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 What do I stand for, some nights I don't know anymore [w/ Loïs Lane]

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Clark J. Kent
Clark J. Kent

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MessageSujet: What do I stand for, some nights I don't know anymore [w/ Loïs Lane]   What do I stand for, some nights I don't know anymore [w/ Loïs Lane] Icon_minitimeDim 1 Nov - 17:56














DESCRIPTION DU RP » En vue du procès de Superman qui se rapproche, Loïs tente de préparer Clark à se défendre devant les jurés et les juges. Cela passe par de longues heures de mise en situation avec plus ou moins de succès.



















I'm more than a bird,
I'm more than a plane
I'm more than some pretty face beside a train
It's not easy to be me




Depuis toujours, mes parents adoptifs, et particulièrement mon père, m'avaient mis en garde. En garde contre ce que je représenterais pour ce monde s'il venait à découvrir mon existence, en garde contre les tentations que cela provoquerait, les chamboulements que la science et tous ses acquis subiraient par ma seule présence. Je repoussais les lois si universelles de la gravité, mes yeux pouvaient projeter du feu, la matière devenait aussi transparente que l'air si je le désirais, mes sens me rendaient pratiquement omniscient et mes autres pouvoirs, omnipotent. Tel un Dieu. C'était malheureusement ce que les gens aujourd'hui pensaient de moi, sans savoir si j'étais un bon ou un mauvais Dieu, un bon ou un mauvais génie. Etais-je Hadès ou Zeus, là se trouvait la division. L'admiration ou la crainte, le monde ne semblait pas savoir quoi penser de l'existence d'un être tel que moi. Moi-même, au fond, je ne le savais pas.

« ...merci... merci... tellement merci... je... mon dieu... merci... » « Tout va bien, ne vous inquiétez pas, vous êtes à l'abri, vous êtes tous à l'abri, » D'une voix calme, rassurante, je tentais d'apaiser la jeune femme que je tenais dans mes bras avec son enfant, volant à faible vitesse en vue de me poser en douceur sans risquer de la terroriser plus encore. Ils étaient les derniers d'une bonne cinquantaine de passagers que je venais d'extirper d'un bateau de tourisme dont l'un des moteurs avait pris feu dans la baie de l'Hudson.
J'avais éteint les flammes grâce à mon souffle et porté le navire à mains nues jusque sur la berge, où j'avais pris soin d'extraire les passagers petit à petit pour les ramener sur la terre ferme. J'avais bien sûr pris soin d'emmener en premier à l'hôpital ceux qui avaient été blessés grièvement. Les pompiers et secours vinrent chercher le duo, mais la femme et son enfant refusèrent de me lâcher, comme tétanisés, traumatisés. J'entendais leurs coeurs affolés, je sentais le sang battre leurs tempes et le chaos de leur être tout entier. L'opposé absolu de ce que je ressentais en quasi permanence. Mes peurs à moi ne se manifestaient jamais comme celles des autres. « Madame... Il faut laisser ces messieurs vous examiner vous et votre enfant, vous ne risquez plus rien, vous êtes sur la terre ferme, tout va bien, » répétai-je calmement sans la brusquer, faisant un signe aux secours de patienter un peu pour ne pas l'arracher de force, ce qui ne ferait que raviver sa crise d'angoisse que je sentais s'estomper au fil de mes paroles. Elle finit par se détacher lentement de moi, et je lui offris un petit sourire afin de confirmer l'absence de danger à présent. La détresse de ces gens me peinait tant que je ne pouvais pas juste intervenir et repartir.
Et puis cela recommença. Les dizaines de passagers se rapprochèrent, de même que les citoyens qui avaient accouru sur les quais en voyant la catastrophe. Bientôt, les bras se tendirent, et les murmures de mon surnom se firent plus fort, comme des appels croissants. Je me figeai au premier contact, alors que rapidement plusieurs dizaines de mains venaient toucher mon torse, mes épaules, mon dos. L'écho de leur excitation étrange, de leur admiration, me perturba. J'avais l'impression véritable qu'une sorte de fascination divine avait envahi cette foule qui ressentait le besoin de me toucher pour s'assurer que j'étais bien réel.
Plus ils prononçaient mon nom, plus je me sentis mal-à-l'aise. Lorsque leur amoncellement devint trop oppressant, je pris la décision de m'envoler, sans y mettre trop de force pour ne pas les éjecter dans mon élan. Je restai ainsi en lévitation à quelques mètres pour les observer. Les observer m'observer. Là vint ma peur. Sortir d'un immeuble en feu, combattre un kryptonien aussi puissant que moi, cela ne m'effrayait pas.
Mais me retrouver face à ces centaines de paires d'yeux fixées sur moi telles des croyants avides d'espoir et de salut, cela me terrifiait littéralement. « Superman ! Superman ! Emmene-moi avec toi ! » Tous scandaient des appels différents. Ils attendaient déjà trop de moi. Or je n'étais pas un Dieu. J'en étais même très loin. Un Dieu n'aurait pas provoqué indirectement la mort de milliers de personnes pour en sauver des milliards. Un Dieu n'aurait pas ravagé les trois quarts d'une ville dans un combat contre un de ses pairs. Un Dieu aurait su protéger tout le monde, un Dieu aurait été infaillible, et jamais ses actions n'auraient été remises en cause. Alors depuis Zod, mon surnom était devenu celui de l'Ange de Metropolis. La version amoindrie d'un Dieu, mais toujours bien trop forte à mes yeux. Ils ne comprenaient pas que je n'étais rien de tout ça, que je n'étais qu'un homme, qu'une race quelconque de l'univers, cherchant à agir au mieux. Ils ne comprenaient pas que si j'étais peut-être en apparence indestructible, ce n'était que physiquement parlant. Un Dieu, un Ange, ne douteraient pas. Moi, j'étais dévoré par les doutes à chaque seconde depuis que j'avais pris la décision de me dresser contre Zod pour protéger cette Terre de sa folie.

« Bande de fous ! Comment pouvez-vous aduler cet étranger ? Cet "immigrant" de l'espace ? Vous voyez dont rien ?! Le S c'est pas pour "espoir", c'est pour "SS", il va tous nous réduire en esclavage ! » « Il vous sauve d'un misérable bateau en feu, bande de crétins en sautant à l'eau le feu vous aurait pas touché ! Que de l'esbrouffe ! Ca commence toujours comme ça, les prétendus sauveurs qui prennent le pouvoir ensuite ! Vous avez déjà oublié qu'il a ravagé Metropolis ?! Mes trois gosses sont morts à cause de toi et de ta sale race alien ! » « Fermez-la espèce d'abruti ! Superman vient de tous nous sauver et vous lui crachez dessus ! Il essaye seulement de faire ce qui est juste ! »

Ca recommençait. Ca aussi. Le déchirement entre mes défenseurs et mes détracteurs. Je me retins de serrer les poings d'agacement et de chagrin face à cela. Je ne provoquais que discorde alors que tout ce que je cherchais à faire était de protéger ces gens. Je ne demandais rien de plus. Ni qu'on me défende, ni qu'on m'abatte. Je voulais juste aider.



« On est avec toi Superman ! Surtout ne les écoute pas ! Tu gagneras ce procès ! On croit en toi ! » fit une petite fille en brandissant son poing où était tatoué le symbole de la Maison El. Ce qui acheva d'énerver mes détracteurs qui redoublèrent d'agressivité contre mes "partisans". Je n'aimais pas voir ça. Pourquoi faisaient-ils ça. Pourquoi. Je pris de l'altitude et les laissai à leur querelle. Ne pouvais-je donc pas juste être moi sans que cela ne cause le chaos ? Prenant de la vitesse, je virevoltai à travers les nuages, serrant les poings à m'en briser les phalanges si j'avais pu tant ma frustration avait besoin de s'exprimer. Je ne pouvais pas retrouver Loïs sans me calmer, aussi profitai-je du ciel pour m'isoler quelques minutes, profitant juste du vent sur ma peau et de la vue unique qui m'était offerte à une telle altitude. Loin de tout. Pourtant, j'entendais encore leurs voix. Je tentai de me concentrer pour fermer ma super-ouïe quelques instants salvateurs.

I wish that I could cry
Fall upon my knees
Find a way to lie
'Bout a home I'll never see


Une fois calmé, je retrouvai les gratte-ciels de Metropolis pour venir me poser dans le salon de l'appartement que Loïs et moi partagions. En super-vitesse, je fonçai sous la douche et en ressortis habillé normalement, freinant sèchement pour m'arrêter dans le salon. « Excuse-moi pour l'attente, on en était où ? » demandai-je à Loïs, toujours au milieu de ses papiers juridiques. Le salon était devenu un vrai champ de bataille en matière de codes civils et pénaux, de jurisprudence et autres dossiers du genre. Cela faisait des jours et des jours que nous bossions sur la défense de Superman. Ma défense, en vue du procès à venir sur la destruction de Metropolis. Depuis tôt ce matin, dimanche, nous y étions, mais j'avais dû interrompre notre travail pour m'occuper de ce sauvetage. Cela ne m'avait au final pris moins qu'une demi-heure mais tout de même, je n'aimais pas la faire attendre. Elle se donnait tant pour m'aider. J'attrapai le dossier sur le canapé, puis le suivant, puis un autre sur la table basse, le tout en super-vitesse, cherchant où je m'étais arrêté et ne retrouvant plus le bon. Cela eut le don de faire voler pas mal de paperasse dans mon sillage. « Désolé, » maugréai-je, tentant de masquer la baisse de moral qui m'assaillait à chaque fois que je devais me replonger dans ce procès, ou que je me retrouvais face à ces situations de foule. « ...allons-y... » dis-je en pensant avoir trouvé le bon, qui s'avéra ne pas l'être, ce qui acheva de raviver mon désespoir. « Ca ne servira à rien, Loïs, tout ce qu'ils veulent c'est stopper Superman, ce procès est une vaste blague qui est jouée d'avance, » soufflai-je en lançant le mauvais dossier sur le canapé avec un agacement évidemment contenu. J'étais en permanence dans la retenue, c'en était devenu automatique, même si l'envie de me lâcher n'était jamais loin. Je ne pouvais juste pas. D'autant plus que j'avais de bonnes raisons de douter de mes bonnes intentions. Le seul fait de repenser à ce que m'avait prédit Zod, aux morts que j'amènerais, suffisait à ébranler mes bonnes volontés.
Car peut-être qu'au fond, ils avaient raison de me craindre, peut-être qu'en voulant agir au mieux je n'allais que provoquer la mort et la destruction autour de moi. Peut-être que je n'avais juste définitivement pas ma place sur cette planète. Je n'avais même pas parlé de cette vision à Loïs, tant j'avais peur qu'elle aussi, finisse par douter de moi. Par me craindre.

I'm only a man in a silly red sheet
Digging for kryptonite on this one way street
Only a man in a funny red sheet
Looking for special things inside of me






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Loïs Lane, journaliste au Daily Planet!


Loïs Lane
Loïs Lane

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MessageSujet: Re: What do I stand for, some nights I don't know anymore [w/ Loïs Lane]   What do I stand for, some nights I don't know anymore [w/ Loïs Lane] Icon_minitimeVen 6 Nov - 21:26






this means 'hope'...


Les jours se passent, défilent et le contenu de ces journées se ressemble en apparence. La routine quotidienne qui s’installe se montre auprès de toutes ces personnes qui effectuent les mêmes gestes tant en matin qu’en fin de journée, tels des robots parfaitement bien programmés pour exécuter des tâches bien précises, sans le moindre défaut. Puis, le monde avait une population pour qui le futur, l’avenir restait incertain et pour qui le quotidien n’avait pas le temps de jouer aux ressemblances avec les autres journées. J’entrais directement en ligne de compte. Etre une journaliste d’investigation demandait à ce que le quotidien soit sans cesse renouvelé afin de délivrer au monde des vérités que des journaux locaux refuseraient catégoriquement de publier pour ne pas ternir leur image. Il s’agissait là de la globalité d’un simple journaliste. Mais lorsque tu te vois conférer à assister au danger perpétuellement, à traquer des justiciers ou encore des vilains afin de les aider ou de les mettre hors d’état de nuire, autant dire que prévoir n’était jamais à l’ordre du jour. Et je ne m’en plaignais pas. J’aimais ce boulot et ne l’échangerais pour rien au monde. Sauf que cette fois-ci, j’aurai bien voulu retourner quelques années en arrière, aux années lycée, universitaire pour davantage me concentrer sur les cours de droit. Des cours qui ne cessaient de me donner des maux de tête avec toutes ces lois à retenir, ces articles aux mots assez soutenus. Et cela revenait, tel un éclair en plein cœur, lorsque mes yeux et ma concentration se plongèrent dans ces bouquins expliquant comment faire une plaidoirie. Sauf que là, aucun chapitre ne faisait référence à un extraordinaire justicier qui se doit de se montrer devant les tribunaux pour des actes qu’il a dû commettre afin de sauver le monde. J’aime Superman. J’aime Clark et ce n’est pas pour autant que je me montrais aveugle envers les remontrances de certains, les jalousies de d’autres et des stupidités que peuvent relater des abrutis. A certaines occasions, je me devais me montrer neutre et c’était certainement pour ça que le tribunal ne désirait pas spécialement que je sois présente le jour J, de peur que je puisse trop influencer les jurés… Quoi qu’il en soit, une partie du monde ne comprenait pas la situation dans laquelle Superman a dû se retrouver. Il n’a rien demandé à personne. Il s’est vu grandir avec des pouvoirs qu’il voulait cacher, de crainte de blesser quiconque. Au cours de son périple, il découvre sa véritable histoire, ses véritables origines et la vengeance de ce défunt Général Zod contre le père de Superman, Jor-El. Clark n’a rien désiré de tout ça. Il aurait pu rester en retrait ou encore se montrer à la vue de tous que le résultat aurait été le même : Zod userait de mal pour avoir ce qu’il désire, quitte à braver toute morale. Le véritable responsable était Zod. Malheureusement, il ne faisait plus partie de ce monde pour en témoigner, mais tout de même… Tous ces dégâts… Toutes ces pertes… Clark était dans une position difficile. Martha essayait tant bien que mal de rassurer et d’aider son fils du mieux qu’elle le pouvait. Quant à moi, je continuerais toujours de le soutenir et de l’aider, quitte à sacrifier mon cerveau pour ces trucs de droit.

Alors que je buvais une gorgée de cette tasse de café quelque peu tiède, j’eus un léger sursaut en entendant la voix de Clark. Je détestais quand il agissait ainsi. A entrer sans bruit et à revenir blanc comme neige. Mais, j’avais fini par m’y habituer et je ne peux que lui adresser un fin sourire en déposant la tasse sur ce plateau, humectant légèrement mes lèvres par la suite. Je ne lui répondais pas et me contentais simplement de le regarder. Malgré ce procès et ce que les autres pouvaient dire de lui, il marchait toujours vers sa destinée en sauvant la veuve et l’orphelin. Et depuis l’annonce de ce procès, et peut être quelques jours avant ça, mes yeux ne voyaient plus ce sourire lorsqu’il revenait heureux d’avoir accompli de bonnes actions. Ce procès lui montait à la tête et je pouvais que le comprendre. Le voir dans un tel état me peinait profondément et j’ignorais quoi faire ou encore quoi dire pour l’aider à aller mieux. Il s’excusait, mais Dieu sait à quel point je me fichais royalement de tous ces papiers qui pouvaient aisément voler en plein milieu du salon. « Clark…  » J’abandonnais ce que mes genoux avaient soutenu pour me positionner à côté de lui. Je posais une main sur son genou en le regardant avec une légère tendresse. « Que s’est-il passé là-bas ? » Parce que j’étais certaine que des imbéciles l’ont encore rabaissé alors que sans son intervention, ils ne seraient même plus là pour dire quoi que ce soit. C’était méchant, certes, mais la vérité était là. « Et surtout, dis-moi ce qui se passe très exactement dans ta petite tête. N’essaie pas de me duper, Smallville…  Et… » Mon regard se positionnait tout autour de nous. Documents, livres, ordinateur portable… Le salon était méconnaissable et j’avoue que ce n’était pas une ambiance qui aiderait Clark à se changer les idées après de longues journées pénibles. « Si tu veux te défouler, vas-y. Ca ne peut que te faire du bien et tu as besoin d’évacuer toute cette tension. » Avais-je prononcé alors que je m’étais levée pour me positionner derrière lui et poser délicatement mes mains sur ses épaules. Mes lèvres déposèrent un léger baiser contre sa tempe droite. « Ce procès, Superman le gagnera. Et tu peux compter sur ta journaliste préférée pour se pointer au tribunal avec un dossier en béton armé !  » Une chose dont j’avais tait le contenu à Clark. Il n’en savait rien et lorsqu’il la verra, son cœur se soulagera un peu et ça lui fera que du bien…




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MessageSujet: Re: What do I stand for, some nights I don't know anymore [w/ Loïs Lane]   What do I stand for, some nights I don't know anymore [w/ Loïs Lane] Icon_minitimeDim 8 Nov - 12:56














Comme toujours, Loïs réagit avec autant de calme que de conviction pour tenter de m'aider. Le seul son de sa voix suffisait à faire baisser de plusieurs crans quelque frustration que ce soit. Nous avions beau nous connaître que depuis quelques mois seulement, j'avais l'impression qu'elle avait toujours été près de moi, comme quelqu'un que je connaissais naturellement. M'étant laissé tomber dans le canapé, elle vint me rejoindre et posa une main apaisante sur mon genoux, me demandant ce qu'il s'était passé. Je soupirai. Je n'avais pas envie d'en parler, vraiment pas. C'était toujours la même chose depuis presque deux ans, le phénomène ne désemplissait pas, il restait toujours des millions et des millions de gens qui n'avaient jamais vu Superman de près. Qui réagissaient donc exactement comme aujourd'hui. Vouloir me toucher, s'assurer que j'étais bien réel. Ou me jeter des objets dessus.

Voyant que je ne répondais pas vraiment après mon soupir, qui suffisait à en dire long sur ma lassitude et mon agacement, elle renchérit, réussissant à m'arracher un léger sourire en m'appelant par mon surnom Smallville, si typique de notre relation. Je passai ma main sur la sienne, tête baissée vers mon geste. Tout ce qu'elle faisait pour moi était plus que ce que je n'aurais jamais espéré de quiconque, hormis peut-être de ma famille adoptive. J'admirais sa patience en particulier avec moi et tous les problèmes que je causais. Parfois, souvent même, je me sentais coupable de lui infliger une telle vie alors que la sienne était déjà bien remplie. La mettre en danger par ma seule double identité venait se rajouter en haut de la liste.

Je frissonnai en sentant ses lèvres se poser sur ma tempe pour m'encourager à me défouler sur tout ce qui traînait dans le salon encombré à chaque mètre carré. Je l'observai un moment, pesant l'envie que j'avais de tout détruire pour expurger le trop plein qui m'habitait depuis des mois. Mais je savais que je ne pouvais pas me le permettre. Aussi, je finis par me retourner pour faire face à Loïs placée jusqu'alors derrière mon dos. J'attrapai ses mains dans les miennes. « Loïs... si je devais vraiment évacuer tout ce que je ressens, j'ai bien peur que Metropolis n'y survivrait pas... pas une deuxième fois... » lui dis-je avec un sourire que je voulais amusé, mais qui au fond trahissait ma tristesse quant à ce que j'avais fait deux ans plus tôt à cette ville en voulant la sauver. Je lui étais plus que reconnaissant de ses bonnes intentions, mais là encore s'arrêtait la limite de compréhension. Je ne pouvais vraiment pas laisser parler mes émotions négatives, jamais. Seulement les positives. Car pour être efficace, un défoulement devait se faire sans retenue, sans quoi il était inutile. Taper dans ces piles de feuilles n'aurait aucun sens car là encore je serais dans une évidente retenue de ma force. Non, définitivement, j'étais condamné à retenir mes humeurs et ça n'était pas simple à faire tous les jours.

Par chance, je n'étais pas non plus d'un tempérament sanguin ou violent par nature. « Un dossier en béton armé, vraiment ? » fis-je, intrigué. « Mademoiselle Lane, si je ne vous connaissais pas aussi bien, je jurerais que vous me cachez quelque chose... » souris-je. Je la saisis dans mes bras et d'un bond je m'envolai jusqu'au plafond avec elle, tel un kidnapping aérien. Me plaçant sous elle, je la coinçai à l'horizontale dos au plafond, mes bras autour d'elle plaqués contre ce dernier également. « Parlez ou je serai obligé de faire usage de la force ! » plaisantai-je en la menaçant surtout d'un baiser, mon visage tout près du sien. Bien sûr, c'était un moyen de ne pas répondre à ses questions, d'éviter tous ces sujets qui me malmenaient, en particulier ce que je ne lui avais jamais dit sur Zod. Je ne voulais pas l'inquiéter plus qu'elle ne l'était déjà, et tant qu'elle était auprès de moi, je me savais en mesure de tenir. Elle était mon échappatoire, mon vent de liberté et dieu savait que j'en avais besoin. Sans elle, il y a longtemps que j'aurais craqué, perdu mon sang-froid ou fui ce monde hostile pour me réfugier quelque part. Je me savais malheureusement influençable. Je voulais toujours faire au mieux et cela se retournait aisément contre moi, car me rendre coupable pouvait me mettre moralement plus bas que terre. Décevoir les autres était ma plus grande hantise. Sans Loïs Lane, Superman aurait depuis longtemps disparu de la circulation, incapable de puiser une quelconque force pour continuer.




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MessageSujet: Re: What do I stand for, some nights I don't know anymore [w/ Loïs Lane]   What do I stand for, some nights I don't know anymore [w/ Loïs Lane] Icon_minitime

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