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Alma


Adelaide A. Adenauer
Adelaide A. Adenauer

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MessageSujet: Retour à la maison | Ft. Eobard Thawne   Retour à la maison | Ft. Eobard Thawne Icon_minitimeSam 1 Aoû - 17:41














DESCRIPTION DU RP »
Guidée par son instinct, Alma retourne sur le premier lieu qu'elle a vu en ouvrant les yeux pour la première fois. Elle y rencontrera un visage qui ne lui est pas étranger.


















Une lumière qui illumine un chemin indécis dans l'obscurité, la route d'un souvenir faisant soudainement surface dans ce bain de lumière. Elle marche et marche, se laissant traîner par ce flot de pensées, de souvenir, guidé par un instinct encore incompris. Cela fait maintenant déjà trois jours qu'elle marche sans s'arrêter, sans repos. Le repos ? Elle ne ressent pas le besoin de se reposer, pas celui de dormir. Et ne pouvant, elle-même, laisser son esprit entre les mains des rêves et des cauchemars, c'est pour elle toujours fascinant de voir une personne endormie. Toujours débordante d'énergie, elle peut courir sur de longue distance sans ressentir le moindre épuisement physique, marcher jour et nuit sans jamais s'arrêter. Et bientôt l'aube apparaît à l'horizon, dessinant les reliefs des bâtiments qui illustrent si bien Central City. Elle marche, guidée par un souvenir, une voix intérieure à laquelle, elle commence récent à prêter attention. Elle ignore toutefois que c'est là, sa propre conscience et lorsqu'elle a commencé à y prêter attention fut le jour où elle découvrit la musique. D'abord, ce fut un piano qui attira son attention, éveillant chez elle, diverses émotions qu'elle ne pouvait qualifier ou comprendre. C'était aussi beau et magnifique que de s'extasier devant les étoiles et l'immensité du ciel, ou cette araignée qu'elle vit pour la première fois lorsqu'elle sortit de son profond sommeil. Puis vient le chant, les voix mélodieuses de ces gens passant à la télévision, Alma les regardait avec passion, n'imaginant pas que l'on pouvait se servir de ses cordes vocales pour faire d'aussi belles choses. Et elle se fascinait d'autant plus de voir ce que l'homme pouvait faire d'une note de musique, accompagné de la douceur des voix et des mots. Elle se demandait alors pourquoi des êtres si dangereux étaient capables de beauté.

Elle aussi, elle voulait jouer avec sa voix. Elle le faisait déjà si bien avec les comptines, mais ce serait encore mieux si elle chantait pour de vrai comme le font ces gens dans ce qu'ils appellent des clips et des concerts. Elle marche et marche sans s'arrêter quand soudain, elle vit une chose qui la stoppa, elle qui marchait sans prêter attention à quoique ce soit d'autre que la lumière qui la guidait jusqu'à présent. Elle s'arrêta et observa de ses yeux bleutés grands ouverts et émerveillés, la merveille derrière la vitrine, elle-même derrière une grille de sécurité. Alma fit alors le tour, commençant à connaître la plupart des infrastructures humaines. Arriver vers une porte, elle frappe de ses poings de toutes ses forces, peu importe que sa peau se détacha à chacun de ses coups, imprégnant la porte de son sang. Elle continue à frapper et encore frapper, tandis que la porte en question, perdait de son allure à chaque coup qu'il recevait. Puis enfin, dans un dernier coup puissant, son bras traverse la porte où elle put ouvrir de l'intérieur et à l'aveugle celle-ci. Elle se dirige vers la vitrine et y observe la beauté de l'objet de plus près, n'osant pas le toucher dans un premier temps. Toutefois, le désir grandissant, elle ne put s'empêcher au final de caresser délicatement l'une des cordes et enfin de la faire vibrer, laissant échapper un son qui raisonne dans la petite boutique. La main d'Alma avait déjà cicatrisé, tandis que le sang sur sa main avait longtemps été essuyée sur son t-shirt, déjà jaunie par le temps et l'usure. Elle fit vibrer une seconde corde, le son raisonna de nouveau dans la pièce, mais il était différent, plus aigu que le premier. Elle fit alors vibrer la corde précédent, puis ensuite à nouveau la seconde corde. Deux notes de musique qui formait le début d'une mélodie, Alma venait de le comprendre, toujours plus émerveillée.      

Son attention se porte à la suite sur le mannequin juste au-dessus d'elle, celui-ci porte des vêtements beaucoup plus attrayants au regard que ce qu'Alma a sur elle en ce moment. D'ailleurs, elle peut clairement voir que les vêtements qu'elle porte, sont vraiment très sales. L'odeur des vêtements sent aussi très fort, ce n'est pas la première fois qu'elle remarque les odeurs désagréables, mais n'ayant rien d'autre à porter, elle se contentait jusqu'à maintenant de ce qu'elle avait. Au niveau de l'hygiène, Alma transpire rarement, tandis que ses dents combattent naturellement les caris et la mauvaise haleine, c'est la chose sympathique de la régénération rapide. Toutefois, cela n'empêche pas ses oreilles d'avoir du cérumen, mais c'est tout aussi rare que la sueur, son corps n'en ayant pas vraiment besoin. Si Alma ne se douche pas pendant un mois, cela ne ferait que trois jours pour une personne normale. Lorsque la jeune femme sent son corps émettre une odeur bien trop forte, elle trouve le moyen de se nettoyer, parfois même dans des fontaines. Elle sut d'instinct que l'eau était l'élément primordial pour échapper à la mauvaise hygiène, comme un simple oiseau. Le problème d'Alma, reste certainement lorsqu'elle entre dans son cycle menstruel, bien qu'elle n'en comprenne pas la signification, elle tente de s'adapter. Maintenant à chaque fois qu'elle sent l'arrivée de ses règles, elle agit en conséquence. Ne se doutant pas qu'il y a des serviettes qui existent pour empêcher l'écoulement libertine de celles-ci, elle use d'une méthode beaucoup plus archaïque. Après avoir dévêtu le mannequin de sa tenue, elle regarda si celle-ci pour voir si ça pouvait lui aller. De première vue, la tenue semblait beaucoup trop grande pour elle, mais c'est jolie et apparemment, Alma reconnaissait la beauté.

C'était un ensemble d'un beige clair, toutefois le haut est légèrement plus clair, voire presque blanc. Les chaussures sont des talons noirs qui s'accompagnaient d'un grand manteau de la même couleur. Alma se déshabilla et enfila la tenue, elle se trouvait très jolie avec et beaucoup plus propre. Après s'être vêtue, elle ramassa l'objet de sa convoitise et s'en alla. Elle reprit son chemin laissant ses anciens vêtements sur place et de nombreux indices de son passage. Elle marche sur le trottoir lentement, le soleil se lève à l'horizon, tandis qu'elle se découvre un nouveau loisir. Elle joue une note, puis une autre tout en continuant d'avancer vers une destination précise. Et c'est pour elle, magnifique de constater ce que plusieurs notes jouées l'une après l'autre peuvent donner comme symphonie. Une fois qu'elle a bien mémorisé chaque son, de chaque vibration de corde, elle se met à jouer à la suite un morceau qu'elle a entendu quelque part. C'est un morceau d'une grande complexité, qu'elle arrivait à reproduire par le simple souvenir du son. Et son corps se mettait à bouger de lui-même en marchant, sous le rythme de la mélodie. Puis, enfin elle laisse sa voix transpercer le silence, elle ne chantait pas, non, elle faisait crier ses cordes vocales mélodieusement. Ceci dans le but d'accompagner, sa fameuse guitare... Et c'est en jouant que quelque chose de très loin lui revient en mémoire. Elle étant sur une scène, face à des soldats qui l'applaudissaient. Elle étant devant un micro, les lumières l'éblouissant. Alma s'arrêta immédiatement et posa une main sur son front, se demandant intérieurement ce qu'elle venait de voir. Lorsqu'elle relève son visage, elle fait face à S.T.A.R. Labs, il faisait dorénavant jour même si le ciel n'était pas encore très clair. Elle avance ne lâchant pas sa précieuse guitare et observe sans vraiment oser rentrer dans un premier temps.

Mais très vite, elle laisse de côté son inquiétude, guidé par la curiosité et se décide d'entrer à l'intérieur du bâtiment.


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MessageSujet: Re: Retour à la maison | Ft. Eobard Thawne   Retour à la maison | Ft. Eobard Thawne Icon_minitimeSam 1 Aoû - 18:42













Plusieurs événements ont commencés à semer le trouble dans le bon fonctionnement de l'avancée d'Eobard concernant son plan, des intrus, des imbéciles ne prenant pas conscience de ce que l'avenir leur réserve. A trop jouer avec le feu on finit par se brûler. Que ça soit Diana Prince ou les fouineurs lambda de cette ville, rien ni personne ne pouvait avoir accès à une telle connaissance, à un telle vision du futur. Ils devraient plutôt se préoccuper d'eux. Donc oui, suite à ça Eobard passe de plus en plus de temps à STAR labs afin de prévoir un plan B, plan B qu'il a déjà en tête bien entendu. Avoir un coup d'avance certifie une victoire assurée. Anticiper est la clé de la réussite, de l'avenir. Et le plus marrant dans l'histoire, c'est qu'il contrôle ça depuis un fauteuil roulant, seul un esprit supérieur peut se le permettre.

En parlant de plan B, il a toute une tripotée de méta-humain dans des cellules de confinement spécialement pour eux à STAR labs, il suffirait d'une seule manipulation et ils envahiraient les rues dés le lendemain. Ils ne sont pas idiots, ils ont un but bien précis et les libérer serait un bon moyen de détourner l'attention de la ville et de ceux ayant la curiosité un peu trop développé à son gout pour pouvoir prendre à nouveau de l'avance. Ou bien, il y a Gorilla Grodd. Le Gorille géant vivant dans les bas-fonds de Central City, prêt à faire trembler la ville simplement par sa présence. Il doit admettre que l'idée lui a traversée l'esprit, mais il s'est ravisé bien assez vite, pensant que ce n'était pas encore le bon moment. C'est vraiment fascinant de voir tant de méta-humain dans une ville, tout ça à cause d'un accélérateur de particules. Les étudier serait une chose pouvant s'avérer bénéfique pour lui, mais de part son passé, dans un futur lointain, Eobard possède une connaissance bien plus développé que la moyenne sur tout ceux s'autoproclamant criminel ou justicier. Un pseudonyme assez vague quand on sait que certains peuvent jouer sur les deux tableaux, la preuve vivante avec lui.

C'est pas facile tout les jours de devoir jouer le bon citoyen et le mauvais. Et puis il faut admettre que son équipe n'arrange pas vraiment les choses, contre son gré il s'est vu avoir de la sympathie pour eux, éprouver comme une sorte de lien de parenté alors que pourtant ils n'avaient rien du tout en commun. Des pions voilà ce qu'ils étaient.

Alternant son regard entre l'horloge et l'écran, il finit par faire demi-tour pour aller se prendre un café et éviter de dormir, déjà que son quota de sommeil n'était pas vraiment élevé, c'est pas le moment pour dormir. Mais en y allant, il vit une silhouette devant lui, une silhouette qui ne lui était pas inconnue. Il allait devoir envisager une sécurité avant d'entrer, interdit aux touristes, ça devenait contradictoire à force.

" Adelaide ?"

Il avait encore un peu de mal à y croire, la dernière fois qu'il l'a vue, elle s'enfuyait de STAR labs alors qu'il l'avait lui-même récupéré et voilà qu'elle revient...une bonne chose ?



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Adelaide A. Adenauer
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MessageSujet: Re: Retour à la maison | Ft. Eobard Thawne   Retour à la maison | Ft. Eobard Thawne Icon_minitimeSam 1 Aoû - 22:43













Elle observait l'intérieur de la bâtisse, étrangement elle n'avait pas le souvenir d'être passée par ici pour s'échapper de l'endroit où elle était. Tout ici semblait beau et neuf, est-elle au bon endroit ? Pourtant, ce n'est pas le genre de questions que la jeune femme se pose actuellement. C'est après tout son instinct qui la conduit ici, elle ne se demande même pas pourquoi elle est venue là d'ailleurs. Il faisait frais, étrangement plus frais qu'à l'extérieur. Il est vrai qu'à l'extérieur, il fait plutôt tiède malgré que le soleil soit à peine apparu dans le ciel. Et bientôt dans l'après-midi, il fera chaud. Toutefois, Alma se demande tout de même, pourquoi il n'y a pas la même température ici qu'à l'extérieur. Elle avait remarqué la même chose se produire lorsqu'elle rentrait dans ce que les gens appellent un magasin. Maintenant, voilà là une nouvelle chose qui l'intriguait désormais, qu'est-ce qui fait qu'il fait chaud et qu'est-ce qui fait qu'il fait froid ? Alma s'est aperçue en observant le ciel que lorsque la lumière disparaît, l'atmosphère a tendance à se rafraîchir et que lorsque la lumière revient dans le ciel, le temps se réchauffe de nouveau. Et la jeune femme a déjà pu conclure que la lumière du ciel est porteuse de vie en plus de chaleur. Elle remarque que la plupart des créatures vivantes, que ce soit l'homme ou les animaux en général, vivent le jour. La nuit tout est toujours fermée et la plupart des rues si vivantes, sont soudainement désertes. En y réfléchissant un instant, Alma fait un peu la part des choses afin de répondre elle-même à ses propres questions. Est-ce que le froid et la chaleur existent-ils vraiment, tout comme la lumière et l'obscurité qui a tendance à l'effrayer un peu ? Alma a beau être une enfant à l'intérieur, c'est une enfant qui voit le monde d'une manière bien plus logique et raisonnable que certains religieux ou encore de scientifiques.              

Et donc, la réponse logique et raisonnable d'Alma, née d'une déduction construit sur son observation et son expérience de son propre vécu, est celle-ci : Le froid n'est pas une matière qui a une existence bien précise, elle n'est qu'un mot pour qualifier, ou plutôt désigner cette absence de toute chaleur. La chaleur, elle, existe bel et bien, elle est émise par une source qui pour Alma est la lumière dans le ciel. La lumière existe, car nous pouvons la voir à l'œil nu, c'est d'ailleurs cette lumière, qui se reflète sur les objets, qui nous permet de voire les objets en question et cela Alma l'a compris dès la première fois qu'elle vit la lumière du jour pour la première fois. Concernant, l'obscurité, on ne peut pas dire que nous la voyons, rien ne se reflète dans l'obscurité, c'est l'absence d'une quelconque luminosité et de l'intensité de son rayonnement lumineuse. Donc, l'obscurité, n'a pas non plus d'existence, ce n'est qu'un mot pour désigner ce manque de lumière. Voilà comment Alma pense, toutefois cela n'est pas toujours clair pour elle de comprendre son environnement, même si elle apprend à une vitesse incroyable. Elle ne comprend pas vraiment comment la température peut être si différent en l'espace d'un instant. Elle observe tout autour d'elle tout en avançant, elle trouve cela bien étrange et vraiment très intriguant. Elle touche le mur qui était gelé, se demandant alors si s'était celui-ci qui provoquait le changement de température, ou était-ce cette température qui rendait le mur froid. Elle se posait ici, plus de questions qu'elle n'avait de réponses. Tout en continuant d'avancer sans vraiment regarder où elle allait, fasciner par tout ce qu'elle voyait, elle se fait surprendre soudainement par la voix d'un homme.. manquant de faire tomber sa guitare, son nouveau jouet. Elle le regarde tout en étant sur ses gardes, sans toutefois prendre la fuite, ne ressentant pas le besoin de prendre la fuite pour l'instant.

« Adelaide ? » Répéta Alma avec la même intonation que l'homme, pas pour se moquer de lui, mais parce qu'elle n'avait pas appris à parler comme le commun des mortels. Ce qu'elle entendait, elle le répétait, c'était là son moyen de communication. Même ses comptines venaient de mots qu'elle entendait des gens très souvent et elle ne fait que de les assembler subtilement. Elle répète de nouveau le prénom avec la même intonation, se demandant ce que cela signifiait, ignorant qu'il s'agit de son propre prénom. Plus elle regardait l'homme, plus celui-ci ne lui semblait pas si inconnu que ça, mais elle n'arrivait pas savoir où elle avait pu le voir. Plus elle y pensait, plus sa tête lui faisait mal, jusqu'à ce qu'une image en l'espace d'un moment lui traverse l'esprit. Mais impossible de dire ce que fut ce souvenir pour l'instant, celui-ci étant encore trop lointain et inaccessible. Elle repose une main sur son front, tout en prenant garde de rester à une bonne distance de l'homme. Qui sait comment cet homme peut réagir face à Alma, la jeune fille ne sait pas vraiment ce que représente le fauteuil roulant et que techniquement parlant, elle avait un avantage sur lui. Non, en effet, pour elle, l'homme est comme les autres hommes, un éventuel danger.


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MessageSujet: Re: Retour à la maison | Ft. Eobard Thawne   Retour à la maison | Ft. Eobard Thawne Icon_minitimeSam 1 Aoû - 23:47













On revient toujours à la maison, tôt ou tard, peu importe la raison. Enfin, officiellement ce laboratoire n'était pas vraiment sa maison, loin de là même, mais c'est Eobard qui a trouvé la jeune Adelaide dans sa chambre de cryogénisation servant à la conserver suite à une injection de sérum n'ayant pas eut l'effet escompté. Les échecs, c'est jamais une partie de plaisir, mais malheureusement ça fait partie de la vie, du fonctionnement de l'homme. Revoir celle qui lui a servit de sujet afin de la réveiller était assez troublant, il ne s'y attendait pas, tout comme il n'a pas essayé de la rechercher. En avait-il quelque chose à faire ? Où s'en foutait-il royalement ? Il serait facile de prétendre la seconde option, mais au connaitre, il était fort intéressé par cette jeune femme, par ce qu'elle avait en elle. Un tel virus pourrait décimer toute une population, malheureusement il lui restait encore des heures de recherches et de manipulations pour pouvoir avoir l'échantillon parfait.

Et puis, elle semblait si différente dans sa nouvelle tenue et avec sa guitare en main. Enfin, une guitare qu'elle avait du voler à son avis. Sa conscience n'est pas totale sans souvenir, c'est un zombie au fond d'elle, les souvenirs elle les as perdus à son réveil. Pour preuve lorsqu'Eobard évoqua son vrai nom, Adelaide. La surprise se lisait sans mal sur son visage. C'est vrai, il avait oublié que plus personne ne l'appelait comme ça. Il tenta tant bien que mal de se rectifier.

"Enfin...Alma, excuse-moi."

Elle ne se souvenait probablement plus de lui, mais sa réaction lorsqu'elle croisa son regard le laissa penser que ça pourrait revenir. Bien, voilà une bonne nouvelle.

" Viens, entre, assis-toi."

L'invitait-il en lui désignant le siège non loin d'une petite table à part des ordinateurs. Sociable et serviable, voilà la carte qu'il devait jouer. Afin de l'inciter, il lui décocha un sourire agréable au coin des lèvres, son visage détendu et ce malgré qu'il regrettait légèrement de s’être fait passer pour un handicapé sur un fauteuil roulant dés le début. Le fait de ne pas pouvoir marcher comme bon lui semblait n'est pas vraiment facile et il allait devoir faire avec jusqu'au moment propice où il n'aurait plus besoin de se fauteuil roulant rechargeant de plus en plus sa SpeedForce. Tournant sur place, il se positionna de façon à faire face à la jeune femme, la regardant droit dans les yeux. Son but n'était aucunement de l'intimité, ni même de lui faire ressentir une peur quelconque, au contraire, elle devait rester, pour son bien, pour le bien des recherches d'Eobard. Mais pour ça, il fallait dans un premier temps la mettre à l'aise pour ensuite lui dévoiler la vérité sur son passé. Comment le prendrait-elle ? Quitte ou double, mais Eobard était prêt à jouer avec le feu, pariant gros sur la raison et la curiosité qui prendraient le dessus sur la peur.

" Tu ne te souviens toujours de rien ? Pas le moindre souvenir en rapport avec cet endroit ? Avec moi ?"

Après tout, le premier endroit qu'elle a vue à son réveil fut le laboratoire de STAR labs et la première personne fut Eobard, comment ne pas se souvenir de ça ?




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MessageSujet: Re: Retour à la maison | Ft. Eobard Thawne   Retour à la maison | Ft. Eobard Thawne Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 2:32













La jeune femme tenait sa guitare comme s'il s'agissait d'un nourrisson à protéger, y prêtant bien plus d'attention qu'à la douleur qu'elle commençait à ressentir au niveau de ses pieds. Ai-je déjà annoncer que c'est bien la première fois qu'elle marchait avec des talons aiguilles, une expérience qu'elle n'est pas prête à réitérer. Elle a du mal à marcher avec ces pairs aux pieds, au point où elle a failli se tordre à plusieurs reprises ses chevilles. Mais elle avait trouvé ces chaussures-là, bien plus jolies que celles qu'elle portait auparavant. Alma semble attiré par ce qui est attirant à l'œil, plus précisément ce qui brille. D'ailleurs, il n'est pas rare de la voir contempler pendant plusieurs heures - oui, j'ai bien dit des heures - le même joyaux. Ses yeux n'ont pas lâché un seul instant l'homme qui lui faisait face, aussi naïf qu'elle peut l'être, Alma ignore qu'elle est en présence d'un handicapé. Pour elle, il s'agit d'un homme assis sur une drôle chaise roulante. Elle écoute attentivement les mots qui sortent de la bouche de l'homme, elle en discerne quelques-uns et les comprend à force de les avoir si souvent entendu. Toutefois, elle continue à mimer les mimiques de l'homme, ainsi qu'à répéter ses paroles avec le même ton que lui. « Viens, entre... Enfin... Alma... » Elle regarde l'endroit que lui indique l'homme, tout en poursuivant. « Excuse-moi... Assis-toi. » Elle fit vibrer l'une des cordes de la guitare, et ce mit à rire parce qu'ici à l'intérieur, à la différence de l'extérieur, il y a de la résonance. Et pour Alma, découvrir quelque chose de nouveau est toujours merveilleux. Elle est dans une bulle, où elle voit tout beau ou tout pas beau, les pas beaux sont les méchants, ceux qui veulent lui priver de sa liberté, de son émerveillement. Mais qu'importe, parce que ceux qui sont méchants avec elle, un jour ils finissent par disparaître, ou parfois ils s'endorment sans plus jamais se réveiller.    

La jeune femme s'approche de l'homme de l'homme, ne voyant plus en lui une menace pour l'instant. C'est selon son humeur, les angoisses d'hier peuvent devenir rapidement des souvenirs lointains avec Alma. Toutefois, quand le danger se représente à nouveau, elles refont surface. Alma est comme un animal, qui peut être intriguée par l'homme au point de s'en approcher dangereusement. Quand le danger se présente à elle, son instinct de survie la pousse soit à fuir, soit à tuer pour se défendre. Elle s'était assise comme lui avait demandé l'homme sans toutefois l'avoir compris, les gestes sont parfois plus efficaces que les mots dans une communication. Cependant, elle n'attendit que l'homme finisse sa phrase pour bondir de sa place et lui tourner autour, à nouveau intriguée par cette chaise roulante. De là, elle se pose enfin la question et se demande donc, pourquoi sa chaise à lui à des roues et pas la sienne. Accroupie juste en face d'une des roues, elle se met tripoter le pauvre pneu. « Roue ! » Dit-elle à haute voix, en désignant l'une d'entre elle à l'homme. Elle avait entendu le mot roue plusieurs fois aussi et dans plusieurs situations. Des copains qui s'échangèrent des roues pour leurs vélos, une voiture qui avait crevé sur la route, etc... Alma avait presque crié le mot roue de manière explicite, mais qui dans le cas d'Alma, celle-ci cherchait une forme de confirmation. Ce n'était jamais facile d'apprendre seule, mais Alma le faisait et sans même avoir conscience des difficultés, car elle a toujours été seule. Elle ne fit pas vraiment attention aux dernières paroles de l'homme, quelques minutes plus tôt. En fait, même si elle l'écoutait, elle ne comprendrait certainement pas grand-chose si celui-ci lui parlait comme il parle à ses collègues ou amis de tous les jours. De nouveau elle se relève et se met à marcher un peu partout comme la chipie qu'elle est.

Sans vraiment savoir où elle va, intérieurement, la jeune femme est tranquille comme si cet endroit était son domicile, son chez-soi. Elle ne savait pas trop ce que pensait l'homme d'elle, elle ne s'en pose même pas la question. Mais plus elle est auprès de lui, plus celui-ci lui semble familier et cet aspect-là qu'elle a de l'homme, réussi à la détendre d'une manière paisible.


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MessageSujet: Re: Retour à la maison | Ft. Eobard Thawne   Retour à la maison | Ft. Eobard Thawne Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 18:04













En voyant les diverses réactions de la jeune Adelaide, Eobard comprit que ça serait plus compliqué que prévu de lui faire comprendre certaines choses ou lui faire remonter certains souvenirs. On aurait dit une gosse venant d'apprendre ce qu'est la vie, les réactions humaines...les humains. Prenant sur lui, il ne se prononça pas lorsqu'elle répéta les mots de ce dernier, comme une attardée. Ça ne pouvait pas être plus simple ? La vie est peut-être dure, mais à ce point, ça relevait d'une patience sans nom. Finalement il l'invita à s'asseoir tout en cherchant un moyen de se faire comprendre. Le plus déstabilisant est au moment où elle vint toucher une des roues de son fauteuil roulant, un peu comme s'il était une bête de foire. D'un autre coté elle était endormie depuis des années, à cause de l'expérience ratée de son paternel. Voilà ce que ça fait que de vouloir se précipiter sur quelque chose ne pouvait pas avoir un succès sans des années de recherches. Combien de temps lui avait-il fallu pour créer un forum pouvant créer des super-soldats ? Et pourquoi l'utiliser sur sa propre fille en sachant que les conséquences pouvaient être négatives ? Vive l'intelligence avait-il envie de dire.

Si les paroles ne fonctionnaient pas, alors un aspect plus visuel pourrait porter ses fruits. Rapidement il se déplaça pour se poster derrière ses écrans d'ordinateur et de repasser l'enregistrement du moment où il a retrouvé la jeune femme. Oui, il gardait une copie de ce moment au cas où, ça pouvait grandement lui servir pour peaufine certaines choses et relever certains détails qui auraient pu lui échapper. Croisant le regard de la jeune femme, il lui fit signe de regarder l'écran plasma au mur devant elle où l'enregistrement passa. Avec ça, elle ne pouvait que se souvenir de certaines choses pour pouvoir avoir une discussion à peu près normale, ça évitera à Eobard d'avoir une conversation à sens unique, perdre son temps n'était pas dans ses projets.

Sur la vidéo d'enregistrement, Adelaide pouvait voir qu'Eobard était à ses cotés alors qu'elle était encore dans un sommeil profond, jusqu'à ce qu'elle se réveiller. C'est à ce moment que l'homme venu du futur prit soin de bien s'occuper d'elle pour la mettre en confiance. Lui apporter à manger, à boire, ect....Rien de bien compliqué et complexe étant donné qu'elle venait à peine de se réveiller, donc ça avait été un gros choc pour elle. Quelques petites minutes plus tard, la vidéo se termina.

" Ça a été assez dur comme réveil, mais j'ai essayé de t'aider et j'essayerai encore s'il le faut. Mais pour ça tu dois me faire confiance."

Il prit soin de bien prononcer chacun de ses mots pour se faire comprendre de la jeune femme. Voulant bien faire savoir qu'il était sérieux, il planta son regard dans celui d'Adelaide, un regard profond et déterminé. Il ne lui ferait aucun mal, il n'était pas là pour ça et ce même s'il comptait avoir un échantillon du virus qu'elle a en elle pour pouvoir le garder en stock. Les imprévus peuvent apparaître à tout moment, autant avoir une longueur d'avance.




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MessageSujet: Re: Retour à la maison | Ft. Eobard Thawne   Retour à la maison | Ft. Eobard Thawne Icon_minitimeMar 25 Aoû - 9:19













Comprenait-il ce que traverse la jeune femme ? La mémoire complètement blanc, ayant perdu la faculté de comprendre les mots et leur signification, devant alors tout réapprendre depuis le début et seul. Elle a le cœur d'un enfant, en cela elle n'y pouvait rien, c'est d'ailleurs plus facile pour de voir le monde que comme l'enfant qu'elle est. Et malgré cela, elle arrive à discerner ce qui est logique et illogique, ce qui est raisonnable et déraisonnable. Quoique, elle a sa propre définition du raisonnable, étant donné qu'elle ne manifeste aucune compréhension du bien et du mal. Elle marche un peu partout, jusqu'à revenir sur ces pas, puis dans une salle où se trouver l'homme. Il y a des écrans un peu partout aussi et des boutons sur lequel Alma a envie de tapoter ses doigts par simple curiosité. La jeune femme s'avança dans la salle, explorant un peu les lieux, tournant autour des écrans, jusqu'à ce que l'homme lui montre des images. L'excitation de la curiosité, laisse place un calme plat, un silence qui rendit l'atmosphère beaucoup moins léger qu'auparavant. Et le silence si fit plus oppressante une fois que la vidéo se termina et même si elle donna l'impression de ne pas écouter l'homme, fixant encore l'écran noir, elle prêta attention à chacun des mots qui sortaient de sa bouche. Alma tient sa guitare dans une seule de ses mains, la droite. La plongea son autre main dans sa chevelure, se frottant délicatement sans crâne, le regard toujours planter dans l'écran qui avait diffusé les images. Elle commence à comprendre ce qui l'avait attiré, ce pourquoi elle s'était réveillée dans le secteur la première fois et qui est l'homme. Tandis qu'elle caresse son crâne, elle tente de se remémorer le souvenir du passage dans la vidéo. Cependant, elle n'aperçoit que des flashs d'images qui rendent leur apparition que plus douloureuse, comme des coups de massue qui s'abattent directement sur son crâne.

Elle ferma un instant ses yeux, cherchant les mots qui expriment ce passage. « Vie passée ? » dit-elle, avant de se tourner vers l'homme. Elle comprenait que l'homme veuille l'aider, mais reste à savoir si elle allait accepter. Elle le pouvait, il semblait brillant, mais était prête à connaître son passé. Sa vie tel quel le connaît présentement lui suffit, même si elle est pour suivant pour une chose dont elle ignore la gravité. Elle est innocente de par son ignorance et elle aime sa façon de voir les choses qui diffèrent de loin du commun des mortels. Tout est beau, parfois tout est effrayant, les gens sont gentils et parfois très méchant ; cette vision de la vie lui suffit amplement. Même si elle réapprend à vivre par ses propres moyens, elle ne s'en plaint pas pour autant, n'ayant en plus pas conscience de la difficulté d'avoir à apprendre seule, d'avoir à vivre seule tout simplement. Elle n'a connu que ça et c'est donc plus facile pour elle. À présent, si elle devait un jour récupérer ses souvenirs disparue, les souvenirs d'une personne qu'elle fut, mais qu'elle n'est plus... Peut-on dire que c'est comme tuer la personne qu'elle est devenue pour ressusciter une autre qui a fait son temps ? Alma n'a pas conscience que récupérer ses souvenirs détruirait la personne qu'elle est devenue depuis son réveil... Toutefois, elle sent que ce n'est pas une chose qui a dû bon sens, elle sent que ça des conséquences et la douleur qu'elle ressent lorsque des souvenirs remonte, elle ne l'aime pas. C'est désagréable, pourtant ce n'est pas physique. Ses yeux fixant toujours l'homme, elle se prononce de nouveau : « Moi, pas vouloir savoir... passé ! »


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