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 Another day in paradise [Diana]

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batwoman


Kate Kane
Kate Kane

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Statut Matrimonial : Je ne voyais plus aucun intérêt à laisser mon coeur s'entrouvrir... ou s'offrir à quelqu'un... Pourtant, j'ai l'impression que tout mon être glisse irrémédiablement vers toi...
Métier : Héritière de la fortune des Kane, aucun emploi officiel reconnu, justicière à temps plein 'déchue' par sa 'famille', recueillie par les Amazones.
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MessageSujet: Another day in paradise [Diana]   Another day in paradise [Diana] Icon_minitimeMar 4 Aoû - 23:46














DESCRIPTION DU RP »
Voilà près de neuf mois que Kate a quitté Gotham et s'est vue invitée sur l'île des Amazones par la princesse Diana. Neuf mois qu'elle a pu mettre à pratique pour se retrouver, et revoir à la hausse ses capacités de combattante et de justicière. Après une escapade dans le 'monde des Hommes', Diana est de retour. L'occasion pour Kate et sa bienfaitrice de se retrouver!




















« Alors, c’est tout ce que tu as dans le ventre ? »

Je sentais le poids du regard des amazones sur nous. Je le sentais aussi farouchement que la férocité avec laquelle Artémis pressait son bâton contre le mien. Depuis mon arrivée ici, je ne peux pas dire que je m’étais faite de la guerrière une réelle amie. Néanmoins, je comprenais pourquoi Diana me l’avait présenté comme la meilleure de ces guerrières. Elle était redoutable. Un véritable puit de science dans la maîtrise de l’épée, de l’arc, du bâton ou encore de la lance. Nul doute que sa place était bien aux côtés de la princesse des Amazones, et qu’elle avait amplement mérité ses galons de maître d’armes de cette tribu mythique.

Quelque part, j’avais envie de me sentir chanceuse. Chanceuse car c’était la première fois que je tenais autant de temps face à elle. Depuis mon arrivée sur l’île, son but n’avait pas été de faire amie-amie. Sa mission n’avait pas été de venir larmoyer sur mon épaule pour les épreuves que j’avais pu connaître ou traverser durant ces derniers mois, voire même ces dernières années. Artémis n’était définitivement pas là pour m’accorder de la pitié. Et, en un certain sens, ce n’est pas non plus ce que je désirais d’elle. Une femme de sa trempe et de son caractère, et aussi détestable pouvait-elle parfois se montrer, était à même de vous apporter bien plus qu’une épaule compatissante et compréhensive. Bien sûr, l’un et l’autre était nécessaire, voire même indispensable à mes yeux. Mais la perdition et l’égarement que j’avais traversé m’ont permis de mettre en lumière ce qui me faisait défaut. Le manque de confiance, le manque d’équilibre, et cette tendance à trop faire rejaillir mes émotions et mes sentiments lorsque je partais en croisade. Je n’avais pas la froideur et le détachement de mon cousin. Je n’avais ni son stoïcisme, ni son cynisme qui en donnait de lui une image totalement incorruptible, et que nul ne pouvait briser. Je ne le serais sans doute jamais d’ailleurs… Mais cela ne devait pas m’empêcher de travailler ses failles pour m’améliorer, et devenir plus grande, plus forte.

Mon exil auprès des Amazones s’en voulait toutefois plus riche que ce simple fait. Depuis mon arrivée sur l’île du Paradis, j’avais trouvé un certain calme et une certaine forme de sérénité. Cette dernière ne contrait guère, malheureusement, mes nuits agitées et mes multiples cauchemars à répétition. Pourtant, je ne pouvais nier l’épanouissement et la plénitude qui avaient su regagner mon cœur et mon esprit. Loin de l’agitation de Gotham, loin de ces manigances et de ces méfaits, je m’étais finalement ouverte à un environnement fait de douceur, de beauté, de passion et de discipline. La culture des Amazones était un domaine extrêmement riche duquel on ne pouvait qu’apprendre de jour en jour… Et d’émerveillement en émerveillement en un certain sens. Ce que j’apprenais à connaître était bien plus que des femmes coupées de ‘notre’ monde. C’était surtout tout un pan de l’histoire et de la mythologie de ce bas-monde que j’appréhendais d’une façon beaucoup plus profonde et pertinente. Des subtilités et des vérités que même les plus grands livres d’Histoire ne mentionnent pas. À la fois aidée et protégée, je me sentais surtout honorée de ma présence ici. Je ne pourrai jamais en remercier suffisamment Diana pour cedit honneur !

Ou, si, je pouvais le faire. D’une seule et unique façon… En triomphant une bonne fois pour toute d’Artémis ! Toutes deux armées de nos bâtons de combat, elle prit l’ascendant en me désarmant. La règle était simple. La première touchée perdait l’affrontement. Grâce à un poirier arrière réalisé à l’aide d’une seule main, j’échappai de justesse au coup latéral qu’elle tenta de m’asséner. Notre duel d’entraînement durait déjà depuis plusieurs minutes. Et la guerrière savait comment puiser dans mes réserves et mes retranchements. Car, oui, m’entraîner au même régime que les Amazones m’avaient offert un nouveau souffle. J’avais gagné en résistance et en rapidité. Mais aussi en technique, en endurance et en souplesse. J’étais à l’image de ces pierres brutes placées entre les mains d’un artisan afin qu’il puisse la polir pour en retirer le meilleur qui était enfouies en elles. Les Amazones étaient-elles parvenues à ce résultat ? Je ne pouvais prétendre y répondre moi-même. Toutefois, je sentais l’évolution qui avait été mienne, fusse-t-elle suffisante ou non ! Après tout, qui étais-je pour connaître les éventuelles attentes d’Artémis à mon égard, ou même de Diana ?

Nos bâtons s’entrechoquent de nouveau, à plusieurs reprises. Artémis se veut d’autant plus féroce comme pour me provoquer gratuitement et me déstabiliser. Cependant, je ne peux pas, et je ne dois pas. Diana n’avait eu de cesse de me prouver que c’était à chacune de mes pertes de calme, à chaque réponse aux provocations que je perdais ma concentration et, en finalité, me retrouvait perdante face à la maître d’armes. Était-ce le jour J pour que je fasse honneur aux remarques de ma bienfaitrice ? En tout cas, je ne dis rien, je ne prononce pas le moindre mot. Je me contente de me donner ouvertement dans cet échange pour me défendre autant que je possédais d’ouverture pour attaquer mon assaillante. Les yeux dans ceux de son adversaire. Fixer un point fixe mais percevoir et ressentir tout l’environnement qui nous entourait. Nos enchaînements prenaient de plus en plus d’ampleur. Nous frappions dans nos armes respectives en usant de toute la surface l’arène. Les rebords étaient parfois témoins de quelques pirouettes bien senties, la plupart étant de mon propre chef. Artémis n’avait pas besoin de cabrioles pour s’en tirer. Mais je ne changerais pas ma manière de combattre du tout au tout pour lui correspondre totalement non plus.

« C’est bien la première fois que je te vois mettre le genoux à terre ! »

La seule fois où j’ouvre la bouche, c’est lorsque mon adversaire se retrouve entraîner par l’inertie de nos bâtons, genoux au sol. Son visage se crispe. Je ne l’ai jamais provoqué. Pourtant, je sais que cette simple phrase suffisait à froisser la fierté de l’imbattable Amazone ! Elle se releva pour donner une pluie de coups plus forts les uns que les autres, plus rapides, mais moins précis qu’à l’accoutumée. Finalement, je la prends à revers sur l’un de ses coups. C’est à moi de l’acculer de plusieurs mouvements de bâton, jusqu’à pivoter autour d’elle pour finir avec un coup droit et direct dans le bas de la colonne, dont la force et la surprise du coup la firent perdre l’équilibre et tomber en avant. Intérieurement, je criais ‘YES’ alors qu’à l’extérieur, je me contentai d’un simple soupir de soulagement et de satisfaction. Des mains se mirent à applaudir. Et pour ma part, j’alla simplement vers ma maître d’armes pour lui tendre une main amicale.

« T’y auras mis le temps ! »

Me sourit-elle pour la toute première fois, agrippant mon avant-bras tout en se relevant.

« Bien jouée ! »

M’offrit-elle un clin d’œil en guise de félicitations. Je souris et hochai simplement de la tête, lui rendant instinctivement ledit clin d’œil.

« Je te retourne le compliment. »

Je lui tapotai alors le bras de manière amicale, un peu comme le faisait les militaires entre eux. Geste spontané et naturel avant que je tourne les talons pour me retrouver face à la princesse des princesses, la chef des Amazones. Ma bienfaitrice.

« Diana ? Y a longtemps que tu es de retour ? »

Demandais-je en souriant, contente de la revoir, et curieuse de savoir à quoi elle avait pu assister au niveau de ce duel !






Dernière édition par Kate Kane le Mer 12 Aoû - 3:41, édité 2 fois
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La force d'une Princesse Amazone! (diana)


Diana Prince
Diana Prince

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Âge : Je suis âgée de trente ans.
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Statut Matrimonial : Je ne suis pas le genre de femme qui recherche l'amour, qui cherche à se poser. Cela ne m'intéresse pas. Donc, je suis célibataire et peut-être sur une longue durée!
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MessageSujet: Re: Another day in paradise [Diana]   Another day in paradise [Diana] Icon_minitimeVen 7 Aoû - 19:40














L’air. Le vol. La libération de toute pression, de toute frustration. La libération de se sentir plus que libre et de se mettre à la place, dans la peau de tous ces oiseaux qui prenaient un plaisir sans borgnes à vaguer en tout lieu, en toute espace en un rien de temps. Voler était tout bonnement une sensation que toute personne méritait de connaître et de tester un jour pour se libérer d’une journée entière de stress intense ! Lorsque j’usais de ma faculté à braver les airs pour atteindre les nuages, ce n’était jamais une partie de plaisir. Le plaisir n’entrait pas dans mon vocabulaire. Je suis née pour être une princesse Amazone et tout portait à croire que je finirais par suivre le chemin de la Reine pour un jour prendre sa place. L’espoir de ne jamais la prendre ne cessait de s’accroître dans mon cœur. La raison était toute simple : je ne désirais pas la perdre. Une mère était une personne indispensable et primordiale pour tout être humain. Elle était irremplaçable. Ce fut naturellement que mes pensées dévirent vers l’une de mes protégées, celle que j’avais recueillie il y a de cela quelques mois… Depuis mon arrivée dans ce nouveau monde, rares étaient les occasions où j’eus profité d’une pause ou d’une opportunité pour rapidement regagner mon pays, ma ville, mon âme, ma vie, l’essence même de toute la personne que je suis devenue aujourd’hui. Bien que l’excitation, la hâte de retrouver mes paires, mes proches, ma mère était plus que grandissante, j’avais surtout hâte de revoir Kate. Cette jeune femme qui m’avait séduite, touchée de par son histoire, ses valeurs, ses souffrances… Passer vers tant d’événements dramatiques, désastreux et pourtant, elle ne perdait pas la foi de vivre. Elle gardait les pieds sur terre. Malgré que sa « famille » l’ait abandonnée à son propre sort, la Princesse de Themyscira ne l’abandonnera jamais. Ce fut bien une promesse que je lui ai faite lors de notre première rencontre. Une rencontre que je n’étais pas prête à oublier de sitôt.

Me sentir coupable de la laisser seule sur Paradise Island ? Non, car elle n’était pas seule. Etre entourée par de nombreuses femmes guerrières, qui peuvent être à la fois douce et adorable, sévère et froide, tant de contrastes qui font d’elles des personnes à part entière. Kate apprendrait beaucoup plus à leurs côtés qu’auprès de moi. Malgré que je désire plus qu’ardemment être présente pour elle et lui apprendre toutes les méthodes pour devenir une bonne combattante, une vraie guerrière, je ne pouvais pas lui faire cette promesse. Ma position vis-à-vis de l’autre monde n’était pas à négliger, mais je n’oubliais pas pour autant mon devoir, mes responsabilités auprès de mon peuple. Peuple qui, qu’importait ce qui pourrait lui arriver dans le futur, j’abandonnerais tout pour le retrouver et lutter contre une éventuelle bataille, une éventuelle nouvelle guerre déployée par les dieux. Mes sœurs, ma mère comptaient énormément pour moi. Je ne pourrais que m’en vouloir si quelque chose leur arrivait en mon absence. Pour l’heure, néanmoins, il était temps que Wonder Woman se pose sur cette piste d’atterrissage invisible.

Talons posés sur le sol ferme et fertile de l’île, mes pas me dirigèrent rapidement et aussitôt vers les appartements de la Reine Hyppolite. J’avais le besoin de la voir, de la revoir, d’aller dans ses bras et la serrer contre moi. L’une comme l’autre avions le besoin de savoir que l’autre se portait bien. C’était un sentiment de confort, de réconfort, de luxe que nous nous permettions d’avoir de temps à autre. Elle était ma force, tout comme j’étais la sienne. Une relation mère-fille qui n’était pas si différente de celle de Kate vis-à-vis de sa sœur et de sa défunte mère. Chaque nuit, lorsque je séjournais encore sur l’île, j’entendais des cris, des gémissements, des bruits de douleur, de souffrance provenant de la chambre de la belle. Je n’avais jamais réussi à aller vers elle pour qu’elle puisse se confier à moi afin d’extérioriser ses démons et de l’aider à les vaincre. Je pouvais comprendre son désir de les vaincre seule. Dans sa position, j’agirais de la même manière. Les retrouvailles avec la Reine se passèrent divinement bien, à la hauteur de mes espérances. Ici, je sentais l’air frais, reposant de ces lieux. Un air totalement différent du monde des Hommes. La plénitude, la sérénité régnait en ces lieux. Tandis que plus loin, c’est la rage, la passion, la puissance qui faisait feu et dont je me complaisais de regarder au loin, au travers de l’une des fenêtres de la pièce.

Toutes ces fois où elle espérait, désirait, rêvait de pouvoir mettre Artémis à terre et voilà que ce jour était arrivé. Sa technique de combat s’était grandement améliorée. Et je ne pouvais qu’être fière de sa progression ! Plus je la regardais et plus je voyais qu’elle était heureuse d’être parvenue à franchir ce seuil de la victoire. Aux premiers abords, un inconnu ne pourrait voir que l’agressivité, la dureté d’Artémis. Alors qu’au fond, elle se comporte ainsi uniquement pour retirer le meilleur de ses partenaires. Au combat, elle ne laissait aucun cadeau, aucun répit à ses adversaires. Elle était une vraie lionne, une tigresse qui ne veut qu’ôter toute vie du corps de son ennemi. Et lorsqu’elle était victime d’une défaite, n’imaginez pas qu’elle soit mauvaise perdante, bien au contraire. Elle le montrait encore une fois avec Kate. J’avais assisté au début de leur entraînement aux côtés de la Reine, vers la fin, en ayant aperçu que ma protégée prenait le dessus, j’avais quitté le lieu pour me rendre directement à l’arène, toujours vêtue de ma tenue de justicière.

«  J’ai assisté au début de votre entraînement auprès de Mère. Donc, oui, ça doit faire un long moment que je suis revenue.   »

D’un sourire, je saluais mes sœurs installées dans les tribunes de l’arène, avant de me tourner vers Artémis et de me rapprocher d’elle. Je la félicitais pour sa réussite, pour cette victoire d’avoir poussé Kate à bout pour en ressortir son potentiel. J’étais vraiment ravie d’être de retour auprès des miens. Ensuite, ce fut vers Kate que je me retournais. Je me rapprochais d’elle pour que quelques centimètres puissent nous séparer.

«  Tu me rends heureuse. En connais-tu la raison ? Tu approches de cette voie qui t’es destinée, Kate.   » D’un geste naturel, ma main passa, glissa dans les cheveux de la jeune femme pour ramener quelques-uns vers son épaule. «  Cet entraînement fait partie des meilleurs faits jusqu’ici. Tu peux être très fière de tous ces lourds et pénibles efforts. » Suite à ces mots, mes bras s’ouvrirent pour l’enlacer et la serrer contre moi. Une étreinte amicale, une preuve pour qu’elle sache que j’étais contente de la retrouver, en grande forme apparemment.

«  Vous méritez un instant de détente mes chères sœurs. Vaguez à vos occupations. Détendez vos muscles et libérez toute cette tension ! Les eaux purificatrices vous attendent. »

J’ai appris que la détente permettait aux meilleurs d’être encore plus forts et performants. C’était vrai ! Cependant, pour Kate, j’avais besoin de savoir si tout allait bien pour elle. Pour se faire, je l’avais amené dans un endroit calme, éclairé, à l’extérieur du palais, non loin de ce dernier cependant. Installées sur un banc, près d’une verdure soyeuse et lumineuse, je me tournais vers elle.

«  Comment vas-tu ? Je m’excuse de ne pas être si souvent là que tu ne le voudrais. Mais je constate, cependant, et cela me ravit, que Themyscira fait beaucoup de bien à ton corps, à ton âme, à ton esprit. Tu peux te persuader que nous serons toujours là pour toi. Tu es l’une des nôtres. Et ainsi, qu’importe ce qui peut t’arriver, nous serons là pour porter le contre coup.   »

D’un sourire doux, ma main s’était vue caresser sa joue lentement. Nous étions assez tactiles entre nous, en dehors des heures de combat et d’entraînements. Le monde voyait les Amazones comme des personnes redoutables, qui ne profitaient guère de la vie pour se détendre, en toute simplicité. Ils ne verront jamais cette partie de notre personnalité, excepté quelques exceptions, dont Kate en faisait grandement partie.






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MessageSujet: Re: Another day in paradise [Diana]   Another day in paradise [Diana] Icon_minitimeMer 12 Aoû - 21:53


















Revoir Diana me faisait un bien fou. Cette icône parfaite du peuple amazone avait ce don particulier qui justifiait le noble statut qui était le sien. Elle avait ce don d’allier la maîtrise et la perfection de l’art de la guerre avec cette maîtrise parfaite de la douceur et de la diplomatie. Des Amazones, elle incarnait ce mélange de saveur, de beauté et de danger si caractéristiques de ce peuple que je n’ai eu de cesse de découvrir et d’apprendre à connaître au cours de ces derniers mois. Je devais avouer qu’en chaque Amazone, je retrouvais une part de Diana. Et en Diana, je retrouvais une part de chacun des Amazones faisant partie de ce peuple sacré. En réalité, j’avais pu découvrir qu’aussi nombreuses pouvaient-elles être, et qu’importe les mésententes qu’il pouvait parfois avoir entre certaines, elles étaient toutes liées comme les doigts d’une seule main. Blesser une Amazone était comme blesser leur peuple tout entier. Prendre la vie de l’une d’entre elles n’équivalait qu’à s’attiser la colère et la vengeance de toutes les ‘sœurs’ de la victime. Ce que j’avais appris à connaître ici-même, c’était une solidarité sans faille et sans égale, que jamais je n’avais pu rencontrer, autant au sein de ce qu’on appelle la ‘Bat-Family’, que même au cœur du corps des Marines des États-Unis. C’est vrai qu’on en vendait les mérites de fraternité en tout genre, mais même leur lien ‘sacré’ avait de quoi faire pâle figure face à l’intensité qui reliait toutes les guerrières de cette île entre elles. C’était beau. C’était noble. C’était unique. Et cela contribuait, je ne m’en cacherais pas, à ce sentiment de plénitude et d’harmonie que j’avais la sensation de ressentir en ces lieux. Comme quoi, l’île du Paradis ne portait pas son nom que pour la beauté de ces lieux et la merveillosité de ses végétations uniques, ou encore de ses plages idylliques. Presque jalousement, une partie de moi aurait sans doute aimé naître guerrière, naître Amazone. Alors que, en contrepartie, je ne me trouvais pas le droit de m’imposer dans ce paradis perdu.

Je ressentais du plaisir, de la satisfaction et une forme d’excitation de celle de l’élève désireux de satisfaire son maître. La princesse avait assisté à l’entièreté de notre entraînement. Et pour l’occasion, ce simple fait le rendait encore plus important que ma victoire elle-même sur Artémis… Enfin, à mes yeux bien sûr. Oui, cela pouvait sembler incompréhensible mais, la satisfaction de Diana passa, sur le moment, bien avant les progrès que j’avais pu faire et les compétences que j’avais pu engranger en termes de maîtrise quelconque. Alors qu’elle félicitait la maître d’armes du ‘clan’, une autre Amazone vint me libérer de mon bâton tout en me félicitant également pour le spectacle que nous leur avions offert. Cette sensation d’être appréciée et reconnu pour les talents qui étaient en nous, voilà bien quelque chose que je n’avais pas l’habitude, qui m’avait manqué… Et que je découvrais, en découvrant d’ailleurs tous les bienfaits et la saveur du contentement que cela pouvait provoquer en nous ! Une découverte qui ne fut que plus forte encore lorsque Diana se tourna vers moi pour m’évoquer la fierté qu’elle avait à mon égard. Quand elle prit la parole, je me sentis trembler dans chaque partie de mon corps. Un tremblement de plaisir et de saveur par la considération qu’elle m’offrait alors. Je penchai la tête vers le bas quand je sentis ses mains replacés une mèche de ma chevelure. Et j’eus à peine le temps de redresser mon visage que je me retrouvai enfermée dans le creux de ses bras. Cette étreinte me faisait bizarre, mais également du bien. Je refermai quelques instants mes mains sur le sommet de son dos, tout en en fermant les yeux.

« Merci à toi Diana… Pour tout… »

En lui disant cela, je me sentais alors bien loin de cette jeune femme égarée, totalement perdue et sans chemin, ni voie à pouvoir suivre. J’étais bien loin de cette âme détruite et sans avenir… Même s’il n’y avait que la moitié du chemin qui avait été parcouru. Se reconstruite sur l’île du Paradis était une chose. Apprendre à retrouver et reprendre une place dans le monde ‘réel’ en était une autre ! Mais chaque chose en son temps comme on dit !

Demeurant au centre de l’arène, je reprenais lentement et calmement mon souffle. La princesse offrit un instant de détente à toutes ses sœurs et, intérieurement, je fus ravie de savoir que l’heure serait quelque peu au repos. Je n’étais pas une fainéante, et je n’étais pas du genre à pleurer pour avoir une minute de pause. Toutefois, pour une fois que Diana était présente, je prenais plaisir à l’idée de pouvoir partager quelques instants avec elle sans qu’il ne soit question de combat, d’entraînement ou que sais-je encore. C’était comme le soldat suivant des mois et des mois de formation avant de se voir offrir en récompense une permission de quelques heures. Non, je n’allais pas m’en plaindre, que du contraire ! Et c’est avec un sourire chaleureux et sincère offert à ma bienfaitrice que je la suivis jusqu’à ce banc reculé. Pendant que la princesse s’inquiéta de mon état, je m’installai à ses côtés tout en défaisant le nœud de cette chevelure que je n’avais jamais eu aussi longue, cascadant joyeusement en boucle jusqu’à la naissance de mes reins.

« Je… »

Alors que je venais de libérer ma crinière rougeoyante, je fus incapable de trouver les mots. Ce qu’elle venait de me dire, de m’annoncer me toucha en plein cœur. Recevoir la bienveillance et l’amitié de quelqu’un était une chose. Se voir octroyer le droit de faire partie de son peuple et d’en être considérée comme l’une des leurs en était une autre ! Et, au plus profond de moi, cela me déstabilisa autant que cela me toucha. Durant des jours, des semaines, des mois, des années, je n’avais eu de cesse de chercher cette place qui pouvait m’incomber dans ce monde. Et, alors qu’un simple sanctuaire m’avait été généreusement offert, on m’apportait ce qui m’avait toujours été interdit ou gâché jusqu’alors : une place dans un foyer. Une place où l’on m’acceptait sans que je doive me montrer différente de ce que j’étais ou de qui j’étais. Une place où l’on m’avait reconnue comme une égale et non pas comme une menace ou un élément perturbateur. Une place où la compréhension et l’absence de jugement régnaient en maître. Une place au sein de laquelle la princesse m’offrit la plus belle des paroles : celle de ne plus jamais être abandonnée d’une quelconque manière. Ce qui me plaisait et me poussait à vouloir rester sur l’île du Paradis ? C’était cette absence de déception que l’on en ressentait. Cette absence de déception et de trahison qui n’avait été que monnaie courante jusqu’alors…

« Diana, je… »

Je posai une main sur la sienne avec douceur, renfermant mes doigts autour de sa paume alors que mes yeux se posèrent fixement dans les siens.

« Je ne sais pas comment vous remercier, toi et toutes tes sœurs. Je veux dire… »

Mes yeux ne restèrent pas longtemps ancrés dans les siens puisque mon visage se baissa dans un sourire touché et à la fois gêné.

« Ce que tu viens de me dire me touche sincèrement et énormément. Au final, rien n’est jamais perdu dans une vie comme on dit… Mais oui, je ne saurai jamais comment te remercier pour tout ça. »

Mes doigts se ressèrèrent d’avantage autour de sa main alors que je relevai un regard pétillant à son attention. Je demeurais autant que possible une femme forte et une femme dure, surtout en apparence. J’avais encore du mal à laisser ressortir pleinement toute l’étendue de mes émotions. Mais Diana et son peuple m’avait touchée et émue.

« Pour te répondre franchement, ça va… Je me sens bien, sereine, comme je ne l’ai jamais été… Et, pourtant, y a une partie de moi-même qui n’arrive pas à se détacher totalement de l’autre monde… Et qui me pousse à m’en languir quelque part… Enfin, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire ? »

Puis, je détournai une fois de plus mon visage afin de fixer le sol cette fois-ci.

« Et, paradoxalement, une autre partie de moi redoute de retourner là-bas… J’ai conscience que je ne pourrai pas rester ici le restant de mes jours. Mais, d’un autre côté, j’ai envie d’y rester, tu comprends ? »





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Diana Prince
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MessageSujet: Re: Another day in paradise [Diana]   Another day in paradise [Diana] Icon_minitimeDim 16 Aoû - 0:43














L’entendre me remercier m’avait arraché un sourire. Son remerciement avait été accueilli à cœur ouvert, mais il n’avait pas eu lieu d’être. Cela avait été un honneur, une opportunité, un privilège pour moi, mais aussi pour l’ensemble de mon peuple, de pouvoir accueillir et recueillir cette délicieuse âme perdue afin de l’aider à reprendre confiance en elle, de l’aider à se retrouver et à se reconstruire. Revenir sur Themyscira n’était pas que pour revoir les miens, ces sœurs, cette Mère, ces Amazones qui faisaient partie intégrante de mon identité génétique, de ma propre et unique identité. Mais c’était également et surtout pour revoir Kate. Peut-être que notre relation était un peu plus proche, fusionnelle qu’avec une autre guerrière, mais l’histoire, le passé, la vie de la demoiselle me touchait particulièrement. Etre « rejeté » par les siens n’était pas une chose aisée à gérer. Kate avait dû faire face à de terribles épreuves et personne n’avait pu être là pour elle afin de la secourir psychologiquement, physiquement. Faire partie de la même unité, de la même patrie aurait dû, dans la logique des choses, agir pour elle. Ses autres comparses auraient dû se montrer présents. J’avais fini par apprendre et par connaître la personnalité de Kate. Si l’un des siens était en difficulté, elle répondrait présent pour être à ses côtés. Cette loyauté ne semblait pas se retrouver auprès de cette Bat-Family. L’envie de me rendre à Gotham pour me confronter au « père » de cette famille avait été plus d’une fois l’une des nourritures de mon cœur, de mon âme. L’envie de me confronter à lui, de lui faire face, de lui montrer ce qu’était la vraie essence d’une famille me démangeait. Au fond de moi, j’étais convaincue, intimement persuadée que je finirais par rencontrer le Batman. Non pas parce que j’étais devenue une amie de Batwoman, mais surtout car le destin semblait vouer une tâche particulière à la Chauve-Souris et à l’Homme d’Acier. Une rencontre, un affrontement que je ne pourrais guère rater. Alors que la combattante détachait sa chevelure flamboyante, mes yeux ne cessèrent de dévisager ces dits cheveux. Avais-je été aussi longtemps absente ? Ses cheveux étaient devenus beaucoup plus soyeux, flamboyants et étonnamment longs ! Autant avais-je vu les progrès dont elle faisait preuve, autant n’avais-je pas tellement remarqué ses changements physiques. Le fait que je ne prononçais rien était une bonne chose. Cela permettait à Kate de retrouver un peu ses esprits. Je voyais que mes mots l’avaient quelque peu déstabiliser. Ce n’était pas le but. Un simple et doux sourire restait affiché sur mes lèvres, la détaillant gentiment, telle une mère prenant soin de sa petite princesse adorée. Mon regard se fut baissé directement, naturellement, doucement, vers cette main qui se posa délicatement sur la mienne. D’un sourire, je serrais en douceur nos mains, relevant ensuite mes yeux vers les siens.

Durant toutes ces années que comptaient ma vie, je crois ne pas avoir vu une de mes sœurs, une de ces amazones montrer autant d’émotions que venaient de m’offrir Kate en cet instant. Une émotion qui ne me laissait pas indifférente. Bien que je sois une femme redoutable, dure, stricte, ferme lorsqu’une guerre doit être menée à bien et de front, autant étais-je une femme possédant un cœur, une âme et une sagesse telle que cette déesse grecque.

« Remercie-nous en poursuivant ta destinée, en n’abandonnant rien. Ne te détache pas de ce chemin qui lutte, qui te pousse à ce destin héroïque qui t’attend. Tu es née pour cela. Rien ni personne ne pourra le changer. »

Ces mots furent prononcés en même temps que cet index qui se posa délicatement sous son menton afin de relever son visage pour voir son regard. « Tu es chez toi, ici. Personne ne te dira quoi que ce soit si tu viens à lâcher toute la pression, Kate. » Une manière comme une autre de lui dire que si elle désirait crier, pleurer, rire, elle le pourrait et elle le peut. Ce sont des émotions, des sentiments purement humains et c’est grâce à cela que l’on vit ! Mes sœurs étaient peut-être « programmées » pour ne laisse aucune émotion prendre possession d’elles, mais je ne l’étais pas. Même si cela fut rare, il m’était déjà arrivé de craquer dans les bras de ma très chère mère…

« En apprenant mes vraies origines, j’ai voulu m’y rapprocher le plus possible, mais je n’ai pas pu parvenir à y demeurer longuement. Ma place est ici, sur Paradise Island, tout comme la tienne appartient au monde des Hommes, à Gotham. » Ma main se détacha de la sienne pour que je puisse me placer face à elle. M’accroupissant légèrement pour être à sa hauteur, je relevais à nouveau son visage. « Qu’importe ce que tu décideras, tu pourras toujours compter sur ta nouvelle famille. Nous sommes solidaires, unies à présent. Si tes doutes persistent, je serais à tes côtés pour les faire disparaître. Je t’y accompagnerais, que ce soit dans la lumière ou dans l’ombre. Tu n’es plus toute seule, Kate. » Je la regardais avec un sourire sur le coin des lèvres, replaçant soigneusement une de ses mèches derrière son oreille. « Et si tu as envie de rester parmi nous, tu seras toujours la bienvenue. Considère Themyscira comme ta deuxième maison. » Mes yeux se baissèrent lentement lorsque mes pensées m’emmenèrent sur le Mont Olympe. J’ai toujours considéré la famille comme le bien le plus précieux à ne pas gâcher sous aucun prétexte. Pourtant, en apprenant le monde auquel j’appartenais, en découvrant la noirceur que liait plusieurs membres de cette seconde famille, je n’ai pas pu demeurer auprès d’eux et j’ai pris la décision de ne pas les revoir sauf en cas de nécessité. Une décision que je ne regrettais aucunement. Mais pour Kate, c’était vraiment différent. Mes yeux se relevèrent vers son visage, posant une main sur son genou gauche. « Ne te sépare pas d’eux Kate. Des erreurs ont été commises, mais rien qui ne soient irréparables. Si tu as cette pulsion qui te veut te mener à Gotham, alors, vas-y. »






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