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 Twins front of Hell

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Mirror


Jonathan Mills
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MessageSujet: Twins front of Hell   Twins front of Hell Icon_minitimeMer 23 Sep - 18:40














DESCRIPTION DU RP »
Jonathan a découvert que Laura de Mille avait perdu tout sa famille dans un tragique accident. Dans sa grande bonté, il souhaite lui permettre de les retrouver. Il se rend donc au théâtre de Gotham où elle donne une représentation de « Une chatte sur un toit brûlant », et la retrouve dans sa loge à la fin du spectable.






Ce soir, Mirror a dû laisser le masque en dehors de l'affaire. Parce que j'ai eu beau tourner et retourner mes informations dans tous les sens, il n'y a pas de brèche dans la sécurité de ce théâtre de Gotham. Le champ des caméras est tout simplement trop efficace et j'ai pu voir en deux reconnaissances que les déconnecter ne ferait que faire sonner des alarmes au centre de police le plus propre. L'entrée par le dessus comme par le dessous étaient mes options suivantes, mais l'étude approfondie des plans de la ville ne me permettait pas d'obtenir la solution que je recherchais. En haut, la distance était trop éloignée et mon équipement ne me permettait tout simplement pas de rentrer sans faire un boucan pas possible. Par le dessous, les issues étaient condamnées depuis que le métro passait pile sous le bâtiment. Je n'avais aucun recours. Alors, j'avais adopté un plan plus risqué, presque téméraire, en me rendant compte que je pouvais très bien me cacher en pleine lumière, comme du temps de l'armée. Me risquer à découvert, c'était ce que je voulais. Ce qu'il me fallait. J'avais donc pris ma place pour la représentation.  L'imprimante vrombissait doucement en me sortant mon billet, alors que je m'habillais. Le corps encore couvert de bleus et d'ecchymoses de ma rencontre avec le dénommé Deadshot. Je passe mon déodorant, grimace en levant les bras, met du parfum et vérifie mon rasage, avant d'enfiler un costume gris foncé, une chemise gris clair et mes plus belles chaussures. Quitte à ne pas me présenter avec tout mon attirail, autant y aller dans les règles de l'art... Et je n'ai pas le choix. La sécurité est telle au Gotham Theater, qu'il y a même un détecteur de métaux. Mon crève-coeur en fibre de carbone aurait pu rentrer, mais il n'était pas assez discret au travers de mon costume. Mon flingue aussi, mais pas les munitions. Malheureusement... Je n'avais donc que mon fil d'étranglement, et mes gants en cuir dans ma poche pour empêcher de laisser des traces.


Autant dire qu'au moment de prendre la route, je n'avais absolument pas l'allure habituelle... Pas de tenue d'intervention, pas de masque, pas d'armes diverses, rien que moi, des gants et une longueur de fil.


Comment avais-je rencontré cette nouvelle cible ? Par hasard, en laissant la chaîne info tourner en boucle pendant que j'entretenais mon équipement. J'avais vu son visage. L'actrice et sa famille, donc ce type assez connu à Gotham. Tous morts sans elle. Accident de voiture. Il y avait ses enfants aussi dans le véhicule, qui avait pris feu. Elle avait survécu par miracle. Je m'étais effondré devant les images. Cette femme, cette Laura de Mille, avait le même parcours, le même drame que moi, qui avait détruit sa vie. Elle avait vu les siens mourir sous ses yeux sans avoir rien pu faire. Survie miraculeuse... Que je me devais de rectifier.


Alors, je suis dans la salle.


Et je suis bluffé. Mais là où le public voit le génie et applaudit à chaque fin d'acte, je reste coi. Je lis clair dans son aisance à jouer ce rôle de femme brisée, frustrée et aguicheuse. Elle n'a plus de personnalité, il lui est donc plus facile d'en chevaucher plusieurs. J'attends que le rideau tombe, alors qu'elle a joué sous nos yeux ébahis des scènes d'un désespoir poignant et d'une sensualité déroutante. Cette femme est folle.


J'ai bien fait de venir.


Si la sécurité extérieure est un jeu d'enfant, à l'intérieur c'est du gâteau et je parviens sans problème à me faufiler dans le secteur des loges. Vue sa prestation, elle doit être dans l'une des meilleures. Au fond. Je me focalise sur mon environnement. Je sens un parfum de femme, entêtant. Je finis par me décider, enfilant mes gants. En  regardant dans l'encadrement de la porte, je me rends compte que le verrou est tiré. Puis, je toque, attends quelques secondes avant de rentrer.



| Miss de Mille ? Service des loges. J'ai une bouteille de champagne pour vous, de la part d'un admirateur... |


Ouvre moi, et regarde la mort dans un miroir jusqu'à la délivrance.


Dernière édition par Jonathan Mills le Ven 25 Sep - 9:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Twins front of Hell   Twins front of Hell Icon_minitimeMer 23 Sep - 21:32

Je fais les cents pas, tournant tel un lion en cage dans les couloirs. Je me délie les épaules et fais craquer les muscles de mon cou. On pourrait presque croire que je vais me lancer dans un marathon ou une quelconque épreuve sportive. Ce qui en soi n’est pas si loin de la réalité. Tenir toute une soirée en représentation est un défi. Et sérieusement, je ne connais que peu d’artistes, d’acteurs qui ne sont pas en forme physiquement.
Mais ce n’est pas tant la pièce qui me stresse pour le coup, ce n’est pas réellement une première, nous l’avons déjà joué des dizaines de fois et je suis parfaitement à l’aise. Non, c’est la ville. Gotham… J’ai évité d’y revenir depuis l’accident, enfin d’y rejouer pour être exacte. Et depuis que je suis là, j’ai l’impression d’être simplement… déconnectée. Et Gotham n’est pas franchement une ville paradisiaque qui plus est. Encore moins pour moi. Il y a trop de souvenirs, trop de réminiscences qui m’envahissent. Le marchand de glace au coin de la 4ème, le jardin botanique du centre, la petite échoppe qui vend des herbes et autres épices, il y a tant d’endroits qui apparaissent telles des empreintes d’une autre vie.

Et pourtant, je vais mieux. Un peu. J’arrive à dormir quelques heures. A manger un peu. J’arrive presque à faire comme si tout allait bien. Mais le souci est là. Comme si…. Pas pour de vrai. Pas vraiment. La douleur lancinante est présente en permanence. Elle s’est atténuée. Un peu. Je sais ce que tout le monde répète, je sais ce que tout le monde espère et souhaite. Passer à autre chose. La vie continue. Se relever. Avancer. Toujours avancer. Continuer. Et j’essaie. Dieu sait que j’essaie. Je sors, quelques fois, avec les autres. Et jouer m’aide, énormément.
Mais la souffrance et la solitude reviennent toujours à un moment ou à un autre. Et je m’en veux tellement quand il m’arrive de rire, de me sentir bien, d’oublier. C’est stupide je sais. C’est plutôt bon signe que j’arrive à sourire, à rougir, à m’amuser. Et cela ne signifie pas pour autant que je les oublie, loin de là, pourtant… la culpabilité me ronge à chaque instant. Et il y a… autre chose. Que je n’arrive pas à définir. Qui me mets mal à l’aise, qui me dérange. Je ne sais pas.

« Laura, tu es prête ? »

Je hoche la tête et me dirige vers la scène où je prends place.
Je prends une grande inspiration et chasse toutes les pensées.
Maggie. Il ne reste que Maggie, la chatte et son toit brûlant. Maggie et son incapacité à comprendre son époux. Maggie et ses frustrations. Maggie et ses désirs. Maggie et sa furieuse envie de vivre, d’aimer, d’exister.
Et je me retrouve tellement dans certains passages. Sa solitude, sa tristesse… sa rage, ses envies et ses espoirs.

Et dès que je doute, le public applaudit et je souris. Si ça leur plait, c’est que c’est plutôt bon, n’est-ce pas ? Ce n’est pas grand-chose, mais ils passent une bonne soirée grâce à moi non ?
Nous saluons, nous nous inclinons et je me sens presque apaisée dans ces moments-là. Je retourne à ma loge, retirant mes escarpins, et marchant pieds nus sur le carrelage. Je ferme ma loge, oui, ça évite les intrus. La dernière fois, c’était un journaliste qui souhaitait avoir une interview, peu de temps après ma reprise… ça n’a pas du bien se passer parce que je ne l’ai pas revu… Même si je ne me souviens pas non.
Je retire la robe et stoppe devant le miroir. Trop maigre. Y a du mieux, mais ce n’est pas encore ça. Je triche un peu, oui, j’appelle ça comme ça, et mon reflet me plait déjà davantage. Oui, la plupart des femmes utiliseraient ce… don pour paraître plus mince. Mais là… Non. C’est mieux ainsi. Je retire les épingles de mes cheveux et fronce les sourcils alors qu’on frappe à ma porte. Un admirateur… Ce n’est pas la même excuse que ce journaleux justement ?
J’enfile un peignoir, parce que non, je ne m’exhibe pas en sous-vêtements et en bas devant tout le monde, que je ferme distraitement, et retire le verrou avant d’ouvrir la porte.

Lui, je ne le connais pas. Je connais tous les membres du théâtre pourtant. Et il n’a aucune bouteille de champagne.
Je penche la tête sur le côté. Un sourire apparait sur mon visage.

Un nouveau jouet. Chouette.

« Un admirateur ? Ai-je donc été si époustouflante ce soir ? »

Je le détaille. Non, costume bien trop chouette pour un simple intermédiaire. Enfin, qui sait…. Mais pas du théâtre toujours est-il.
Et puis…
Je hausse un sourcil, avant de me détourner, sans prendre soin de fermer ou non mon peignoir, retournant près du miroir pour finir de me démaquiller. Je  croise son regard via le miroir et esquisse un sourire.

« Et vous avez perdu la bouteille en cours de route Monsieur… ? »


Dernière édition par Laura de Mille le Jeu 24 Sep - 8:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Twins front of Hell   Twins front of Hell Icon_minitimeMer 23 Sep - 23:13

La porte s'ouvre sur une femme en peignoir, presque nue en dessous. Elle ne porte que des sous-vêtements et des bas, ce qu'elle avait sur scène peu avant la fin du dernier acte et le baissé de rideau. Elle est magnifique. Pas forcément très en chair, mais gironde et toute en formes. Alors que j'allais me jeter sur elle en la repoussant à l'intérieur, je la vois me sourire. Le genre de min sourire, ténu mais sensuel, que l'on retrouve chez les femmes de charme, qui savent quel effet sur les hommes leur sourire peut voir. Sa tête se penche sur le côté, et je reste figé sur ce sourire, alors qu'elle fait preuve d'une certaine dose d'égo. Je suis pris à contrepied, bien malgré moi. Je vois son regard me jauger de haut en bas. Un de ses sourcils se dresse et elle se détourne, laissant les rabats de son peignoir voleter autour de sa silhouette fine et gracile. Elle se rassoit, sans demander son reste et commence à retirer son maquillage alors qu'elle croise mon regard via le reflet dans le miroir. Elle sourit, ne me met pas dehors alors qu'elle a déjà éventé mon approche.


| Je m'appelle Mirror. | répondis je simplement à son interrogation.


Je m'avance dans la pièce en reclaquant la porte d'un coup de talon. Je tire le verrou dans le même geste, bien conscient de l'outrecuidance que ce geste simple pourrait revêtir aux yeux de la jeune femme, qui ne le savait pas encore, mais se trouvait être ma prochaine victime. Je m'avance vers elle, lentement, prenant bien la mesure de la pièce et de la situation. Je m'approche d'elle et pose mes doigts gantés de part et d'autre de son cou, remontant doucement vers sa nuque.


| Bluffante, oui. A recevoir des prix, j'imagine. Votre capacité à jouer ainsi les revirements d'émotions, d'attitudes... |


Je passe une de mes mains sous son menton, la forçant à redresser son regard dans ma direction.


| Je crois que nous nous passerons de bouteille. Mon cadeau pour vous est d'un tout autre genre. Un billet, pour un aller-simple. Profitez de votre famille, Mrs De Mille. |


Un bruit de filin que l'on tire et que l'on tend et me voilà en train de l'étrangler par derrière. Je tire mais elle résiste, elle se débat.


| Ne luttez pas, laissez vous aller... |


Je sens que quelque chose ne va pas...
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MessageSujet: Re: Twins front of Hell   Twins front of Hell Icon_minitimeJeu 24 Sep - 14:50

Et moi qui pensais qu’elle allait juste déprimer ou se gaver de somnifères pour nous assommer toutes les deux pour la nuit… En voilà un divertissement plus que bienvenu ! Et j’arrive de plus en plus facilement à prendre le dessus, c’est amusant.
Je souris et l’observe, et j’ai l’impression que ça suffit à le déstabiliser. Etrange. Il est pourtant bien venu tout seul. A quoi s’attendait-il donc comme réaction en venant me voir dans ma loge ?
Qu’importe, il est plutôt mignon, et j’arriverais bien à le rendre assez intéressant quoi qu’il en soit. Je me retourne et continue ce que j’avais commencé avant son arrivée, sans réellement lui porter plus attention. Je le dévisage, un léger sourire toujours aux lèvres.

« Mirror… Ce n’est pas réellement votre nom n’est-ce pas ? »

J’ai une seconde d’arrêt alors qu’il avance et ferme brutalement la porte. Oh. Finalement il se rendra peut-être intéressant tout seul. Mon sourire se fait malicieux alors qu’il tire le verrou. Bon. Pas un journaliste comme elle en avait d’abord eu peur. Je ne sais pas exactement qui il est, mais ça promet bien davantage qu’un simple interview forcé… Quoiqu’il avait été divertissant, ne lui retirons pas ce fait.
Je range distraitement les produits sur la coiffeuse, alors qu’il s’approche lentement et examine la pièce. Mon cœur s’accélère légèrement quand je sens ses mains sur ma peau, et je frissonne malgré moi. Evite de sourire, ce serait déplacé. Je finis de m’appliquer de la crème, alors qu’il me répond et que sa main remonte.
Tant de menaces en si peu de gestes. Pourtant, j’aime déjà ce qu’il me promet.

« Merci, vous êtes adorable. Peut-être pourrais-je gagner un Tony Awards un jour. »

Je le fixe, sa main sous mon menton. Et mon regard se fait plus froid. Oh, il me fascine toujours autant, et l’alarme qui clignotait doucement hurle maintenant. Il est sérieux ? J’ai envie de rire aux éclats, et je ne peux empêcher un lent sourire ironique de naître à nouveau sur mon visage. Croit-il vraiment que je puisse avoir envie de mourir ? Même elle n’en a pas le moins du monde envie !

Je panique, ou est-ce elle ?, durant une seconde quand je sens le filin passer autour de ma gorge et qu’il commence à tirer. Ah oui, c’est vrai, je peux tricher. Mes mains montent à ma gorge et passent sous le filin alors que mon cou s’amincit. Me laissait aller ? Il est grave ! Ouais, ironique de ma part je sais.
Je remonte les jambes et les pose sur la coiffeuse avant de pousser brutalement en arrière. Je tire violement sur le fil et ma tête s’allonge assez pour passer dans le trou, je tombe à genoux. Je me retourne rapidement pour lui faire face. Non mais sans déconner, il joue à quoi ? Je galère assez à avoir l’air sexy, c’est pas pour ressembler à une girafe.
Je me redresse et le rire s’échappe enfin de ma gorge. Je passe lentement une main sur la marque en secouant la tête. J’essaie de reprendre ma respiration et passe ma langue sur mes lèvres.

« Aussi malpoli que cela soit, vous m’en voyez navré, mais je suis contrainte de le refuser. »

Je hausse les épaules, mon peignoir glissant le long de ma peau. Horriblement distrayant cet homme.

« Sa famille ne m’intéresse pas. » Je m’approche de lui, lui offrant un sourire lascif. « Je préfère profiter de ce que j’ai ici Mirror… »

A quelques centimètre de lui, je stoppe, passant un doigt sur sa chemise.

« Et si vous cherchez à me tuer, vous pourriez au moins éviter de me défigurer. Je n’aimerais pas que l’image que l’on garde de moi soit celle d’une horrible bonne femme aux yeux exorbités et rougis… » Je fais la moue. « Ce serait dommage non ? »
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MessageSujet: Re: Twins front of Hell   Twins front of Hell Icon_minitimeSam 26 Sep - 14:00

Il ne me faut pas longtemps pour me sentir paradoxalement tendu entre deux extrêmes, le désir charnel, l'impulsion qui naît de l'attraction que la jeune femme exsude à l'état brut. Elle est désirable et elle en joue énormément, avec une certaine grâce sensuelle qui me destabilisait, qui me rappelait ma femme. Mais voilà le hic. Qui me rappelait ma femme. Ma femme était morte, le visage dévasté en ayant passé au travers du pare-brises,n et son corps avait brûlé sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. Alors forcément, ça n'aidait pas. Je me sentais investi de ma mission plus que jamais, celle-ci n'avait jamais eu autant de sens. Cette fille était comme moi, et l'image qu'elle me renvoyait ne me trompait pas comme elle trompait tous les autres. Je savais ce qu'elle était, du moins je le pensais. J'étais pourtant loin de me douter de la réalité. Mais je voyais dans son changement de facette, dans son jeu troublant, l'efficacité et la folie d'un esprit dénaturé et dévasté, qui survivait au jour le jour comme le ferait un fantôme, plongé dans des limbes desquelles il ne saurait jamais sortir. La belle me dit que Mirror n'est pas mon nom.


| Si. C'est mon nom. |


Je n'étais plus Jonathan Mills, cet homme qui s'était perdu lui-même dans le désert, dans la mort, dans les gratte-ciel dévastés. J'étais Mirror. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, Mirror était né quand Jonathan était mort avec les siens, dans cette voiture en train de brûler, une fois le réservoir atteint. La jeune femme ne manifeste pas la moindre peur. Tout en elle me hurle qu'elle est aussi abîmée que moi, peut-être plus et l'impulsion, le désir, de la tuer, se font sans cesse plus forts. C'est quelque chose que je parviens avec grand mal à réfréner. Je dois la libérer. Peut-être qu'en le faisant, je me libérerai moi-même ? Je n'en sais rien. Je dois essayer. Elle n'a pas peur. Le monstre est là aussi, à l'intérieur de son corps, comme pour moi. Je souris, un peu tristement.


| J'en doute. Même si vous en avez sans doute le talent. |


Son sourire qui se peint sur ses traits devient bien vite assez malsain, à mon goût. La femme se débat lorsque je l'attaque, mais c'est trop tard. Elle va mourir ici. Mon regard se rougit alors que je la regarde par le miroir en face de nous, qui fera l'affaire malgré l'absence de mon masque. J'ai l'impression en serrant, de me tuer moi-même. Pourtant, elle veut vivre. Elle résiste. Je ne comprends pas ce qu'il se passe lorsque j'ai la sensation que le fil se détend, comme s'il n'y avait plus rien à étrangler. Je n'ai pas le temps de comprendre qu'en se débattant, De Mille pose ses jambes sur le meuble et pousse en arrière. Sous mes yeux, je vois son visage passer sous le fil. Interloqué, ébahi et stupéfait, je recule en me traînant sur le sol, la bouche entrouverte alors que la belle se gargarise de son immonde tour de passe-passe. Je la regarde en fronçant les sourcils alors qu'elle parle de quelqu'un d'autre.


| Nom de Dieu, encore un monstre! | jurais-je entre mes dents


J'avais affronté les extra-terrestres de Smalville et tout en tas de tarés et de malades mentaux à la DIA, et je me rendais compte que ma cible était elle aussi une personne particulière... Ce qui la déshumanisait suffisamment pour me rendre les choses plus faciles. Je me redresse et jette le filin. Un flingue aurait été tellement plus efficace, finalement...


| Je suis venu pour réparer une erreur du destin. Vous auriez dû mourir dans cet accident de voiture. Je vous envoie chez les vôtres, Mrs de Mille. Et vu ce que vous êtes, c'est plus qu'un cadeau que je vous fais. C'est une faveur. |


Elle laisse glisser son peignoir, dévoilant ses dessous et quantité de chair, ses bas aussi. Femme hautement désirable, mais à mes yeux elle n'était que l'ennemi. Je la repousse violemment. Je dois trouver une arme, n'importe quoi.


| Laissez-moi vous envoyer les rejoindre... |


Je lui sautais de nouveau dessus, visant son visage d'un poing serré.
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MessageSujet: Re: Twins front of Hell   Twins front of Hell Icon_minitimeSam 26 Sep - 18:16

Je me contente de le fixer et d’hausser les épaules. Mirror. En soit, cela pourrait être un nom certes. Mais pas un prénom. Ou ses parents avaient un sens de l’humour particulier… Et on ne se présente pas en donnant juste un nom, sans prénom ni autre mention devant. Enfin, je ne pense pas. Moi, je suis bien Madame Rouge, pas Rouge tout court, même si personne ne le sait. Mais j’aime bien, ça sonne bien. Et ça veut tellement dire tout et rien à la fois. Mais pourquoi lui aurait besoin d’un surnom ? Mais après tout dans un sens, je m’en fous légèrement.

Les menaces deviennent doucement plus réelles. Après les gestes et la posture, un sourire triste et quelques mots. Bien ! Il commence à m’amuser. C’est prometteur.
Je pourrais me demander pourquoi il en doute, mais je n’ai pas le temps, ni plus le réel besoin, vu qu’il tente de m’étrangler, cela répond sans aucun doute à ma question. Je me débats, et parviens à le repousser. Et je ris. Je ris de  sa vaine tentative. Je ris de son visage stupéfait. Je ris de cette soirée qui s’annonce bien plus que prometteuse.
Je fronce les sourcils.

« Un monstre ? » Je fais mine de réfléchir avant de d’acquiescer distraitement. « Oui, je suppose que je peux être qualifiée ainsi. Même si l’image n’est guère flatteuse.
Et ne jurez donc pas ainsi sur votre créateur, c’est également lui qui m’a faite ainsi… »


Je m’approche de lui, laisse tomber le peu de tissu qui me couvre et qui ne ferait somme toute que me gêner.

« Si j’avais dû mourir, je ne serais pas capable de faire de telles choses. Parce que c’est cela qui m’a sauvé vous savez. Pouvoir ainsi absorber les chocs… »

Je secoue la tête, l’air navré. « Vu ce que je suis ? Et que suis-je donc ? Un monstre ? Une erreur de la nature ? Voyons, soyez sérieux. Qui de nous deux est le monstre ? Celui qui tente de tuer une jeune femme innocente ou celle qui tente uniquement de survivre ? »

Il me repousse brutalement, et je fais deux pas en arrière. Je fais claquer ma langue alors qu’il parle encore de tenter de me tuer… Pour les rejoindre ? Croit-il un seul mot de ce qu’il dit ? Il semblerait bien. Voilà qui est intéressant. Mon cou s’étend à nouveau alors qu’il se risque à essayer de me frapper. N’a-t-il pas compris ? Je ne suis sans aucun doute pas aussi forte que lui au corps à corps, mais il ne pourra pourtant rien me faire à mains nues. Je soupire.
Peut-être devrais-je lui faire comprendre. Mon sourire réapparait. D’un mouvement rapide, mon bras l’entoure, une fois et même deux, juste pour être sûre, bloquant ses bras contre lui. Oui, je sais être rapide. Je le repousse contre le mur.

« Je n’ai guère envie de les rejoindre. Ne me faites pas répéter une troisième fois, je déteste cela. Vivre et m’amuser me convient tout à fait. » Je viens me nicher contre lui, respirant son cou et son parfum, murmurant à son oreille. « Quant à votre conception de cadeau et de faveur, peut-être devrions-nous sérieusement en discuter mon cher Mirror. »

Je recule mon visage de quelques centimètres, croise son regard et le mien flamboie. « Mais si c’est tellement important pour vous, peut-être puis-je vous retourner la faveur. » Ma main libre glisse le long de sa mâchoire avant de descendre lentement. « Mais ce serait tout aussi dommage de perdre un homme tel que vous. Peu peuvent autant se prévaloir de me divertir. Ce serait un véritable gâchis. » Ma main continue de descendre, le caresse lentement, et mes lèvres rejoignent les siennes. « Mais je suis de nature généreuse. Laissez-moi donc jouer et je vous ferais peut-être ce cadeau trésor. »
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MessageSujet: Re: Twins front of Hell   Twins front of Hell Icon_minitimeSam 26 Sep - 18:57

Je ne peux pas m'empêcher de combattre, je ne rends pas les armes même devant l'étrangeté de son pouvoir et le fait que je sois démuni face à lui. Je n'avais absolument aucune idée des impératifs biologiques de telles capacités. Peut-être s'épuisait-elle plus rapidement que les individus normaux, ça devait bien coûter de l'énergie quand même de se changer de la sorte... Mais je n'en savais rien. Je me battrais à l'aveugle, dans une mêlée que j'avais moi même provoquée. Elle rit comme une damnée de ma tentative avortée d'assassinat. Elle ne semble pas du tout croire à ce que je fais, de toute évidence. Je note pourtant, j'enregistre. Contrairement à elle et aux autres, je n'ai aucun pouvoir particulier, je n'ai aucune puissance secrète. Rien que mon esprit d'analyse et mes sens qui, lorsque j'étais concentré, me permettaient de mieux définir les conditions et enjeux de mon propre environnement. Quoiqu'il en soit, ma cible se défend et objecte, en me disant qu'elle est effectivement un monstre, d'un certain point de vue. En la regardant, je me demandais s'il restait quelque chose de la foi que j'avais nourrie un jour, pour une puissance supérieure.[/i]


| L'image n'est pas flatteuse, mais c'est ce que vous êtes. Quant à « mon » créateur, les opinions divergent déjà bien assez. |


Je comprends en même temps qu'elle parle, ce qui lui a réellement permis de survivre à l'accident. Ce n'est pas véritablement le destin ou une erreur dûe au hasard, comme j'aurais pu l'imaginer de premier abord. Non. C'est cette capacité. Sa propre malédiction était pire que la mienne, ou au moins aussi pesante. Survivre à son âme sœur et à ses propres enfants non par chance mais parce que l'on est différents d'eux. C'était quelque chose que j'avais vraiment du mal à appréhender. Je la plaignais et cela fit remonter quantité de fiel jusque dans mon cœur, le serrant, le comprimant. Pourquoi l'existence pouvait elle développer autant d'injustice, de revers douloureux ? Je n'en savais rien. Ses paroles s'impriment au fer rouge à l'intérieur de ma conscience alors qu'elles font écho à ce que j'avais déjà pu comprendre par moi-même. Je lui jette un regard féroce et désespéré.


| Vous n'êtes pas une jeune femme innocente. Mais vous avez raison, je suis comme vous. Je suis le monstre. |


La beauté perverse et malsaine se rapproche à nouveau, s'enroule contre moi en me repoussant en arrière, dos au mur. Elle me souffle qu'elle ne veut pas rejoindre sa famille. Elle est folle. Totalement. Aucun remord, aucune tristesse, rien du tout. Rien que l'amusement malsain qui se peint déjà sur ses traits. Son regard flamboyant me secoue. Je n'ai pas l'habitude d'être dévisagé de la sorte par la beauté et la folie réunie, par la suave sensualité de son corps et de ses yeux. Je suis pris à contrepied. La belle me touche la mâchoire et descend toujours. Elle se fait pleine de sensuelles promesses et m'embrasse. Plus encore surpris, je me laisse aller un instant, un très court instant. Ses lèvres minces se pressent contre les miennes. Je me fige. J'inspire et l'embrasse à mon tour. Adaptation ou désir ? La folie ici me dépasse. Pourtant, je lui saisis le cuir chevelu par le dessus de la tignasse et me l'arrache, pour lui envoyer le crâne en plein dans le miroir derrière. La strangulation n'est peut e^tre pas efficace mais je suis un homme plein de ressources. Je plaque ensuite son visage contre la table, moi sur son arrière.


| Ce n'est pas un jeu. Ce n'est pas un amusement. Comment pouvez-vous être encore debout, prête à vous distraire ? Votre famille est morte. Tuez moi alors, si je ne suis pas capable de vous tuer vous. Ce sera toujours un monstre de moins, n'est ce pas? |


Je me penche sur sa nuque, près de son oreille.


| Qu'est ce que vous êtes, putain de merde? |
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MessageSujet: Re: Twins front of Hell   Twins front of Hell Icon_minitimeDim 27 Sep - 14:32

C’est qu’il se montrerait désagréable. Oh non, je ne tiens pas compte de sa tentative à mon encontre, cette partie-là me plait. Mais je n’apprécie guère que l’on soit impoli. Non, personne n'aime, je sais. Soit, il a raison. Mais tout de même ! Enfin, reconnaissons-le, il est divertissant. Je me contente de hausser les épaules. Les opinions ? Pourquoi ne pas simplement reconnaître qu’il ne sait plus ? Enfin, il ne me dira pas ça à moi le monstre n’est-ce pas ? Et ce n’est pas le sujet.

Ne comprend-il pas que c’est cette différence qui m’a sauvé la vie ? Et croit-il vraiment être meilleur que moi ? Certes, cela n’a pas l’air de l’amuser autant que moi, pourtant, il a bien cherché à me tuer non ? Je secoue la tête, les sourcils légèrement froncés, un air toujours un peu déçu sur le visage. Pourquoi a-t-il l’air si triste ?

« Nous sommes tous deux des monstres, c’est déjà bien de le reconnaître.  Mais vous vous trompez. Elle est innocente. Moi non, je l’admets. Mais elle… elle est la gentillesse incarnée. »

Un sourire narquois remplace la déception. Gentillesse… Quelle sombre stupidité.
Pourtant, je cherche à la protéger, presque à la préserver. Je m’interroge une seconde. J’ai besoin d’elle. La douce et adorable Laura. En même temps, pourrais-je survivre sans elle ? … La question mérite d’être posée. Et puis, est-ce de ma faute si ce qui l’effraie ou lui déplait est pour moi source d’inspiration et de jubilation ? Encore une fois non.

Et lui me donne follement envie de continuer à jouer. Ses attitudes contradictoires et ses paroles… Pourquoi vouloir la tuer ? Pourquoi avoir l’air si triste de le faire ? Les tueurs à gage n’ont pas de sentiments. Et puis, encore une fois, pourquoi elle ? Moi non, personne ne sait. Enfin, je crois. Peut-être. Aucune importance, il parlait d’elle. Qui es-tu toi alors ? Mirror… Je l’évite et le plaque contre le mur. Il n’écoute pas. Ou s’en fout plus probablement.
Ma main virevolte et effleure. Mes lèvres caressent et frôlent. Et les siennes me répondent. Je souris contre sa bouche.

Et dans la seconde qui suit, ma tête s’écrase contre le miroir, le fracassant. Oh putain, ça fait mal. Non, je déconne. Enfin, un peu. Je suis quand même sonnée.
J’ouvre les yeux, avant de me retrouver plaquée contre la table, alors qu’il se colle contre moi. Je me passe lentement la langue sur les lèvres. Follement et excessivement alléchant.
C’est donc cela ? Il ne comprend pas ? Il a perdu sa famille tu crois ? Ou se prend-il simplement pour une espèce de justicier de pacotille ? Voulant tuer les rescapés d’accidents ou d’autres conneries ?  
Je souris, et ris encore une fois véritablement amusée pour le coup. Il peut dire ce qu’il veut, il se ment à lui-même. Je le sens contre moi. Je secoue la tête, sa bouche près de ma peau.

« Bien évidemment que si. Tout n’est que jeu, comment pouvez-vous penser le contraire ? La vie, les hommes, les femmes, la douleur, le plaisir. Tout n’est qu’un immense plateau de jeu qui nous est offert. »

Je le repousse brutalement à mon tour et le fait tomber à terre en lui fauchant les jambes. Je m’agenouille au-dessus de lui.

« Vous avez essayé de la tuer. Pas moi, elle. Pourquoi ? » Je le dévisage. « Parce qu’elle a perdu sa famille ? As-tu perdu la tienne ? Ne crois-tu pas qu’elle puisse s’en remettre ? Et quand bien même ce serait le cas, moi, ça me va très bien. »
Mes hanches se collent contre les siennes et je souris. « Et je te plais. » Oui, ça n'a rien à voir, mais ça mérite d'être précisé.

Je me penche contre lui, ma main enserrant sa gorge, chuchotant à mon tour contre son oreille.
« Je ne te tuerais pas. Pas si vite. J’aime les monstres. Peut-être parce que je me sens moins seule. Ou plus certainement parce qu’au fond, tous autant qu’ils sont, ils aiment cela tout autant que moi. » Ma langue passe dans son cou et je le mords juste sous l’oreille.
«  Volupté et désir. Plaisir et douleur. » Je me redresse un peu, passant un doigt sur les lèvres rougies de son sang, mon regard brûlant ne quitte pas le sien. « Rouge. Je suis Madame Rouge. Vraiment ravie de te connaître Mirror. » Je l’embrasse à nouveau, franchissant de ma langue la barrière de ses lèvres.


Dernière édition par Laura de Mille le Dim 27 Sep - 16:37, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Twins front of Hell   Twins front of Hell Icon_minitimeDim 27 Sep - 15:34

Je la malmène à nouveau, décidé à obtenir le résultat que j'escomtpais, coûte que coûte. Je ne m'étais pas battu pour rien, c'était l'évidence même. Je n'étais pas venu pour rebrousser chemin. Je n'étais pas venu pour abandonner. J'étais venu pour me battre, pour dompter ma flamme, pour attiser les braises en les gardant au mieux sous mon contrôle. J'ai compris que cette personne là était infiniment plus dangereuse que mes cibles habituelles, ce qui ne m'empêche pas de ruer bec et ongles, de continuer à résister, encore et encore. Si la situation n'aurait pas été aussi grave, peut-être aurais-je moi-même haussé les épaules pour dire que je me fichais d'être caractérisé comme un monstre. Enfin, disons plutôt qu'une partie de moi ne considérait pas cela comme une insulte, ni comme quelque chose de rébarbatif. Pour faire ce que j'avais eu à faire, j'avais effectivement dû me montrer monstrueux à plusieurs reprises, sinon les choses ne marchaient tout simplement pas dans le bon sens. Je fronce cependant toujours les sourcils quand la jeune femme me parle d'une autre « elle ». Ca sent la merde, toute cette histoire. C'est un fait. Je ne sais pas exactement de qui elle parle, mais j'ai surtout l'impression qu'elle est totalement folle, celle-là.


| Ce n'est pas pour elle que je suis venu. C'est pour toi. |


Je n'ai aucune idée de la profondeur de ces paroles, c'est un fait. Je n'ai pu qu'avoir une idée de sa folie, sans pour autant être totalement plongé dedans. Autant dire que je suis bien loin de m'imaginer la réalité de la chose. Je sens ses lèvres se décoller des miennes alors qu'elle doit sourire de satisfaction, voire carrément de jubilation. La fille ne réagit pourtant pas spécialement quand le miroir se brise contre son visage. Je ne vois pas son visage de là où je suis, je n'ai donc aucune idée de la valeur réelle de sa jubilation, mais il n'empêche qu'elle n'a pas l'air de trop mal réagir. Je me rends compte encore une fois que ses paroles ont du sens. Quelque part, il y a une partie de mon âme qui jubile à l'idée de pouvoir se promener dans souci en ville, en pouvant ôter la vie sans être détecté ni attrapé. La vie de criminel a au moins ce bon côté, celui d'une nouvelle valeur attachée à l'action. Il n'empêche qu'elle a raison. Pourtant pas fierté, je nie, les dents serrées.


| Tu es folle... |


Oui, on est passé au tutoiement. La proximité de la mort chamboule quantité de choses. Elle continue à parler d'elle et d'une autre, et je comprends que cela doit avoir avec un quelconque cas de psychiatrie. Super, je tombe sur une personne qui est dans la même situation que moi après avoir perdu son compagnon et ses enfants, en bref, tout. Mais je n'ai pas le temps de réagir que la belle balaie agilement mes jambes pour me faire chuter au sol. Et la voilà qui me balance quelques drôles de vérités, dont celle, écoeurante, qu'elle me plaît. À moitié étranglé, la belle me murmure son poison et me lèche puis me mord. Je lâche un grognement alors que la belle me couve d'un regard toujours aussi flamboyant. Je lui mords la lèvre et inverse la position, puis crache son sang sur le tapis à côté.


| Il aura fallu que je découvre une autre âme en peine telle que moi pour que je découvre qu'il s'agit d'un autre monstre, d'une tueuse comme moi. Ce sera donc doublement nécessaire que je te fasse taire pour de bon, n'est-ce pas ? |


Pourtant, quelque chose ne va pas. Je me fige au dessus d'elle alors qu'elle est presque nue et moi, que je suis débraillé. J'entends du bruit dans le couloir. On toque. Je plaque ma main sur la bouche de la comédienne, puis un coup d'épaule fait trembler les gonds. Un autre se prépare... Et j'embrasse cette « Madame Rouge » à pleine bouche, en bloquant ses mains des miennes loin au dessus de sa tête pour l'empêcher d'en profiter, aplatissant son corps sous le mien quand d'un coup, la porte s'ouvre à la volée. Un type costaud entre, nous voit... Je ne m'arrête pas. Il gronde, se confond en excuse et reclaque la porte, même si celle ci tient mal sur ses gonds désormais. Je me détache du corps de la jeune femme, et me recule précipitamment sur le sol, en m'essuyant la bouche.


| Je pense que l'on peut convenir d'une égalité ? Je n'arriverais pas à te tuer. Pas ici. Pas comme ça. Saloperie de saloperie. Je pensais être prêt. Je pensais faire ce que je devais faire... |
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MessageSujet: Re: Twins front of Hell   Twins front of Hell Icon_minitimeDim 27 Sep - 17:22

Je souris. Bien sûr qu’il ne comprend pas. Il ne peut pas. Venir pour elle, pour moi, c’est la même chose pour lui. Mais c’est pourtant pour elle qu’il est là. Oh, peut-être se serait-il déplacé pour moi, mais il ne serait certainement pas venu si désarmé s’il avait su.
Malgré tout, malgré moi, il continue et persiste. Je ne sais si je dois saluer tant d’obstination ou honnir son inconscience. Mon visage éclate le miroir, et même si j’échappe au plus gros, il arrive cependant à me faire mal. Légèrement soit. Et il ne le verra pas, ni ne le saura. J’ai moi aussi une certaine fierté à conserver.
Je ris et m’amuse de ses paroles. Oh, il me tutoie. On a dépassé les préliminaires ? Oh oui ! Bien. Rapprochons-nous encore un peu. Amuses-moi encore. Fais-moi rire. Fais-moi vivre.

« Non. Je ne suis pas folle, j’accepte simplement ma réalité. »
Je ris à nouveau. « Contrairement à toi qui rejette tellement. A quoi bon être monstre sans en profiter ? Et crois donc ce que tu veux Mirror. Ma folie reflète seulement la tienne. Hypocrite que tu es. »

Je le bouscule, le fais tomber et me colle à lui. Je le vois comprendre, saisir enfin l’importance du elle et du moi alors que je lui parle. Ou en partie du moins, je ne sais pas. Et j’ai raison, tout du long, je le sais. Et je sais qu’il comprend le reste. Il continue de se mentir. Mais mes mots doucereux l’atteignent. Je prends même la peine de me présenter. Après tout, on est devenus plus proches, non ?
Il me mord à son tour alors que je l’embrasse, et me renverse, atterrissant au-dessus de moi. Une autre âme en peine telle que lui. Quelle tristesse. Ne voit-il donc rien ? Ne souhaite-t-il réellement pas comprendre ? Pourquoi ne cherche-t-il pas juste à profiter ?
Mais c’est plus qu’il ne m’en fallait.

« Je ne suis pas une âme en peine. Et les monstres sont légions. La plupart sont juste trop lâches pour oser se l’avouer ou le reconnaître. Comptes-tu tous les tuer tout seul ? En es-tu capable ? »
Je secoue la tête et lui souris, ma main passant sur la morsure que je lui ai faite.
« Crois-tu pouvoir ? Me tuer ? » Je souris alors qu’il me domine, passant mes jambes dans son dos, l’amenant contre moi. « En as-tu véritablement envie ? »

Ma main monte dans ses cheveux et mon sourire s’accentue alors qu’il tend l’oreille et qu’on toque à la porte. Si j’avais voulu hurler pour alerter, je l’aurais déjà fait, mais je le laisse faire. Un coup dans la porte qui tremble. Que vas-tu faire mon preux pseudo-assassin ? Ses lèvres rejoignent les miennes et il agrippe mes mains qu’il bloque. Je souris et lui rend son baiser, sans plus me préoccuper que lui du mec qui rentre et nous dévisage un instant, mes jambes l’enserrent et ma bouche s’empare de lui. Le  gardien ou peu importe qui marmonne, s’excuse et ressort aussi vite qu’il est entré. Et mon divertissement s’éloigne de moi comme si je le brulais. Je le laisse faire, me passant la langue sur les lèvres tachées de son sang comme du mien.
Allongée, à moitié nue, je lui jette un coup d’œil. Je souris. Je me redresse, une main replaçant distraitement une mèche de cheveux derrière mon oreille. Et je m’avance vers lui, à genoux, féline et joueuse.

« Etre prêt ? A me tuer ? Ou à affronter des monstres tels que moi ?
Et que crois-tu devoir faire maintenant ? »
Je le fixe, face à lui, les mains sagement posées au sol, alors que je suis si proche que je sens son parfum effleurer mes sens, et que je pourrais poser ma main sur son torse. « Egalité ? » Je m’approche encore, passant mes mains de chaque côté de ses jambes. « Et si je ne veux pas en rester là ? Si je veux encore jouer ? »
Ma bouche effleure son cou et je mordille son oreille.

Je dépose un baiser sur ses lèvres et me relève d’un mouvement, avant de le toiser, un fin sourire aux lèvres.
« Tu m’amuses. Fais donc en sortes que cela ne change pas. »

Je me dirige vers un petit meuble, d’où je sors deux verres et une bouteille de whisky. Je remplis les verres et en pose un sur la table à portée, oui, il peut bouger, m’asseyant sur le petit meuble, croisant les jambes. « J’ai une fabuleuse idée tu sais. Bien sûr, faut que tu renonces à ton idée insensée de vouloir me tuer. Tu n’y arriveras pas. Ni ici, ni ailleurs. Enfin, tu peux tenter, j’adore l’initiative, je trouve cela excessivement distrayant. » Je hausse les épaules, toujours souriante, faisant tourner le whisky dans mon verre. Ne le tente pas trop, ce serait plus difficile avec une arme à feu. Certes. Mais il suffit que je me renseigne sur lui. Cela ne devrait pas être trop difficile.

« Je suis sûre que l’on peut s’entendre… » Je bois une rasade du liquide ambrée sans le quitter des yeux. «… et follement s'amuser ensemble.  
Peut-être pourrais-je même t’aider…. »


Et il s’associerait à un affreux monstre tueur comme lui ? Non, il refuse tellement d’accepter. Oh, même s’il refuse, on s’amusera… autrement…
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MessageSujet: Re: Twins front of Hell   Twins front of Hell Icon_minitimeDim 27 Sep - 17:46

Je me retrouve dans une situation somme toute assez délicate, alors que nous nous empoignons au corps à corps à même le sol. Je la désire, oui, mais d'une impulsion bien nauséabonde ; il n'y a eu ni charme ni rien qui puisse nous lier. Rien d'autre que la pulsion torride née de son petit manège, et peut-être cette terrible solitude qui m'étreint depuis la mort de ma femme et de mes filles, peut-être le désir pressant de se lier à nouveau à quelqu'un, même si ce n'est qu'éphémère et brutal. Je n'en sais rien et je m'en fiche. Je lutte, encore et encore. Je le fais pied à pied. Je ne lâche rien, même quand elle rit, même quand elle se joue de moi. Moi, rejetter la vérité ? Oui, elle a sans doute raison. Je suis un monstre du même acabit qu'elle-même, mais surtout pire, dans le sens où si elle épouse ce qu'il y a au fond d'elle, ce n'est pas mon cas. Je me pare du masque de la vertu et du destin pour légitimer mes actions, alors qu'il n'y a rien d'autre que l'amorale euthanasie forcée qui résulte de ma croisade. Troublant, et cela me chamboule jusqu'au fondement même de ma nature et de ma personnalité. Je laisse malgré moi ses paroles s'insinuer en moi, avec plus de faciltié que le discours de ceux qui sont à ma recherche pour me tuer ou m'arrêter. Paradoxalement, je sens que ce qui fait la différence avec ma victime est qu'elle ne veut pas sauver sa peau, mais laisser libre cours à sa nature et la mienne. Fondamentalement la mienne.


Je frémis quand ses doigts épousent la forme de la morsure qu'elle m'a faite sous l'oreille, sur le côté du cou. Ses jambes m'encadrent, ce qui m'échauffe un peu plus et me laisse le regard fou, pupilles dilatées alors que mon esprit est sens dessus dessous à cause de l'impulsion charnelle qu'elle provoque chez moi, de ses vérités empoisonnées qu'elle me susurre à l'oreille et sous le fait de ma confrontation avec ma propre vérité. J'y allais sans vergogne, à faire affronter à mes victimes leur propre reflet dans le miroir. Mais Laura De Mille était mon propre miroir. Mon reflet. Ma malédiction.


| Je... Je ne chasse pas les monstres, normalement. Je répare les erreurs du destin, provoqués par le hasard. Je ne suis pas... Je... |


Oui, j'étais perdu. Ses jambes me serrent plus fort encore le bassin alors que ses lèvres se pressent contre les miennes avec une vigueur renouvelée. Lorsque je m'éloigne, la belle lèche le pourtour de sa bouche. Elle se redresse, gracieuse et féline, s'avançant à quatre pattes, visiblement joueuse. Nullement décontenancée par la tentative de meurtre qui a avorté ; maintenant que j'ai été découvert par le personnel... Je ferme les yeux quand la belle repart à l'assaut pour un nouveau round. Je me crispe alors que je sens ses lèvres m'effleurer, puis m'embrasser à nouveau, avant qu'elle ne se retire. Malgré moi, mon regard reste rivé sur sa silhouette lascive.


| [color=white]Je t'ai dit que je ne jouais pas. Même si je n'ai pas su te tuer. L'occasion est passée... Pour le moment. Mais ne cries pas victoire trop tôt. On n'arrête pas le destin.


Je serre mon visage entre mes mains alors que la folie revient au galop et me donne la fièvre. Comment ai-je échoué ce soir ? C'est insupportable. Ses paroles s'impriment en moi comme la raison, comme la vérité la plus pure qui soit. Je me rends bien compte que je ne pouvais pas continuer ma croisade sous le simple mode du meurtre avec ma propre mort au bout du tunnel. J'ai l'incroyable et écoruante sensation d'avoir rencontré mon égale. Pas entraînée, pas tueuse-née, mais qui a néanmoins des capacités. Elle aussi est folle. Elle a la même histoire que moi. Je me relève, tirant sur ma cravate pour la dénouer. Je relève un regard rougi vers elle et m'avance prendre le verre de whisky tendu. C'est officiel, je suis damné.


| [b]Je ne fais pas cela pour me distraire. Je fais ça parce que je le dois. Si je ne te tue pas et que toi tu ne le fais pas non plus, qu'est ce que cela fait de nous ? Tu voudrais toi aussi te mettre en chasse de nos semblables, pour mettre fin aux tourments qui n'ont pas été suffisamment forts pour nous détruire pour de bon, qui nous ont simplement laissé en miettes?
|


J'engloutis le liquide ambré.


| Qu'est ce que tu veux, vraiment ? Quelle est ton idée? |
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MessageSujet: Re: Twins front of Hell   Twins front of Hell Icon_minitimeDim 27 Sep - 21:32

Je sais que je l’atteins, que je le touche, comment je ne sais pas trop. Parce que je lui livre juste mes pensées et ma vérité ? Parce que sa folie reflète vraiment la mienne ? ou vice-versa ? Au final, je m’en fous. Je sais que non seulement il m’écoute, mais qu’en plus je ne le laisse pas indifférent, et c’est tout ce qui compte à mes yeux à ce moment précis. Et j’apprécie d’autant plus en  sachant qu’il a perdu sa famille. Je trouve cela tellement… jubilatoire. Malsain sans doute, mais ça, ce n’est pas vraiment mon souci.
Il frémit, tremble et a envie de moi. Seigneur que ça me plait, qu’il me plait dans toute sa folie. Je fais claquer ma langue.

« Oh. Les erreurs du destin ? C’est donc uniquement cela ton secret ? Tu cherches à tuer des gens qui pour toi auraient dus mourir ? »

Il est encore plus cinglé que ce qu’il parait. Pense-t-il vraiment leur faire une fleur ? Croit-il vraiment qu’ils aient envie de rejoindre les morts ? Ok, certains en auront envie, Laura en avait eu envie et l’aurait sans doute accueilli à bras ouvert. Quoique la strangulation était vraiment une solution barbare pour une si jolie femme.
Mais au bout de quelques mois, la vie continue, reprend, recommence. Enfin, normalement. Pas pour lui visiblement. Je devrais sans doute trouver cela affreusement triste pour lui. Mais là… Je trouve ça juste minable. La terre continue de tourner. Pourquoi cesser ainsi de vivre pour quelques personnes ?
Il ferme les yeux comme font les enfants pour repousser leur peur du noir et des monstres. Mais ça ne le protégera pas de moi. Il ne me repousse pas pour autant, se contentant de se figer. Oh, je ne vais pas te blesser, pas aujourd’hui, pas si tu continues d’être intéressant.

« Le destin n’est qu’une mascarade, une chance supplémentaire de leurrer les pauvres idiots. Et j’ai bien compris que tu ne jouais pas. »

Et je continue de semer des miettes, tel le petit poucet. Miettes qu’il s’empresse de ramasser et d’assembler. Après tout, qui peut mieux s’entendre que deux gentils sociopathes ? Okay, il pense faire cela pour la bonne cause. Ce n’est qu’un détail technique.
Il se lève et s’approche, le regard à moitié paumé. Et je lui souris. Encore un peu. Encore un peu plus près.
Mettre fin aux tourments… Quelle idée…

« Tu ne joues pas. Tu ne te distraies pas. Tu ne fais que sortir pour trouver de nouvelles victimes ? Que fais-tu le reste du temps ? Comment sais-tu que tu es encore en vie ?
Tu ne t’amuses pas, tu passes ton temps à vouloir tuer… à rééquilibrer c’est ça ? »


Je finis mon verre et nous ressers.

« C’est bien ce que je te reproche ! Ce n’est pas une vie. C’est du gâchis ! Oh tu peux tuer, ce n’est pas la question, jamais je ne te ferais la morale là-dessus. Mais dérides-toi et profites dans ce cas ! »

Je tends la main, saisis sa cravate a moitié en vrac et l’attire vers moi, l’enserrant à nouveau entre mes jambes.

« Pourquoi veux-tu absolument que l’un veuille tuer l’autre ? » Je le dévisage. « Je pourrais te tuer sans plus de remords que toi, mais pour le moment, je n’en vois pas l’intérêt.
Se mettre en chasse comme tu dis me plait, ça a l’air beaucoup plus réjouissant. Après… honnêtement, le ‘qui’ n’a pas réellement d’importance. »
Je hausse les épaules.

« Tu arrives réellement à les approcher sans les faire hurler ? Tu fais peur tu sais. Enfin, moi je suis difficilement impressionnable mais ça ne doit pas être évident... »
Je m’empare de sa main que je place sur ma taille et joue avec sa cravate. « Moi, je pourrais les approcher. Je peux même t’aider à trouver tes brebis perdue. » Quitte à en créer.

« Voilà ce que je veux Mirror. Je veux jouer. Je veux rire. Je veux vivre. Je veux exister Mirror. »
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MessageSujet: Re: Twins front of Hell   Twins front of Hell Icon_minitimeMar 29 Sep - 19:18

Je me rends compte que les choses évoluent rapidement, trop pour moi, peut être même. Je ne sais pas du tout quelles sont les conséquences que cette rencontre pourra avoir, mais je sens déjà que je suis dépassé, obsolète, devant une connaissance du monde qui a été bouleversée par de nouvelles informations. Je suis bien fou et je ne suis pas le seul. Ma quête, si elle a une utilité, n'est pourtant pas la meilleure qui soit. Elle n'est pas la plus adaptée, car en rencontrant une cible qui me ressemblait autant, la cible parfaite... Je me rends compte que la tuer n'apportera rien. Que cela ne résoudra rien. Pour la première fois, elle ne veut pas mourir, cette cible-là, et surtout en sus elle ne se montre pas du tout touchée par la mort des siens. D'ordinaire, même si l'instinct de survie peut reprendre le dessus, ces gens-là sont avant tout déterminés à revoir leurs proches une dernière fois, ou comprennent de manière souvent assez paradoxale, voire religieuse, ma quête de correction des défauts du destin. La jeune femme apprécie ce que je fais. C'est bien la première fois. Et c'est horriblement déstabilisant. J'affronte pourtant la vérité. Ce que je suis.


Cette victime-là est mon propre miroir, et il est temps de payer.


| ... Oui. Pour moi. Pour Dieu. Pour le Destin. Pour ce que tu veux. J'aurais dû mourir. Et toi aussi. |


J'ai comme l'impression que la jeune femme ne comprend pas mais au final, qu'importe ? Ma croisade ne regarde que la Mort et moi, nul autre n'est concerné. Je me rends bien compte que ma crédibilité et ma foi en prennent un coup mais qu'importe. Je soutiens le regard de la tarée.


| Le destin existe bien. Tu crois que ce n'est qu'accidentel, ta survie, la mienne... Cette rencontre ? Non. C'est le destin. Mon propre était de le décrypter, mais maintenant... |


Rouge me questionne, elle furette et veut savoir. Je ne veux rien dire dans un premier temps. Pourtant, je me rends compte en la regardant de ce que je suis, et de l'opportunité qui se présente à nous. C'est assez intangible comme sentiment, mais je ressens la nécessité d'être venu jusqu'ici, avec plus de force que précédemment. Elle n'était pas une victime comme les autres.


| C'est ça. Pourquoi ? En quoi serait-ce un problème ? Toi tu passes bien ton temps à cacher ta folie en pleine lumière, en en faisant un argument de vente de tes talents. J'use des miens. |


La belle me tire vers elle par la cravate et m'enserre à nouveau entre ses jambes. Je me sens fébrile bien sûr, mais si je ressens de l'attirance pour elle j'ai dû me contrôler depuis des années à tous niveaux, en matière d'émotions. Part obligatoire de mon travail, sans aucun doute. Il n'en reste pas moins que je médite ses paroles, vile tentatrice qui m'achète de son corps et de ses paroles doucereuses. Je reporte mon regard vers elle, le rivant dans le fin fond de sa folie alors que nos corps sont pressés l'un contre l'autre par sa prise.


| Oui, j'ai parfois besoin d'aide. J'ai des moyens limités. Tu es douée pour te faire passer pour quelqu'un d'autre. Tu es comme moi. Si tu meurs, tu ne manqueras à personne et c'est aussi la finalité de la chose, de mourir. Alors si t'es prête à t'engager là dedans... |


Je m'écarte d'elle, la repoussant brutalement


| Mais il n'y aura rien d'autre. Ce sera peut-être un jeu pour toi, mais j'aime ma femme. Je n'ai pas l'intention de te tomber entre les griffes. Alliés pour donner la mort si c'est notre mission, l'explication de notre survie. Mais tu n'auras rien de moi. |
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