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Âge : Je suis... Immortel ! Hahah !!
Pseudo : The Joker
Statut Matrimonial : Je m'aime à la folie ♥
Métier : Criminel, quel dur labeur...
Dollars : 218
 |  Sujet: Twinkle, twinkle little star... | Alyssa Spring.  Jeu 5 Nov - 0:53 | |
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Alyssa & Le JokerTWINKLE TWINKLE LITTLE STAR 28 octobre 2015
Pouf, une jeune femme se fait enlever. Métamorphose finale, lancée. ♥ » |
Twinkle, Twinkle little star... Profonde et silencieuse, la nuit était tombée sur Gotham ; la lune brillait dans le ciel, pas encore tout à fait pleine, mais presque. A l'angle d'une rue, un homme adossé à un mur, chapeau sur la tête plongeant son visage dans la pénombre, journal entre ses mains gantées, lisait la Une avec ennui. Cet homme, vous l'aurez peut-être compris, c'était moi. Oui, moi, le Joker, je vous avais manqué ? Oh je sais, je sais, ça faisait longtemps ! HAHA ! Mais voyez vous, une personne dans ma trempe a des choses importantes à faire, une aciérie à rénover, et à habiter, par exemple... Hihii... Sans compter ces quelques années passées à l'asile à me rouiller les os, j'avais le dos en compote ! Je ne me f'sais plus tout jeune... Quoiqu'il en soit, je parcourais les nouvelles des yeux, en cette froide soirée d'octobre. Rien de fameux, à croire que je n'étais pas le seul criminel à avoir cessé mes activités pour un temps, par ici, il n'y avait rien à se mettre sous la dent, la mafia se faisait discrète, et les autres timbrés de l'asile restaient au chaud dans leurs camisoles... Il y avait de quoi désespérer ! Agacé, je roulai les feuillets en boule et les jetai par dessus mon épaule, l'air maussade. Prêt à rentrer en bercail après ma sortie quotidienne, je m'apprêtai à tourner dans une ruelle lorsqu'une jeune effrontée me percuta. Mes yeux verts plongèrent dans les siens, l'espace d'un instant. Elle ne me reconnut pas. Pas tout de suite... Sûrement pas, en tout cas, sinon n'aurait-elle pas hurlé ? Après tout, je n'étais pas maquillé, ni même habillé pour les grandes occasions ! HAHAH ! Avant qu'elle ne puisse réagir, j'attrapai fermement son bras et la tirai dans la rue adjacente, déserte et sombre : un parfait petit scénario pour les films, vous ne trouvez pas ? Moi si-hihi !
« Chuuut-chut-hahah... N'ai pas peur, ma jolie, ça ne sert à rien. Quand on a pas de chance... On a pas de chance.... HAHAHA ! »
Mon rire déchira la nuit. Une main sur sa bouche pour étouffer un éventuel hurlement, l'autre contre sa gorge, l'empêchant de se débattre trop vivement, dans l'intention première de l'étouffer. Mais ne serait-ce pas gâcher une si charmante créature ? Lentement, je penchai ma tête en direction de son cou, réfléchissant rapidement. Mes yeux détaillèrent son visage, ses cheveux... Son allure en général. Avant qu'elle ne s'évanouisse, je la retournai dans ma direction après avoir sorti un couteau de ma manche pour le plaquer sous sa gorge. Je passai ma langue sur mes lèvres, un sourcil haussé, pour évaluer la situation. Mes yeux se plongèrent profondément dans les siens alors que ma lame se plaquait un peu plus contre sa chaire dénudée, au niveau de son cou. Un visage d'ange, cette petite, presque innocente... Haha... Elle ferait une magnifique petite créature, non ?! Mon ancien jouet s'était cassé, malheureusement, devenu trop détraqué pour que je puisse – POUR L'INSTANT ! – en reprendre le contrôle. Mais celui-ci pourrait faire une quelconque utilité, non ? Plus docile que le précédent, en tout cas. HAHA ! Ma main libre vint se poser dans ses cheveux, non sans violence.
« Hum... Tout bien considéré, petite, tu as peut-être de la chance, après tout... Héhéh... »
Ce fut sûrement la dernière vision qu'elle garda de ma personne, les dernières paroles qui parvinrent à ses oreilles, avant que je ne l'assomme avec violence. Inerte, elle tomba vers l'avant et je la rattrapai avant qu'elle ne heurte le sol. Mine de rien, elle pesait son poids, mais fort heureusement, j'avais le tour de bras, à force de me faire les poings sur les chauves-souris – et à faire de la déco d'intérieur, accessoirement. HAHAH ! – L'asile m'avait rendu mou – dans tous les sens du terme, si vous voyez c'que j'veux dire ! –, mais j'avais toujours su reprendre du poil de la bête en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Pas grâce à Batman, cela allait de soi ; il se montrait rarement, malgré son soit disant retour. Mais je prévoyais quelque chose pour le faire sortir de son sinistre trou... Héhé... Oh oui... Quelque chose de vraiment grand... Mais ce soir, j'allais surtout m'amuser. Ca faisait longtemps qu'une gamine n'avait pas attiré mon intérêt. Physiquement, je veux dire ! Elle était peut-être aussi ennuyeuse qu'un bout de bois, après tout, je ne la connaissais pas personnellement.... HAHA ! Mais j'étais sûr que ça ne manquerait pas d'intérêt. Pas vrai ?
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« Ouuuh-oooouh, on s'réveille là-dedans ? »
De manière régulière, je claquai des doigts au-dessus du corps inerte de la jeune demoiselle ramassée dans la rue. Je l'avais attaché sur une table d'opération, dans une salle sombre, seulement éclairée d'une lumière vive et rivée sur son visage. D'un mouvement puissant du pied, je me propulsai vers l'arrière, sur ma chaise à roulette, et tournai sur moi-même en éclatant de rire, faisant le tour de la table avant de m'arrêter au-dessus de son visage.
« Bienvenueeeeee ! Tu as l'immense honneur d'être la première invitée à visiter ma nouvelle demeure ! N'est-t-elle pas.... Resplendissante de joie, de bonne humeur ? Haaa... Je m'y sens presque comme chez moi, à l'asile, ça fait du bien ! »
Sur ces mots, je me redressai d'un bond, orientant la lampe sur la salle ; grande et spacieuse, elle avait récemment était repeinte de mauve et de vert, à mon effigie, quelques « HA HA HA » aléatoires en tapissaient les angles. D'un pas sautillant, je lui tournai le dos, joignant mes mains entre elles. J'avais pris le temps de me changer : c'était la moindre des politesses ! HAHA ! Une longue veste mauve posée sur mon costume trois pièces, s'alliant magnifiquement bien avec mon teint pâle et mon rouge à lèvres. Je tournai la tête vers la demoiselle et un sinistre sourire étira les traits de mon visage.
« J'espère que tu ne te sens pas trop à l'étroit. » je rejetai la tête en arrière et éclatai de rire, les bras écartés.
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