We wish you a merry christmas with an explosiooooon ! [Pv ; Batou ! ♥]

Batman & Le Joker

We wish you a merry christmas with an explosiooooon !

24 décembre 2012

Retrouvons nous donc pour une nuit de folie ! ♥ »

Your presence creates these animals

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.

The Joker & Batman

« Monsieur, que dois-je dire à vos invités ? Lança Alfred, avec un léger tintement de reproche dans la voix.
- Que je ne supportais plus leur compagnie ennuyeuse par cette soirée sans alcool plus fort que du champagne ? Une demie vérité, à dire vrai.
- … Bien, je vais expliquer que vous vous êtes soudain senti très mal.
Il soupira. Je grimpai d’un bond sur mon batcycle.
- Monsieur, soyez prudent. Ajouta-t-il.
- Comme toujours, Alfred ! »

Les yeux rivés sur la route, je changeai la fréquence radio de mon oreillette. Une fois encore, le Joker s’était emparé de l’un des bâtiments de la ville. Une fois encore, il avait fait en sorte d’attirer l’attention sur lui. Une fois encore, il me tendait un piège. Un piège que j’allais déjouer. Le Joker aimait s’amuser avec moi, il s’agissait certainement de sa plus grande faiblesse, il finissait toujours par se faire attraper… Il m’arrivait de me demander s’il ne préférait pas cette situation à celle de maître d’un monde sans Batman. Si tel était le cas, cela signifierait que ma disparition causerait celle de ce maudit clown… Mais si je me trompais, la ville risquait de tomber entre ses mains, ou bien entre celles des autres criminels. Mon rôle était d’empêcher cela, et ce, même s’il existait une chance infime pour que ce soit mon apparition qui ait pu déclencher tout ceci…
J’accélérai l’allure. Une fusillade au grand hôtel, déjà des dizaines de morts. J’aurais dû me montrer plus vigilant, au lieu de me laisser entraîner par Alfred à organiser une soirée de Noël. Cela me changerait les idées, disait-il. Batman n’avait pas besoin de ce type de distraction tant que le Joker était en liberté. J’aurais dû le savoir. Ce n’était pas le moment de me fustiger, j’aurais tout le temps plus tard. Lorsque j’aurais réglé son compte au clown. Un dérapage contrôlé et j’attrapai ma bat-griffe. Je visai avec adresse une vitre brisée du troisième étage et je me laissai entraîner par le câble. J’atterris sur l’un des hommes du Joker. Il tenait en joue une jeune femme… Enfin, jusqu’à maintenant. Il n’eut pas le temps de réagir, je cognai sur sa tempe avec assez de force pour l’assommer. Je pouvais encore entendre ses sbires tirer. Ils ne devaient pas avoir terminé, j’avais peut-être encore la possibilité de sauver quelques innocents. Du moins, je l’espérais. Je fis signe à la demoiselle de rester cachée. Je m’accroupis dans un coin de la chambre et je tentai de capter le signal de chaque caméra de l’hôtel. Une fois les vidéos sur mon écran, je dénombrai les ennemis. J’en voyais au moins vingt-cinq. Il y en avait forcément plus. Je sortis dans le couloir. Il était éclairé et cela m’ennuyait. Il était bien connu que les chauves-souris n’appréciaient pas la lumière.

« Lucius ?
- Monsieur Wayne ?
- Serait-il possible de couper l’électricité au Grand Hôtel ?
- Évidemment. Autre chose ?
- Non. Merci. »

Quelques secondes s’écoulèrent avant que le bâtiment ne soit plongé dans la pénombre. Je pouvais maintenant agir à ma guise. Ma vision nocturne activée, je rejoignis la pièce principale de l’étage. J’avais une vue d’ensemble, depuis un balcon. Les hommes s’éparpillaient à la recherche de lampe de poche. Ils s’insultaient et se hurlaient des ordres. Ils étaient six. Ils avaient peur. Ils savaient que j’étais là. D’un geste agile, je sautai pile au milieu de la salle. Un homme lâcha un « Qu’est-ce que … », mon coude vint s’écraser contre sa joue. Je laissai peu de temps de réflexion aux autres. Mon pied vint briser le genou d’un second. Mon poing s’enfonça dans le ventre d’un troisième. Deux autres tentèrent de me foncer dessus, j’entrechoquai leurs crânes et j’écrasai finalement la tête du dernier contre une table. L’homme au genou brisé était le seul encore réveillé. J’appuyai mon pied sur son cou.

« Les autres gars du Joker, où sont-ils ?
- Je sais pas ! J’le jure ! On connait pas la position des autres, c’est fait exprès !
- … Bien. Le Joker, tu ne sais pas non plus ?
- Il t’attend, tout en haut, il nous a dits de te faire passer le message ! Me tue pas !
- Je n’en ai pas l’intention. »

Je me contentai de le frapper assez fort pour lui faire perdre connaissance. Le Joker m’attendait. Je le savais déjà. C’était toujours la même rengaine avec lui. Je grimpai à l’étage supérieur. D’autres hommes fouillaient les couloirs et les chambres, ils avaient trouvé de quoi s’éclairer. Mais ils restaient faciles à combattre. Mon vieil ennemi m’avait surement préparé un plat de résistance plus coriace. Je n’en étais encore qu’à l’apéritif. Les sbires du clown furent balayés en quelques minutes. Ils tentèrent bien de tirer mais aucune balle ne transperça mon costume. Je me débarrassai également des hommes dans les chambres. Je parvins à sauver quelques vies innocentes avant de rejoindre le prochain étage.
Il voyait tout cela comme un jeu. Un jeu morbide. Je stoppai ma course, près d’une grande porte fermée. Pensait-il sincèrement m’arrêter ?

« Tu n’avais pas besoin de tuer tous ces gens pour me faire venir, Joker. Si tu voulais me voir, il suffisait de m’appeler. »

Je pris assez d’élan pour sauter et défoncer la porte d’un coup de pied. Encore une fois, j’allais le renvoyer derrière les barreaux. Alors que le jeu commence.

Je sais que je suis fou, donc je me suis soigné. Vraiment simple !! J'ai coupé les pieds de mon lit et ceux du docteur. Hahaha ! Depuis je dors bien... ▬ Le Joker.

« Un deux trois j'irais sur les toits !!
Quatre, cinq, six, chasser une chauve-souris !! HAHAH ! Alors, Bastsy, te voilà enfiiiin... »

Un sinistre sourire naquit sur mes lèvres tandis que je regardai le bat-signal illuminer le ciel tristement gris. Je me retournai lentement vers ma suite lorsque toutes les lumières s’éteignirent, me faisant, uen fois de plus, éclater de rire.

« Oooh-oooh ! On a envie d'un petit tête à tête avec les lumières tamisées ?! »

D'un mouvement, je fis éclater les étincelles d'une allumette et enflammai les mèches de plusieurs bougies posées sur des étagères. La pièce, seulement éclairée par quelques flammes tremblotantes, avait tout à coup un aspect des plus lugubre... D'un pas joyeux, je tournai sur moi-même avant de me laisser choir sur l'un des fauteuil, les deux mains sur les accoudoirs, les jambes largement étendues devant moi. Je n'avais plus qu'à attendre tranquillement que la chauve-souris ramène son charmant petit justaucorps par-ici ! HIHI !! Toujours aussi prévisible, le Batounet, même les jours fériés (et ça rime !) ! Franchement, quel manque d'imagination, alors que, moi, je me cassai la tête pour lui ! Triste amour à sens unique pour le malheureux Joker.... BOUHOUH-HAHAHA !

Au bout de plusieurs longues minutes, la porte s'ouvrit d'un seul coup puissant d'une bat-chaussure, suite à quelques gentilles paroles de son propriétaire ! ♥ Et la chauve-souris surgit des ténèbres pour apparaître à la faible lueur tremblotante des bougies parfumées. Au moment même où j'entendis le son de sa douce voix grave et suave, je bondis derrière le bar de ma Suite où étaient sagement alignés mes petits détonateurs. J'éclatai de rire en lançant :

« T'appeler, oui, mais avec quel numéro de téléphone ?! Tu refuses de me donner tes coordonnées, fraaaaanchement depuis l'temps qu'on s'connaît, on aurait déjà du passer le cape, non ?! » m'exclamai-je avant entrain. « Ah-ah-ah, Batsy ! Pas d'animosité entre nous le soir de noël ! Ce serait dommage que ça … PETE entre nous, tu saisis ?! HAHAHA ! » j'éclatai de rire tout en effectuant une légère pression sur le détonateur. « J'ai un beau cadeau pour toi, chéri, mais as-tu été sage cette année ? Mon bon sens me dit que non !! Mais qu'as-tu donc fait, vilain garnement ?! »

Je tirai alors une liste interminable de ma manche et commençai à la lui lire, sans quitter le détonateur de ma paume confiante.

« Arrêstation de criminels innocents... Passage à tabacs d'un gardien de nuit.... Oooooh ! Batou !! Tu lui as vraiment brisé trois vertèbres ?! Tss. Tss. Tss. C'est moche... Vraaaaaiment moche ! Tu ne mérites pas du tout de cadeaux cette année ! HAHA : C'est dommage... Vraiment très dommage... Un hôpital va exploser par ta faute ! »

Aussitôt dit, j'appuyai sur le détonateur et un bruit effrayant retentit au loin. Gravement, j'ajoutai :

« Oh mince... J'espère qu'il n'y avait pas trop d'enfants, un soir de Noël... On peut dire qu'il aura été explosif, au moins ! HAHAHA ! »

© By Halloween sur Never-Utopia

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Your presence creates these animals

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.

The Joker & Batman

« Monsieur, il se pourrait que des bombes aient été repérées dans certains établissements de Gotham. »

Je ne répondis pas. Avec le Joker, il y avait toujours anguille sous roche. Rien n’était simple. Mais je ne pouvais pas le faire parler. Comme à son habitude, il discutait, blaguait et se contentait de me dire que je n’avais pas d’humour. Je devais découvrir ses plans par moi-même… Je le regardai. L’air austère et froid. Il ne m’amusait pas. Plaisanter avec lui se terminait toujours par des morts. Il commençait sérieusement à m’énerver. Je me rapprochai. Je l’écoutai vaguement. Je ne pouvais pas le contredire sur la violence de mes actes. Moi-même, cela me dérangeait. Mais j’essayais au maximum d’agir pour le mieux, je ne tuais personne mais il m’était impossible de ne pas me battre. Je tendis la main lorsque je l’entendis parler d’hôpital. Peut-être cherchais-je à attraper le détonateur ? J’étais trop loin. Dans un ultime geste, perdu d’avance, je sautai par-dessus le bar, droit vers lui. Un bruit puissant retentit. Dès qu’il s’agissait de détruire des lieux remplis de vie, le Joker n’hésitait pas. Je l’attrapai par le col de sa chemise et j’écrasai mon poing contre sa mâchoire. De quoi le calmer quelques secondes. Je vérifiai qu’il ne pouvait attraper aucun autre détonateur.

« Je crains que l’un des hôpitaux n’ait explosé, Monsieur.
- Beaucoup de morts ? Demandai-je sans me soucier le moins du monde du clown, mais cela le fit rire.
- Une centaine, par chance, il n’y avait pas assez de charge pour détruire l’édifice dans son ensemble. »

Ou bien le Joker n’avait-il fait exploser que l’une des bombes du bâtiment, pour me mettre en colère. Comme à son habitude. Il ne cherchait qu’à me rendre aussi fou que lui. Cela ne fonctionnait jamais. Mais je crois que ce jeu du chat et de la souris lui plaisait. Sans lâcher le clown, je pris contact avec Robin. Je lui demandais de s’occuper de trouver les bombes et de les désamorcer. J’avais toute confiance en lui pour ce genre de travail. Et de cette façon, il restait loin du Joker. Je soulevai le clown et le regardai dans les yeux. Je le fouillai avec toute la délicatesse dont je pouvais faire preuve. Il semblait trouver la situation très amusante, malgré le sang qui lui dégoulinait des lèvres. Son sourire me glaça. Il avait prévu un autre mauvais coup.

« Monsieur … »

D’un geste, je pris ses poignets et l’attirai contre moi. Je lui dis sèchement de ne pas tenter quoique ce soit. J’attrapai mon grappin de l’autre main et je visai le toit de l’immeuble d’en face par la fenêtre. Celle-ci se brisa. Le câble nous attira de l’autre côté alors que l’hôtel tout entier explosait. Encore des morts. Le Joker éclata de rire. Je me faisais une joie d’ignorer chacune de ses paroles. Je le poussai un peu violemment sur le mur du bâtiment avant de nous hisser tous les deux.

« Je ne sais pas ce à quoi tu t’attendais, Joker, mais tu vas retourner en prison. Encore. Tu n’en as donc jamais assez que nous tournions ainsi en rond ? »

Je passai les menottes à ses poignets dans son dos et les serrai avec force.

Je sais que je suis fou, donc je me suis soigné. Vraiment simple !! J'ai coupé les pieds de mon lit et ceux du docteur. Hahaha ! Depuis je dors bien... ▬ Le Joker.

Voilà que la chauve-souris parlait toute seule ! HAHAH ! Lestement, je m'assis sur l'une des tables et croisai les jambes. Non, je n'étais pas idiot, évidemment que je savais qu'il avait un acolyte derrière son oreillette ! Non, pardon, sa « Bat-oreillette ». Il fallait tout de même être sacrément narcissique pour renommer tous ses gadgets à son effigie ! Est-ce que moi j'appelai mes cartes les Joke-cartes ? Ou mon gaz hilarant le Joke-gaz ? Non ! Enfin là n'était pas la question, savoir qui avait un ego le plus gros, ce n'était pas très difficile... HIHI ! Il m'attrapa alors fermement par le col de ma chemise et me donna un coup de poing. Ma tête alla rebondir sur le sol de ma suite et j'éclatai d'un rire puissant, tinté de tâches de sang que je recherchai par-dessus mon épaule. Aaaaaah ! Il avait une de ces poigne, le bougre !! Des heures et des heures d'entraînements pour passer à tabac ces paaaauvres criminels qui couraient pitoyablement dans les rues à la recherche d'un peu de SPN attention ! Mais oui, à la fin, il n'avait qu'à s'en prendre à lui-même, non … ? En cherchant à aider, il ne faisait qu'empirer les choses, encore et encore... Il m'emprisonna fermement, de sorte à ce que je ne puisse plus faire mu-muse avec les bombes. Bah ! De toutes façons les autres n'étaient là que pour la décoration, je n'avais placé que des pétards et des pâtes d'amandes dans ces détonateurs-ci ! Mais il n'était pas forcé de le savoir, pas vrai ?! HAHAH ! Cependaaaaaant...

Lentement, je fis glisser une petite télécommande le long de mon bras, que j'attrapai fermement entre mon pouce et mon index. Il ne me restait plus qu'à appuyer sur le bouton et.... BOUM ! Nous sauterions tous les deux, et toutes les personnes encore présentes dans l'hôtel. Plus beaucoup, sans doute, à part mes hommes ! Je plongeai mes yeux dans ceux de Batman. Je savais qu'il lirait en moi comme dans un livre ouvert, mais serait-il assez réactif ?! Un sinistre sourire étira mes lèvres et j'appuyai. Bien entendu, il réagit au quart de tours. Nous nous connaissions trop pour que ce genre de coups fourrés puissent réussir, désormais ! HAHAHA ! D'un bond, nous traversâmes la fenêtre et nous nous envolâmes. La chute... Cela me rappelait tant de bons et agréables souvenirs ! Le commencement de tout... J'éclatai de rire alors que la chauve-souris prenait son envole à l'aide de son grappin, me retenant de l'autre main par mes poignets, par la seule force de son bras. Alors que nous atterrissions sur le toit d'un immeuble d'en face, je tentai de lui donner un fulgurant coup de pied pour me dégager de son étreinte si sensuelle. J'éclatai de rire alors qu'il me plaquait brusquement sur le mur.

« Hé là, attention à ce que tu fais, je tiens à mon costume, figures-toi, et je ne tiens pas à le tâcher dans la boue et la neige ! HAHAH ! Sympa la ballade ! Si tu voulais un dîner sur les toits de Gotham, il fallait me demander au lieu de faire tant de salamalecs ! HAHAH ! Enfin, au moins, tu as le sens du spectacle ! » m'exclamai-je.

La vue était imprenable ! Nous pouvions distinguer la ville entière – ou presque, car Gotham n'était pas un village de campagne ! Je me retournai vers Batman, tout sourire, et prêt à en découdre une fois encore avec son auguste personne. J'avais tout préparé sur moi : mes cartes, mes couteaux, mon gant électrique... Ça allait être sympa ! Suite à ses paroles, je levai les yeux au ciel.

« Bla.bla.bla ! C'est toujours les mêmes histoires avec toi ! » je toussai et pris une voix exagérément grave : « Je vais vous ramener à l'asile un coup d'pied dans l'derrière afin que vous puissiez vous échapper demain ! HAHAHA ! Fraaaanchement, Batou... Tu sais aussi bien que moi qu'on continue ce jeu parce que TU ne l'arrêtes pas ! Moi j'adore te courir après, et je sais que tu adores ça aussi... Sinon pourquoi en serions-nous toujours à ce même point ? Tu sais que si tu me tuais.... Héhé... Je ne reviendrai plus jamais, cette fois-ci... Alors qu'est-ce que tu attends, mauviette, hein ?!? »

Mais comme d'habitude, il ne me répondit pas. Il savait sûrement qu'essayer de me « raisonner » serait comme parler à un mur, et je savais que l'inciter à me tuer revenait au même. Nous étions aussi têtus l'un que l'autre ! HAHAHA ! Un petit clic retentit alors qu'il me passait les menottes. Une légère grimace se peignit sur mes lèvres ; vraiment, il n'était pas drôle et gâchait même mes soirées de noël ! Quel sans cœur !

« Qu'est-ce que tu comptes faire ? Me ramener à l'asile ? HAHA ! Au moins j'aurais un peu de pudding pour la fin de soirée ! Et demain, je me tire avant le petit déjeuné... Ils ont des biscottes vraiment infâmes, et molles, de surcroît ! Tu en as déjà mangé ? Si tu m'accompagnais, tu saurais quel est mon martyr ! HAHAHA ! J'aurais le droit à une balade gratuite en voiture, j'espère ! Ce serait extrêmement vexant, sinon ! »

Il commença à me pousser en direction du bord du toit, sans doute pour que nous redescendions en douceur, l'un contre l'autre pour nous tenir chaud en cette froide nuit hivernale, mais je ne l'entendis pas de cette oreille. Un nouveau clic se fit entendre alors que je détachai mes menottes et je lui donnai un coup de poing en plein de son long nez pointu en me retournant. D'un mouvement leste, j'esquivai la contre-attaque et me glissai derrière lui, flingué pointé dans sa direction.

« Tss. Tss. Tss. Plus un geste, mon grand, ou je tire ! HAHAH ! J'ai un flingue, et je n'hésiterai pas à m'en servir ! Franchement, Batou, je pensais qu'on se connaissait mieux qu'àa tous les deux ! Ou alors tu voulais que je m'échappe déjà ? Des menottes aussi simples à crocheter, ce serait presque une insulte ! HAHAHA ! Allez, sois gentil, pour une fois, et acceptes donc le cadeau que je te fais : Gotham à feu et à sang ! C'est pourtant un beau noël que je t'offre là... En parlant d'ça... Tu sais, tu n'as qu'à t'en prendre à toi-même si nous en sommes là tous les deux. Ne crois pas un seul instant que j'aurais trouvé une raison de continuer si tu ne t'étais pas pointé, ce soir là, dans ce même hôtel, le soir de noël... Pour me sauver la vie... »

Un immense sourire se peignit sur mes lèvres. S'il m'avait laissé mourir, nous n'en serions pas là aujourd'hui... Étrange, non ? La vie était finalement bien faite, en un sens !

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» A death in the family. [Pv ; Batou !]