, aussi se contentait-il de poser ce qu'il trouvait là où il y avait de la place. Poussant un soupir et n'y tenant plus, il revêtit la tenue d'Impulse et partit en ville, à la recherche d'une façon d'agir contre le crime. Max lui avait parti de ce criminel qui agissait sans laisser de trace, qui cambriolait les bijouteries et qui semblait avoir le pouvoir d'agir sur le froid et la glace. Bart avait lu des choses sur Capitaine Cold, mais il ne semblait pas s'agir de la même personne. S'il était capable d’arrêter ce criminel, peut-être commencerait-il à gagner de la réputation. Cette idée en tête, il déambula dans la ville, jusqu'à tomber sur une bijouterie où régnait un froid plutôt inhabituel pour un début de mois d’août. Il dinstingua une jeune femme qui portait une arme et qui se tenait derrière une voiture, scrutant la bijouterie par dessus son épaule. Il alla se placer sur le capot de la voiture, assis, les jambes pendant dans le vide, avant de parler d'une voix joviale, à la jeune femme. "Salut! Fait un peu froid, non?" Il ne savait pas trop pourquoi il ressentait le besoin de ne pas être toujours sérieux. Les autres Flashs faisaient-t-il la même chose? Peut-être, ou pas. Lui aimait bien se donner en spectacle après avoir passé autant de temps seul.

Tout était plutôt calme en cette journée et Eobard en avait profité pour aller se chercher un bon café au Big Billy Burger, son restaurant rapide préféré où il était reconnu comme un client régulier. C'est fou à quel point les choses simples sont les meilleures, surtout quand ça concerne un simple burger ou un bon café chaud. Voilà ce à quoi il aspirait s'il n'avait pas cette carrière de speedster devant lui...ou derrière lui selon le point de vue. Saluant quelques personnes au passage, il dévala tranquillement une rue sans encombre, admirant les building de la ville se profilant à l'horizon. Voilà maintenant quinze longues années qu'il est coincé ici, dans cette faille temporelle, et il n'a jamais réellement prit le temps d'admirer Central City, de voir un peu le bon fonctionnement de la ville, des citoyens, le bien être d'autrui. Ça lui rappelait vaguement quelques souvenirs de sa vie passé, il n'a jamais cru au bonheur, surement parce que le destin en avait décidé autrement pour lui. S'il faisait marche arrière, songerait-il à devenir quelqu'un d'autre ? Il y a une part en lui qui voulait vraiment laisser tout ça de coté, se faire une nouvelle réputation, mais il ne pouvait pas, pas avant de réussir à retourner dans son époque. Barry était un obstacle et il était en possession de créer une faille temporelle pouvant le ramener à son époque, mais pour ça il devait encore évoluer avant de mourir de sa main. Dans son époque, c'est une guerre sans fin avec le Flash, l'éliminer ici serait l'éliminer également dans son futur, autant faire d'une pierre deux coups.

Les sirènes de la police de Central City attirèrent son attention, se stoppant ainsi net devant le trottoir alors qu'il était prêt à traverser. Une voiture lui rappela grâce au klaxon qu'il était dangereux de rester sur le bas coté du trottoir, juste en face d'un feu rouge. Se rappelant ainsi qu'il se devait d'agir comme un simple humain handicapé, il s'excusa d'un léger signe de la tête et d'un sourire légèrement gêné avant de monter sur le dit trottoir. Rentrer à STAR Labs ou aller voir ce qui se passait par simple curiosité ? Le choix était assez simple, mais pourtant Eobard était assez partagé. Voir les voitures filaient à vive allure n'était pas une chose banale, surtout quand l'intuition de ce dernier le poussait à aller voir la raison de cette intervention. Peut-être se faisait-il une simple illusion, peut-être pas.

Essayant d'aller le plus vite possible en tant que simple humain, il finit par arriver non loin d'une bijouterie ressemblant fortement à un glacier. Que s'était-il passé ? Snart ? Non, ça ne lui ressemblait pas, ce n'était pas son mode opératoire. Quelqu'un d'autre ayant la capacité de cryokinésie ? A sa connaissance il ne connaissait personne d'autre avec cette capacité, mais depuis l'incident de l'accélérateur de particules, il était sans cesse impressionné. Il n'était pas aussi surpris que les autres. C'est donc assez calmement qu'il but ne gorgée de son café, admirant la scène avec une observation assez intense. Les agents étant sur place, une autre personne vint s'incruster à la réunion. Une surprise de taille eut un effet assez fort sur Eobard qui se figea sur place en voyant un jeune homme qu'il connaissait bien....Bart Allen, petit fils du Flash. Que faisait-il dans cet époque ? Impossible. Ça compliquait fortement les choses.

En plus de Flash, il y avait désormais un autre speedster en ville. Non pas qu'il craignait le jeune homme, loin de là, mais ça pouvait compromettre certains de ses plans. Furieux il serra le carton comprenant son café au point de le renverser sur le sol. Ne voulant pas paraître suspect, il se ressaisit assez vite et se mit à prendre le chemin de la sortie alors que de nombreux civils se trouvaient autour du rassemblement d'agents. Un spectacle qui était loin d'en être un. Passant à coté, il fit en sorte de croiser le regard du jeune Allen. Un regard pouvant paraître simple pour quelqu'un ne le connaissant pas, un regard normal et posé, mais un regard comme celui qu'il lança pouvait paraître suspect et la famille Allen en a été témoin à de nombreuses reprises dans le futur.

Finalement, la personne responsable du vandalisme de la boutique pouvait procurer un certain avantage pour Eobard qui finit par disparaître au tournant, derrière la façade d'un immeuble. Mais à partir de là, ce dernier se leva et se mit à courir pour finir au-dessus d'un immeuble afin d'avoir une vue sur la scène, le costume du Reverse sur lui, le fauteuil roulant sur le toit également afin de ne laisser aucune trace, il fixa le rassemblement en contre-bas. Attendant patiemment le moment idéal pour agir.

La situation commençait à se compliquer. L’initiative prise par la jeune femme l’avait fait rapidement se reculer pour se réfugier derrière la porte d’une des voitures de police. La zone était encerclée. La banderole de sécurité avait été déployée par quelques agents afin de sécuriser la zone et d’empêcher tout habitant de se rapprocher du bâtiment. Le froid continuait de se faire ressentir et de s’intensifier. La chaleur commençait par s’éloigner au fur et à mesure que cette adoratrice de la glace usait de son pouvoir pour approfondir, refroidir la température de cet instant. L’officière de police n’arrivait, ne parvenait pas à saisir la logique de ces personnes transformées. Quel était donc le bénéfice de franchir la barrière des lois sous prétexte qu’ils avaient un pouvoir pour tout se permettre ? Autant Patty admirait ces justiciers tels que Superman ou Flash qui usaient de leurs pouvoirs pour aider la population autant que dans une telle situation, c’était juste de l’incompréhension qui prenait place dans son esprit. Une incompréhension qui s’accentua nette lorsqu’un jeune homme se posa, à la vitesse du son, sur le capot de la voiture où elle s’était réfugiée quelques instants plus tôt.

« Mais qu’est-ce que… Va-t-en d’ici ! Ce n’est pas un endroit où tu peux t’amuser ! C’est dangereux. Mets-toi à l’abri ! »

Ce fut alors que son regard le scrutait encore un peu et qu’elle distingua la tenue du jeune homme. Loin de ressembler et de porter les mêmes couleurs que le bolide écarlate préféré de Central City, la vitesse employée par ce dernier indiqua à Patty qu’il devait posséder les mêmes dons que Flash. Non, elle ne pensait pas qu’il faisait partie de sa famille, bien au contraire, mais un autre éclair a dû frapper ce jeune homme. Après tout, au moment de l’explosion, le ciel avait été enragé. Tout avait pu bien se passer à cet instant. Se redressant un peu, tenant toujours aussi fermement son arme dans ses mains, son esprit réfléchissait rapidement, peut-être que l’inconnu pourrait les aider face à cette situation. Patty avait peur de ne pas pouvoir tout gérer et c’était un peu normal vu l’ampleur de cette affaire. Soudainement, l’inquiétude se lisait sur le visage de la belle. Ses collègues auraient dû revenir, surtout si la coupable n’était plus présente, encore plus si elle l’était d’ailleurs. Elle était extrêmement dangereuse et Dieu seul sait quelle cruauté pourrait-elle commettre. C’est alors que la jeune femme se tourna sur l’individu installé sur la voiture.

« Je m’appelle Patty. Si tu es aussi rapide que Flash, je te demanderais de bien vouloir voir si mes collègues n’ont pas de problème. Ils auraient dû revenir et je ne vois personne… »

Patty n’était pas une héroïne. Elle était faible face à tout cet élan de pouvoirs phénoménaux. Son arme n’allait pas pouvoir blesser, faire saigner la peau dure de la criminelle. C’était une déduction qu’elle s’était faite. Ce fut après avoir prononcé ces mots au jeune homme que son regard fut attiré par une silhouette. La zone était encerclée, fermée. Personne ne devait marcher à cet endroit. Aussitôt, Patty se redressa complètement et demanda à deux ou trois agents de police de la suivre et de la couvrir. En tête de marche, elle s’avança vers la silhouette aperçue quelques instants plus tôt.

« Arrêtez-vous. Déposez ce sac et aucun mal ne vous arrivera. »

Prononcée dans une voix audible et ferme, Patty ne laissait pas une crainte, une peur quelconque s’installer sur son visage. Elle ignorait la suite des événements, mais il est clair qu’une fin heureuse et héroïque était loin d’être écrite…

Le froid pénètre. Le froid tord, le froid corromps, le froid détruit. En vérité, le froid est plutôt dangereux quand on y pense. Malgré ta tenue et ton incapacité à tenir en place, tu ne peux pas t’empêcher de ressentir le froid s'enlacer dans chaque spore de ta peau. Elle te lance des piques, et malgré la sensation désagréable de danger, de démangeaisons, tu te sens vivant. Dans ta boite de pixels, tu ne sentais ni le froid, ni le chaud, ni le sommeil, ni la douleur. Tu ne ressentais rien, vague poupée de chiffon oubliée dans un placard. Malgré le fait que tu tentes de refouler ces souvenirs, ils sont là, présents, et ce que tu as vécu là-bas, tu le crains, comme une part d'ombre de toi-même, une zone indicible, indiscernable par autrui. Ton fardeau, ton héritage. Mais toi, le jeune Bart Allen, tu devrais te concentrer sur la jeune femme en face de toi. Elle te demande d'aller voir ses compagnons. Ravi de pouvoir faire des preuves, tu lui fais un sourire éclatant et part à toute allure à l'intérieur de la boutique. Mais au fond de toi, le sourire sonnait faux, encore tourmenté par tes réflexions.

La boutique semble gelée, glacée. Perdue dans un coin de l'espace-temps, figée. Tu pourrais presque voir les particules bouger et trembler de froid. La  seule marque de glace restait la porte, mais tout respirait une froideur presque palpable. Tous les bijoux y étaient passés. Alors que tu observais, ailleurs, le déroulement du temps dans un environnement où tout semblait ralenti, tu entendis des râles étouffés provenant d'une des ruelles adjacentes. Tu franchis la porte de derrière et suis cette sensation de froid qui te hurle dans les synapses. Tu aperçois une femme tourner les talons, laissant derrière des corps de policiers, dans une position étrange et loufoque. Tu comprends ce qui se  déroule sur tes yeux et tu te précipites sur les policiers. Tu plonges près du premier, et tu sens sa peau glacée, parsemée de cristaux d'eau gelée. "Non non non non... " Tu utilises ta vitesse pour réchauffer son corps, et le ramener à une température convenable, avant de lui faire un massage cardiaque. Lorsqu'il reprend son souffle brutalement; tu te précipites sur le deuxième policier, et tu réitère l'opération, une nouvelle fois avec succès. En te plaçant à côté du troisième, tu sais d'avance que tu feras tout en vain. Il semble totalement gelé, pris dans les limbes d'un froid éternel. Tu étouffes une larme silencieuse, qui fait place à une sensation désagréable. Un tas de questions se précipitent dans ta tête, rebondissant, slalomant et jouant du tam-tam. Mérites-tu d'être un héros? Après avoir laissé quelqu'un mourir? Tu prétends être le petit-fils de Barry Allen, mais tu n'en as pas l'étoffe! Tu es comme Zoom. Un meurtrier, un moins que rien! Tu connais cette petite voix dans ta tête, qui se manifeste quand tu échoues. Tu prends la tête dans tes mains, avant de te relever, et de t'élancer à la poursuite de la femme.

Quand tu arrives, la policière tient en joue la meurtrière. Vue de dos, elle ne semble pas dangereuse. Alors pourquoi ton esprit est agité de pensées contraires? Tu as envie de lui sauter dessus, de lui arracher le cœur, mais pourquoi? Elle ne t'as rien fait, à toi. Ou alors, est-ce le fait qu'elle t'ai montré  ton impuissance qui te chagrine, te met dans un état de désarroi aussi intense?

Spoiler:

 

La logique voudrait que le CCPD reste à l'écart pour éviter plus de pertes humaines, non ? Et pourtant ils restent persuadés qu'ils peuvent avoir une chance face aux méta-humains, des inconscient finis, voilà ce qui les qualifient le plus. Pourquoi ne pas laisser les héros se charger de ces derniers ? Ils sont le seuls moyens pour pouvoir prétendre maintenir un minimum de paix dans cette ville. Alors oui, ça faisait grandement rire Eobard qui avait réussi à conclure que cette époque n'était pas la plus intelligente. Il regrettait amèrement la sienne, si seulement il pouvait y retourner le plus vite possible et oublier son malheureux séjour ici-même. Trop beau pour être vrai. Tout ce qui lui restait à faire pour le moment, était de jouer un double-jeu pour qu'on évite de remonter jusqu'à lui, jusqu'à sa véritable identité, du moins c'était sans compter sur le jeune Bart Allen, il venait également du futur et ce n'était pas bon signe. Il savait qui il était et il pourrait révéler ça à Barry, mettant ainsi plusieurs embûches sur la route du bolide jaune. Et ce n'était pas le moment, loin de là encore. Jouer le héros pour détourner l'attention ? Se faire passer pour quelqu'un d'autre sous ce costume jaune ? Ça ne sera pas tache aisée, mais il avait encore besoin de temps.

La première personne à arriver près de la méta-humaine fut une agent du CCPD. Une arme à feu ? Elle pensait pouvoir briser la glace et la tuer. Une erreur de débutante, puis vint le tour du jeune Bart Allen. Ce petit génie remit sur pieds deux agents en réchauffant leur corps. Eobard esquissa un sourire au coin des lèvres en voyant cette scène. Un jeune prodige dirait-il. Autant y aller avant que ça se gâte. Rapidement il descendit du toit et vint se planter dans un éclair rouge vif de l'autre coté de la méta-humaine, apercevant par-dessus l'épaule de cette dernière Bart et l'agent du CCPD. La méta-humaine ou lui, Bart Allen avait un choix à faire et non des moindres. Dans tout les cas, Eobard ne doutait aucunement de ses capacités à pouvoir gérer le jeune bolide, tout comme il a réussit à maîtriser Barry Allen. C'est devenu une guerre sans fin entre la famille Allen et lui, ça l'amuse à vrai dire, jouer au chat et à la souris tout en trompant son monde, ça en devint jouissif.

Comme à son habitude, son regard était d'un rouge éclatant alors qu'il faisait vibrer son corps à une allure surhumaine, évitant ainsi qu'on puisse mettre un visage sous ce masque, tout comme le modificateur de voix. Qui ferait le premier pas ? Qui agirait en premier ? Il se croyait dans un Western à cet instant.